100 célébrités
des Hautes-Pyrénées
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100 célébrités des Hautes-Pyrénées
Il y a 18 noms dans ce répertoire commençant par la lettre D.
DANTZIG Charles (1961-XXXX)
Écrivain, romancier, poète et éditeur
Charles DANTZIG, de son vrai nom Patrick Lefebvre, né à Tarbes le 7 octobre 1961, est l'auteur d'une vingtaine de livres, alternant romans, essais et recueils de poésies. Parmi ses grandes admirations figurent Fitzgerald, Joyce et Wilde, dont il s'est fait l'enthousiaste traducteur. Il est issu d'une famille de professeurs de médecine. Après le bac, il suit des études de droit à Toulouse. Il obtient son doctorat de droit avec une thèse soutenue sur le sujet :« les libertés de l'air », une étude sur les droits de trafic que les États accordent aux compagnies aériennes. Une fois diplômé, il décide de monter à Paris où il entame des carrières parallèles d'auteur - en 1990, il publie son essai sur Remy de Gourmont (Le Rocher) - et d'éditeur (Les Belles Lettres, puis Grasset). Il est l'auteur de plusieurs romans, dont « Nos vies hâtives » (Grasset, 2001, prix Jean Freustié et prix Roger Nimier) et « Un film d'amour » (Grasset, 2003), et d'essais comme « La guerre du cliché » (Les Belles Lettres, 1998). À seulement vingt-huit ans, il fait donc paraître un essai « Remy de Gourmont, Cher Vieux Daim ! » (Le Rocher, 1990), suivi de son premier recueil de poésies, « Le chauffeur est toujours seul » (La Différence). Il devient éditeur aux Belles Lettres, où il a créé et dirigé trois collections : « Brique » pour la littérature contemporaine, « Eux & nous » où des écrivains français parlent d'auteurs de l'antiquité classique et « Trésors de la nouvelle » au titre assez évocateur. Il a publié les œuvres quasi complètes de Marcel Schwob (Œuvres, Les Belles Lettres) et plusieurs anthologies de poésie, comme l'Anthologie de la poésie symboliste, l'Anthologie de la poésie grecque classique, une anthologie des poésies de Voltaire. Ses premiers essais paraissent aux Belles Lettres, entre autres « Il n'y a pas d'Indochine » en 1995 et « La Guerre du cliché » en 1998 ; ainsi que ses recueils de poésies : « Que le siècle commence » en 1996 (récompensé par le prix Paul Verlaine), « Ce qui se passe vraiment dans les toiles de Jouy » en 1999, « À quoi servent les avions ? » en 2001, où, avant les attentats du 11 septembre, il imagine la destruction des tours jumelles. Une première anthologie de ses poèmes paraîtra en 2003 sous le titre de « En souvenir des long-courriers ». Son premier roman, « Confitures de crimes » (en référence à un vers de H.J.-M. Levet : Le soleil se couche en des confitures de crimes), paraît aux Belles Lettres en 1993. Il est ensuite éditeur chez Grasset où il dirige la collection des « Cahiers rouges », dont il renouvelle le catalogue en y faisant entrer des livres "culte" comme « L'Horizon chimérique » de Jean de La Ville de Mirmont ou le « J'adore » de Jean Desbordes, ainsi que de grands mémorialistes et diaristes du XXe siècle, comme Harold Nicolson, George Moore et Robert de Saint Jean. Il est l'éditeur d'Adrien Goetz et de sa fameuse série des Intrigues (Intrigue à l'anglaise, Intrigue à Versailles). Ayant convaincu Dany Laferrière de recommencer à écrire, il publie son roman « L'énigme du retour », qui reçoit le prix Médicis 2009. En 2005, il publie son « Dictionnaire égoïste de la littérature française », son plus grand succès. De mars 2006 à mars 2008, il a signé l'épilogue de chaque dossier du Magazine Littéraire. En janvier 2009, il publie chez Grasset une nouvelle somme, son « Encyclopédie capricieuse du tout et du rien ». En 2011, il publie « Pourquoi lire ? » aux éditions Grasset. Il est l'auteur de poèmes comme « Les nageurs » et de romans comme « Histoire de l’amour et de la haine ». Partisan des liens entre la littérature et la création contemporaine, il a été commissaire associé de l'exposition d'ouverture du Centre Pompidou-Metz, "Chef-d'œuvre ?". Écrivain et éditeur chez Grasset, il dirigea les deux collections « Les Cahiers rouges » et « Le Courage », avec la revue internationale du même nom. En 2017, après un « Dictionnaire égoïste de la littérature française » aux éditions Grasset, une « Encyclopédie capricieuse du tout et du rien » et « Histoire de l’amour et de la haine », il publie dans sa maison, dans la collection Bleue de Grasset, son nouvel essai : « Traité des gestes ». Qu’est-ce qu’un geste ? De quoi est-il le prolongement ? Que disent ces gestes que tout le monde fait et que personne ne semble vraiment remarquer ? Et tout le monde a envie de comprendre ce que ces gestes veulent dire. Il interroge leur origine et leur signification et dresse l'inventaire des gestes plus ou moins quotidiens, plus ou moins habituels et plus ou moins célèbres, à partir d'observations quotidiennes et de souvenirs, mais encore de la littérature, des arts et de l'histoire. Les gestes nous échappent, et nous révèlent. Un battement de paupières. Un regard qui se détourne. Un haussement d’épaules, geste avec la langue, geste avec les mains, gestes d’adieu, fausseté du geste, gestes nationaux, gestes oubliés. Observateur attentif de ses contemporains, il décrypte leurs tics et manies, les rapprochant de leurs illustres aînés, puisés dans l'histoire, la musique, le cinéma et, bien sûr, la littérature. À l’occasion de la publication du « Traité des gestes », il a reçu le grand prix de littérature Paul Morand. Ses romans ont reçu de nombreux prix, dont le prix Décembre et le prix Duménil à l’unanimité, le Grand prix de l'Essai de l’Académie française, et le Grand prix Jean-Giono pour l'ensemble de son œuvre. Son livre : « Histoire de l'amour et de la haine » a reçu le prix Transfuge du meilleur roman français 2015. Son fameux « Dictionnaire égoïste de la littérature française », immense succès immédiat critique et public paru en 2005, a obtenu cinq prix, dont le Prix Décembre, a été salué par la presse de tous les pays. Depuis 2017, il produit et anime l'émission "Personnages en personne". En janvier 2019, il publie son 26e livre « Chambord-des-Songes » chez Flammarion et ce même mois, s’étant porté candidat en 2018 à l’Académie française au fauteuil de Michel Déon, il échoue à cette 3e élection. Aucun candidat n’ayant obtenu la majorité, l’élection est blanche et reportée.
Charles DANTZIG, de son vrai nom Patrick Lefebvre, né à Tarbes le 7 octobre 1961, est l'auteur d'une vingtaine de livres, alternant romans, essais et recueils de poésies. Parmi ses grandes admirations figurent Fitzgerald, Joyce et Wilde, dont il s'est fait l'enthousiaste traducteur. Il est issu d'une famille de professeurs de médecine. Après le bac, il suit des études de droit à Toulouse. Il obtient son doctorat de droit avec une thèse soutenue sur le sujet :« les libertés de l'air », une étude sur les droits de trafic que les États accordent aux compagnies aériennes. Une fois diplômé, il décide de monter à Paris où il entame des carrières parallèles d'auteur - en 1990, il publie son essai sur Remy de Gourmont (Le Rocher) - et d'éditeur (Les Belles Lettres, puis Grasset). Il est l'auteur de plusieurs romans, dont « Nos vies hâtives » (Grasset, 2001, prix Jean Freustié et prix Roger Nimier) et « Un film d'amour » (Grasset, 2003), et d'essais comme « La guerre du cliché » (Les Belles Lettres, 1998). À seulement vingt-huit ans, il fait donc paraître un essai « Remy de Gourmont, Cher Vieux Daim ! » (Le Rocher, 1990), suivi de son premier recueil de poésies, « Le chauffeur est toujours seul » (La Différence). Il devient éditeur aux Belles Lettres, où il a créé et dirigé trois collections : « Brique » pour la littérature contemporaine, « Eux & nous » où des écrivains français parlent d'auteurs de l'antiquité classique et « Trésors de la nouvelle » au titre assez évocateur. Il a publié les œuvres quasi complètes de Marcel Schwob (Œuvres, Les Belles Lettres) et plusieurs anthologies de poésie, comme l'Anthologie de la poésie symboliste, l'Anthologie de la poésie grecque classique, une anthologie des poésies de Voltaire. Ses premiers essais paraissent aux Belles Lettres, entre autres « Il n'y a pas d'Indochine » en 1995 et « La Guerre du cliché » en 1998 ; ainsi que ses recueils de poésies : « Que le siècle commence » en 1996 (récompensé par le prix Paul Verlaine), « Ce qui se passe vraiment dans les toiles de Jouy » en 1999, « À quoi servent les avions ? » en 2001, où, avant les attentats du 11 septembre, il imagine la destruction des tours jumelles. Une première anthologie de ses poèmes paraîtra en 2003 sous le titre de « En souvenir des long-courriers ». Son premier roman, « Confitures de crimes » (en référence à un vers de H.J.-M. Levet : Le soleil se couche en des confitures de crimes), paraît aux Belles Lettres en 1993. Il est ensuite éditeur chez Grasset où il dirige la collection des « Cahiers rouges », dont il renouvelle le catalogue en y faisant entrer des livres "culte" comme « L'Horizon chimérique » de Jean de La Ville de Mirmont ou le « J'adore » de Jean Desbordes, ainsi que de grands mémorialistes et diaristes du XXe siècle, comme Harold Nicolson, George Moore et Robert de Saint Jean. Il est l'éditeur d'Adrien Goetz et de sa fameuse série des Intrigues (Intrigue à l'anglaise, Intrigue à Versailles). Ayant convaincu Dany Laferrière de recommencer à écrire, il publie son roman « L'énigme du retour », qui reçoit le prix Médicis 2009. En 2005, il publie son « Dictionnaire égoïste de la littérature française », son plus grand succès. De mars 2006 à mars 2008, il a signé l'épilogue de chaque dossier du Magazine Littéraire. En janvier 2009, il publie chez Grasset une nouvelle somme, son « Encyclopédie capricieuse du tout et du rien ». En 2011, il publie « Pourquoi lire ? » aux éditions Grasset. Il est l'auteur de poèmes comme « Les nageurs » et de romans comme « Histoire de l’amour et de la haine ». Partisan des liens entre la littérature et la création contemporaine, il a été commissaire associé de l'exposition d'ouverture du Centre Pompidou-Metz, "Chef-d'œuvre ?". Écrivain et éditeur chez Grasset, il dirigea les deux collections « Les Cahiers rouges » et « Le Courage », avec la revue internationale du même nom. En 2017, après un « Dictionnaire égoïste de la littérature française » aux éditions Grasset, une « Encyclopédie capricieuse du tout et du rien » et « Histoire de l’amour et de la haine », il publie dans sa maison, dans la collection Bleue de Grasset, son nouvel essai : « Traité des gestes ». Qu’est-ce qu’un geste ? De quoi est-il le prolongement ? Que disent ces gestes que tout le monde fait et que personne ne semble vraiment remarquer ? Et tout le monde a envie de comprendre ce que ces gestes veulent dire. Il interroge leur origine et leur signification et dresse l'inventaire des gestes plus ou moins quotidiens, plus ou moins habituels et plus ou moins célèbres, à partir d'observations quotidiennes et de souvenirs, mais encore de la littérature, des arts et de l'histoire. Les gestes nous échappent, et nous révèlent. Un battement de paupières. Un regard qui se détourne. Un haussement d’épaules, geste avec la langue, geste avec les mains, gestes d’adieu, fausseté du geste, gestes nationaux, gestes oubliés. Observateur attentif de ses contemporains, il décrypte leurs tics et manies, les rapprochant de leurs illustres aînés, puisés dans l'histoire, la musique, le cinéma et, bien sûr, la littérature. À l’occasion de la publication du « Traité des gestes », il a reçu le grand prix de littérature Paul Morand. Ses romans ont reçu de nombreux prix, dont le prix Décembre et le prix Duménil à l’unanimité, le Grand prix de l'Essai de l’Académie française, et le Grand prix Jean-Giono pour l'ensemble de son œuvre. Son livre : « Histoire de l'amour et de la haine » a reçu le prix Transfuge du meilleur roman français 2015. Son fameux « Dictionnaire égoïste de la littérature française », immense succès immédiat critique et public paru en 2005, a obtenu cinq prix, dont le Prix Décembre, a été salué par la presse de tous les pays. Depuis 2017, il produit et anime l'émission "Personnages en personne". En janvier 2019, il publie son 26e livre « Chambord-des-Songes » chez Flammarion et ce même mois, s’étant porté candidat en 2018 à l’Académie française au fauteuil de Michel Déon, il échoue à cette 3e élection. Aucun candidat n’ayant obtenu la majorité, l’élection est blanche et reportée.
DAVANT Jean-Pierre (1945-XXXX)
Président de la Fédération nationale de la Mutualité Française
Jean-Pierre DAVANT, né le 12 avril 1945, de parents bigourdans, il est le fils d’un directeur d’école primaire et d’une infirmière. Diplômé de l’École nationale des impôts, il a exercé comme inspecteur principal des impôts. De 1978 à 1986, il a occupé les fonctions de président de la Mutuelle nationale des agents de la Direction générale des impôts. Au sein de son administration, il contribua à la réunification qui conduira à la création de la Mutuelle des Agents des Impôts (MAI), qu’il présidera jusqu’en 1990. Président dès 1986 de la Fédération nationale des mutuelles de fonctionnaires et agents de l’État (FNMFAE), qui s’appellera deux ans plus tard Mutualité de la Fonction Publique (MFP), il aura en charge le Centre Médico-Chirurgical (CMC) de la Porte de Choisy. Il présidera la MFP de 1986 à 1992. En 1987, il créera, à partir du service d’Étude et de Recherche Appliquée du CMC, la Fondation de l’Avenir pour la Recherche Médicale Appliquée, reconnue d’utilité publique, qu’il présidera jusqu’en 2001. En 1991, il organisera le rapprochement de l’Hôpital International de l’Université de Paris avec le Centre de la Porte de Choisy, pour édifier en 1998, l’Institut Mutualiste Montsouris, dont il est à l’origine. En 1986, il fut élu vice-président et membre du comité directeur de la FNMF, dont il intégra le conseil d’administration en 1979. En juin 1992, il succèdera à René Teulade, nommé ministre des Affaires sociales et de l’intégration, à la présidence de la FNMF. La Mutualité française protège vingt-cinq millions de personnes en France et représente le premier mouvement social du pays. Il sera réélu à la tête de la FNMF en 1998, puis en juin 2004 jusqu’en 2010. En juin 2011, après avoir quitté en décembre 2010 la FNMF, qu’il avait présidée durant dix-huit ans, il prendra la présidence de la Mutuelle des sportifs (MDS). Il avait accepté ce poste au nom de son engagement dans le monde sportif. En 2011, amateur de sport, ex-joueur de rugby, il prit la présidence du Tarbes Pyrénées Rugby (TPR), apportant de par ses relations, de gros sponsors nationaux comme la Matmut, Essilor, la Mutualité Française et dont il démissionnera en 2016, ayant en 2013 passé la main à Antoine Nunès. En février 2013, il démissionnera de la présidence de la Mutuelle des sportifs (MDS). Il fut également P-DG de l’IMAPS, une société anonyme créée en octobre 2010 par la FNMF, à l’issue de son congrès de 2009, pour valoriser l’apport de l’activité physique pour la santé, dans le cadre notamment des maladies chroniques. Cette création lui permettant de réunir ses deux « passions » à travers la promotion de la santé par l’activité physique et sportive. Membre du premier Conseil national du sida, il préside depuis 2010 le conseil de surveillance de la Fondation Gustave Roussy de recherche sur le cancer, succédant à Simone Veil. En 2001, il présida le Comité National de liaison des activités mutualistes, coopératives et associatives (CNLAMCA), devenu en octobre 2001, le CEGES (Conseil des Entreprises et des Groupements de l’Économie Sociale). Il fut également membre du Comité directeur de l’Association Internationale de la Mutualité (AIM), membre du bureau du Conseil économique et social et de la commission des comptes de la santé. Il fut également vice-président de la Matmut. En 1994, lors de son congrès national à Bayonne, la Mutualité Française élabora une « charte pour la protection sociale en l’an 2000 ». Les congrès de Lille (1997) et Paris (2000) confirmèrent un mouvement en marche pour affronter ses réformes internes et celles qui s’imposaient à la société française tout entière pour préserver un système de santé performant, accessible à tous. Ses réformes internes avaient été initiées par l’application des directives européennes à la Mutualité Française. En 2001, elles avaient conduit à une réécriture du Code de la Mutualité. FNMF et FMF (Fédération des mutuelles de France), sœurs ennemies depuis 1976, y avaient collaboré étroitement. Les deux fédérations ensemble avaient réussi à surmonter cette difficulté et se trouvèrent à nouveau réunies. En juin 2003, lors du XXXVIIème congrès de la Mutualité à Toulouse, en présence de Philippe Douste-Blazy, il proposa aux congressistes le texte d’une résolution présentant vingt-cinq mesures concrètes destinées à « sauver la Sécurité sociale » et à réduire les inégalités de santé. Elle fut votée à l’unanimité. Depuis, campagnes de presse et mobilisations nationales diverses se succédèrent pour peser sur le gouvernement. Il positionna la Mutualité en acteur incontournable de l’un des plus grands débats nationaux de ce début du XXIème siècle. Par ailleurs, il est l’auteur de trois ouvrages : Santé, le moment de vérité (1996), Notre santé n’est pas un commerce (2000) et La Révolution médicale, écrit avec les professeurs Thomas Tursz et Guy Vallancien (2003).
Jean-Pierre DAVANT, né le 12 avril 1945, de parents bigourdans, il est le fils d’un directeur d’école primaire et d’une infirmière. Diplômé de l’École nationale des impôts, il a exercé comme inspecteur principal des impôts. De 1978 à 1986, il a occupé les fonctions de président de la Mutuelle nationale des agents de la Direction générale des impôts. Au sein de son administration, il contribua à la réunification qui conduira à la création de la Mutuelle des Agents des Impôts (MAI), qu’il présidera jusqu’en 1990. Président dès 1986 de la Fédération nationale des mutuelles de fonctionnaires et agents de l’État (FNMFAE), qui s’appellera deux ans plus tard Mutualité de la Fonction Publique (MFP), il aura en charge le Centre Médico-Chirurgical (CMC) de la Porte de Choisy. Il présidera la MFP de 1986 à 1992. En 1987, il créera, à partir du service d’Étude et de Recherche Appliquée du CMC, la Fondation de l’Avenir pour la Recherche Médicale Appliquée, reconnue d’utilité publique, qu’il présidera jusqu’en 2001. En 1991, il organisera le rapprochement de l’Hôpital International de l’Université de Paris avec le Centre de la Porte de Choisy, pour édifier en 1998, l’Institut Mutualiste Montsouris, dont il est à l’origine. En 1986, il fut élu vice-président et membre du comité directeur de la FNMF, dont il intégra le conseil d’administration en 1979. En juin 1992, il succèdera à René Teulade, nommé ministre des Affaires sociales et de l’intégration, à la présidence de la FNMF. La Mutualité française protège vingt-cinq millions de personnes en France et représente le premier mouvement social du pays. Il sera réélu à la tête de la FNMF en 1998, puis en juin 2004 jusqu’en 2010. En juin 2011, après avoir quitté en décembre 2010 la FNMF, qu’il avait présidée durant dix-huit ans, il prendra la présidence de la Mutuelle des sportifs (MDS). Il avait accepté ce poste au nom de son engagement dans le monde sportif. En 2011, amateur de sport, ex-joueur de rugby, il prit la présidence du Tarbes Pyrénées Rugby (TPR), apportant de par ses relations, de gros sponsors nationaux comme la Matmut, Essilor, la Mutualité Française et dont il démissionnera en 2016, ayant en 2013 passé la main à Antoine Nunès. En février 2013, il démissionnera de la présidence de la Mutuelle des sportifs (MDS). Il fut également P-DG de l’IMAPS, une société anonyme créée en octobre 2010 par la FNMF, à l’issue de son congrès de 2009, pour valoriser l’apport de l’activité physique pour la santé, dans le cadre notamment des maladies chroniques. Cette création lui permettant de réunir ses deux « passions » à travers la promotion de la santé par l’activité physique et sportive. Membre du premier Conseil national du sida, il préside depuis 2010 le conseil de surveillance de la Fondation Gustave Roussy de recherche sur le cancer, succédant à Simone Veil. En 2001, il présida le Comité National de liaison des activités mutualistes, coopératives et associatives (CNLAMCA), devenu en octobre 2001, le CEGES (Conseil des Entreprises et des Groupements de l’Économie Sociale). Il fut également membre du Comité directeur de l’Association Internationale de la Mutualité (AIM), membre du bureau du Conseil économique et social et de la commission des comptes de la santé. Il fut également vice-président de la Matmut. En 1994, lors de son congrès national à Bayonne, la Mutualité Française élabora une « charte pour la protection sociale en l’an 2000 ». Les congrès de Lille (1997) et Paris (2000) confirmèrent un mouvement en marche pour affronter ses réformes internes et celles qui s’imposaient à la société française tout entière pour préserver un système de santé performant, accessible à tous. Ses réformes internes avaient été initiées par l’application des directives européennes à la Mutualité Française. En 2001, elles avaient conduit à une réécriture du Code de la Mutualité. FNMF et FMF (Fédération des mutuelles de France), sœurs ennemies depuis 1976, y avaient collaboré étroitement. Les deux fédérations ensemble avaient réussi à surmonter cette difficulté et se trouvèrent à nouveau réunies. En juin 2003, lors du XXXVIIème congrès de la Mutualité à Toulouse, en présence de Philippe Douste-Blazy, il proposa aux congressistes le texte d’une résolution présentant vingt-cinq mesures concrètes destinées à « sauver la Sécurité sociale » et à réduire les inégalités de santé. Elle fut votée à l’unanimité. Depuis, campagnes de presse et mobilisations nationales diverses se succédèrent pour peser sur le gouvernement. Il positionna la Mutualité en acteur incontournable de l’un des plus grands débats nationaux de ce début du XXIème siècle. Par ailleurs, il est l’auteur de trois ouvrages : Santé, le moment de vérité (1996), Notre santé n’est pas un commerce (2000) et La Révolution médicale, écrit avec les professeurs Thomas Tursz et Guy Vallancien (2003).
DE GERMAY Olivier (1960-XXXX)
Archevêque de Lyon et ancien capitaine au 1er régiment de Hussards parachutistes de Tarbes
Olivier DE GERMAY, né le 18 septembre 1960 à Tours, il présente l’originalité d'avoir été militaire comme son père pendant dix ans. Avant d’embrasser la prêtrise, il était officier au 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes et participe notamment à la première Guerre du Golfe, au Koweït. Il est le troisième d'une fratrie de cinq enfants. Fils de Christian de Germay, général de division, commandeur de la Légion d'honneur, et de Claude Bullier. Après des études en classes préparatoires au Prytanée national militaire de La Flèche, il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan (promotion Grande Armée, 1981-1983), d’où il en est sorti officier en 1983 avec un diplôme d'ingénieur militaire. À sa sortie de l’école spéciale militaire, il choisira l’arme blindée et cavalerie et servira comme officier au prestigieux 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes. Prenant vite du galon et devenu officier au sein du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, il a notamment servi au Tchad, en Centrafrique, en Irak et au Koweït. Doté de facilités intellectuelles indéniables, n’ayant peur de rien, grand sportif il a le goût du risque, ce qui l’a entraîné à l’époque où il était à Tarbes, à escalader la face nord du Vignemale. Parachutiste, parapentiste et excellent jockey amateur, il faisait des courses d’obstacles et d’endurance à moto. C'est au cœur de l'Afrique qu'il perçoit en lui l'écho d'un appel. "J'ai vécu quelques jours dans le désert. J'y ai rencontré des gens qui vivaient avec trois fois rien et qui étaient plus heureux que moi. Des gens qui exhalaient une paix intérieure, alors que j'étais aux prises avec des sensations diffuses de mal-être", s'est-il souvenu en 2012 auprès de Corse Matin avant de poursuivre : "J'ai pris brutalement conscience qu'en menant une vie centrée sur moi-même, je m'éloignais de l'essentiel. À ce moment-là, je ne pensais pas devenir prêtre, j'avais seulement le désir irrépressible de changer de vie…" Ce séjour dans le désert ne suffit donc pas à en faire un religieux mais dès son retour en France à la Toussaint 1990, il accomplit une retraite entre les murs de l'abbaye bénédictine de Fontgombault. Il tranche, ou plutôt qu'on l'aide à trancher. "C'est là que le Seigneur m'attendait. Le troisième jour, le moine avec qui j'avais beaucoup parlé m'a dit que j'avais la vocation". Olivier de Germay est entré tard au séminaire. C’est à 30 ans qu’il découvre sa vocation et rejoint en 1991 le Séminaire de Paray-le-Monial, puis le Séminaire universitaire Pie XI et l'Institut catholique à Toulouse, et enfin le Séminaire français de Rome. Le 17 mai 1998, jour de son ordination sacerdotale, nombreux sont ses camarades capitaines présents dans l’église. Mais passé son ordination de prêtre ce 17 mai 1998 auprès de l'archidiocèse de Toulouse, il obtient une licence de théologie morale à l'Institut pontifical Jean-Paul II de Rome en 1999. Ensuite il a connu une trajectoire météorique exerçant divers ministères dans le diocèse de Toulouse : vicaire puis curé de Castanet-Tolosan entre 1999 et 2006, aumônier diocésain des Guides de France en parallèle entre 1999 et 2001, doyen de la zone "Banlieues-Sud" de Toulouse entre 2003 et 2006, il est ensuite prêtre de Beauzelle jusqu'en 2012 et vicaire épiscopal (2004-2012) dans le diocèse de Toulouse en charge des banlieues, professeur de théologie sacramentelle et de la famille à l’Institut catholique de Toulouse, doyen de Blagnac (2009-2012). Jusqu’ici vicaire épiscopal, le 24 juin 2012, il est nommé à 52 ans évêque d'Ajaccio par le pape Benoît XVI succédant comme évêque de ce diocèse à Monseigneur Jean-Luc Brunin, nommé évêque du Havre. Ainsi en 2012, celui qui a aussi été désigné doyen de Blagnac quitte la Haute-Garonne pour Ajaccio et sa première mitre. Il reçoit la consécration épiscopale le 14 avril 2012 des mains de Monseigneur Georges Pontier, archevêque de Marseille, au cours d'une cérémonie à Ajaccio qui réunit environ trois mille personnes. C'est la deuxième consécration d'un évêque en titre sur le sol corse depuis 1802. À l'échelon national, il intègre la commission pour la catéchèse et le catéchuménat (la préparation à la confirmation pour les adultes déjà baptisés) mais aussi le groupe de travail consacré aux réflexions bioéthiques. Pour mémoire, Mgr André Lacrampe, né à Agos-Vidalos dans les Hautes-Pyrénées, et qui figure sur ce site, fut également évêque d’Ajaccio de 1995 à 2003 avant d’être nommé le 13 juin 2003, archevêque de Besançon, par le pape Jean-Paul II. Le 22 octobre 2020, le pape François a nommé, Monseigneur Olivier de Germay, le discret évêque de Corse, à la tête de l’archidiocèse de Lyon, succédant ainsi au cardinal Barbarin. Le nouveau primat des Gaules prendra possession de son siège en la cathédrale Saint-Jean, appelée aussi Primatiale St Jean, le 20 décembre 2020, occupant désormais l’une des fonctions les plus importantes et convoitées de l’Église de France. Monseigneur Olivier de Germay a toujours été ferme sur les questions sociétales et avait participé notamment à la grande "manif pour tous" du 13 janvier 2013. Son frère Benoît de Germay est neurochirurgien à la clinique de l’Union à Saint-Jean (31).
Olivier DE GERMAY, né le 18 septembre 1960 à Tours, il présente l’originalité d'avoir été militaire comme son père pendant dix ans. Avant d’embrasser la prêtrise, il était officier au 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes et participe notamment à la première Guerre du Golfe, au Koweït. Il est le troisième d'une fratrie de cinq enfants. Fils de Christian de Germay, général de division, commandeur de la Légion d'honneur, et de Claude Bullier. Après des études en classes préparatoires au Prytanée national militaire de La Flèche, il intègre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr à Coëtquidan (promotion Grande Armée, 1981-1983), d’où il en est sorti officier en 1983 avec un diplôme d'ingénieur militaire. À sa sortie de l’école spéciale militaire, il choisira l’arme blindée et cavalerie et servira comme officier au prestigieux 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes. Prenant vite du galon et devenu officier au sein du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, il a notamment servi au Tchad, en Centrafrique, en Irak et au Koweït. Doté de facilités intellectuelles indéniables, n’ayant peur de rien, grand sportif il a le goût du risque, ce qui l’a entraîné à l’époque où il était à Tarbes, à escalader la face nord du Vignemale. Parachutiste, parapentiste et excellent jockey amateur, il faisait des courses d’obstacles et d’endurance à moto. C'est au cœur de l'Afrique qu'il perçoit en lui l'écho d'un appel. "J'ai vécu quelques jours dans le désert. J'y ai rencontré des gens qui vivaient avec trois fois rien et qui étaient plus heureux que moi. Des gens qui exhalaient une paix intérieure, alors que j'étais aux prises avec des sensations diffuses de mal-être", s'est-il souvenu en 2012 auprès de Corse Matin avant de poursuivre : "J'ai pris brutalement conscience qu'en menant une vie centrée sur moi-même, je m'éloignais de l'essentiel. À ce moment-là, je ne pensais pas devenir prêtre, j'avais seulement le désir irrépressible de changer de vie…" Ce séjour dans le désert ne suffit donc pas à en faire un religieux mais dès son retour en France à la Toussaint 1990, il accomplit une retraite entre les murs de l'abbaye bénédictine de Fontgombault. Il tranche, ou plutôt qu'on l'aide à trancher. "C'est là que le Seigneur m'attendait. Le troisième jour, le moine avec qui j'avais beaucoup parlé m'a dit que j'avais la vocation". Olivier de Germay est entré tard au séminaire. C’est à 30 ans qu’il découvre sa vocation et rejoint en 1991 le Séminaire de Paray-le-Monial, puis le Séminaire universitaire Pie XI et l'Institut catholique à Toulouse, et enfin le Séminaire français de Rome. Le 17 mai 1998, jour de son ordination sacerdotale, nombreux sont ses camarades capitaines présents dans l’église. Mais passé son ordination de prêtre ce 17 mai 1998 auprès de l'archidiocèse de Toulouse, il obtient une licence de théologie morale à l'Institut pontifical Jean-Paul II de Rome en 1999. Ensuite il a connu une trajectoire météorique exerçant divers ministères dans le diocèse de Toulouse : vicaire puis curé de Castanet-Tolosan entre 1999 et 2006, aumônier diocésain des Guides de France en parallèle entre 1999 et 2001, doyen de la zone "Banlieues-Sud" de Toulouse entre 2003 et 2006, il est ensuite prêtre de Beauzelle jusqu'en 2012 et vicaire épiscopal (2004-2012) dans le diocèse de Toulouse en charge des banlieues, professeur de théologie sacramentelle et de la famille à l’Institut catholique de Toulouse, doyen de Blagnac (2009-2012). Jusqu’ici vicaire épiscopal, le 24 juin 2012, il est nommé à 52 ans évêque d'Ajaccio par le pape Benoît XVI succédant comme évêque de ce diocèse à Monseigneur Jean-Luc Brunin, nommé évêque du Havre. Ainsi en 2012, celui qui a aussi été désigné doyen de Blagnac quitte la Haute-Garonne pour Ajaccio et sa première mitre. Il reçoit la consécration épiscopale le 14 avril 2012 des mains de Monseigneur Georges Pontier, archevêque de Marseille, au cours d'une cérémonie à Ajaccio qui réunit environ trois mille personnes. C'est la deuxième consécration d'un évêque en titre sur le sol corse depuis 1802. À l'échelon national, il intègre la commission pour la catéchèse et le catéchuménat (la préparation à la confirmation pour les adultes déjà baptisés) mais aussi le groupe de travail consacré aux réflexions bioéthiques. Pour mémoire, Mgr André Lacrampe, né à Agos-Vidalos dans les Hautes-Pyrénées, et qui figure sur ce site, fut également évêque d’Ajaccio de 1995 à 2003 avant d’être nommé le 13 juin 2003, archevêque de Besançon, par le pape Jean-Paul II. Le 22 octobre 2020, le pape François a nommé, Monseigneur Olivier de Germay, le discret évêque de Corse, à la tête de l’archidiocèse de Lyon, succédant ainsi au cardinal Barbarin. Le nouveau primat des Gaules prendra possession de son siège en la cathédrale Saint-Jean, appelée aussi Primatiale St Jean, le 20 décembre 2020, occupant désormais l’une des fonctions les plus importantes et convoitées de l’Église de France. Monseigneur Olivier de Germay a toujours été ferme sur les questions sociétales et avait participé notamment à la grande "manif pour tous" du 13 janvier 2013. Son frère Benoît de Germay est neurochirurgien à la clinique de l’Union à Saint-Jean (31).
DE LE RUE Paul-Henri (1984-XXXX)
Snowboarder médaillé olympique
Paul-Henri DE LE RUE, alias "Polo", né le 17 avril 1984 à Lannemezan, est un spécialiste du snowboardcross. Il a 8 ans lorsqu'il découvre le snowboard. En 2004, il devient champion du monde junior. Deux ans plus tard, en 2006, aux Jeux olympiques de Turin, il remporte la médaille de bronze dans cette discipline. Il est six fois sur le podium lors de différentes étapes de coupes du Monde, entre 2005 et 2011. En 2010, aux JO de Vancouver au Canada, il obtiendra la 25e place. Cette même année, il intègrera le dispositif Athlètes SNCF à Toulouse, en tant que chargé de communication. En contrat d'insertion professionnelle, il rejoint ainsi les 24 athlètes de haut niveau déjà en poste dans l'entreprise, dont son frère. Son palmarès : en 2004, médaille d'or Junior ; en 2006, à 21 ans, médaillé de bronze en snowboardcross aux JO de Turin en Italie ; en 2007, il est 5e au Championnat du monde à Arosa en Suisse. Il aura remporté 2 médailles d’argent et 4 médailles de bronze en coupe du Monde, 1 médaille de bronze en coupe d’Europe en 2004 à Moelltaler Gletscher en Autriche et il aura été trois fois médaillé d’argent (2006, 2012, 2013) en Championnat de France. En 2014, aux JO de Sotchi, un mois après un grave accident, il décrochera une 4e place héroïque en finale du snowboardcross. Une performance exceptionnelle, qui viendra compléter son histoire olympique débutée par une médaille à Turin. En 2014, alors qu'il participait à une manche de la coupe du Monde de snowboardcross à Vallnord en Andorre, il avait lourdement chuté et avait dû être placé en coma artificiel au CHU de Toulouse. Du coma aux Jeux, il y avait 34 jours, et soutenu par sa compagne, il releva le défi de disputer ces JO. En 2015, il mettra un terme à sa carrière de sportif de haut niveau. Il se lancera alors dans une carrière de conférencier dans le monde du sport et en entreprise inspirée par son propre parcours et son envie d'aider : « de l'émotion à la performance », intitulé des conférences qu’il anime, se servant de ses expériences sportives. En tant qu'athlète, il ne fut jamais le meilleur techniquement ou physiquement, mais avait très souvent su faire de ses émotions un levier de performance. La gestion du doute, du changement, de l'imprévu, du risque et de la motivation sont des thèmes qui jalonnent sa réflexion. Lors de ses conférences, il part de l'émotion pour arriver à une performance individuelle et collective. Et dans ses débats il explique que « dépasser ses peurs, c’est oser être soi-même ». Il n’en oublie pas ses premiers amours puisqu’il organise aussi des séjours " freeride " dans les Pyrénées. En 2017, il participa aux deux premières étapes du World Tour de free-ride, une discipline dans laquelle son frère Xavier avait été cinq fois champion du monde, sur les lieux même de son accident en Andorre. Chez les De Le Rue, à Saint-Lary, on ne compte plus les titres de champions de Xavier, François, Sabine, Henri et Victor, les enfants de Christiane et Thierry De Le Rue, commerçants d'articles de sports dans la station auroise. Victor l'un des meilleurs spécialistes mondiaux du snowboard backcountry, champion de France cadet en free-style, Xavier snowboardeur multiple champion du monde en snowboard cross et free-ride, Sabine elle aussi titrée en 1998 vice-championne du monde cadette et François l'aîné du clan vainqueur en 2001 du Grand Raid Chamonix de free-ride. Aujourd’hui, conférencier et coach, Paul-Henri De Le Rue propose des outils de développement personnel pour définir et atteindre ses objectifs, gagner en leadership. En un mot, devenir une meilleure personne. Voici le récit d’une histoire hors norme , celle de l’aventure olympique, gravée dans un livre écrit par Claire Benoit, intitulé « Paul-Henri De Le Rue - Aller au bout de ses rêves – de l’émotion à la performance », paru le 17 décembre 2019, chez Atlantica Editions.
Paul-Henri DE LE RUE, alias "Polo", né le 17 avril 1984 à Lannemezan, est un spécialiste du snowboardcross. Il a 8 ans lorsqu'il découvre le snowboard. En 2004, il devient champion du monde junior. Deux ans plus tard, en 2006, aux Jeux olympiques de Turin, il remporte la médaille de bronze dans cette discipline. Il est six fois sur le podium lors de différentes étapes de coupes du Monde, entre 2005 et 2011. En 2010, aux JO de Vancouver au Canada, il obtiendra la 25e place. Cette même année, il intègrera le dispositif Athlètes SNCF à Toulouse, en tant que chargé de communication. En contrat d'insertion professionnelle, il rejoint ainsi les 24 athlètes de haut niveau déjà en poste dans l'entreprise, dont son frère. Son palmarès : en 2004, médaille d'or Junior ; en 2006, à 21 ans, médaillé de bronze en snowboardcross aux JO de Turin en Italie ; en 2007, il est 5e au Championnat du monde à Arosa en Suisse. Il aura remporté 2 médailles d’argent et 4 médailles de bronze en coupe du Monde, 1 médaille de bronze en coupe d’Europe en 2004 à Moelltaler Gletscher en Autriche et il aura été trois fois médaillé d’argent (2006, 2012, 2013) en Championnat de France. En 2014, aux JO de Sotchi, un mois après un grave accident, il décrochera une 4e place héroïque en finale du snowboardcross. Une performance exceptionnelle, qui viendra compléter son histoire olympique débutée par une médaille à Turin. En 2014, alors qu'il participait à une manche de la coupe du Monde de snowboardcross à Vallnord en Andorre, il avait lourdement chuté et avait dû être placé en coma artificiel au CHU de Toulouse. Du coma aux Jeux, il y avait 34 jours, et soutenu par sa compagne, il releva le défi de disputer ces JO. En 2015, il mettra un terme à sa carrière de sportif de haut niveau. Il se lancera alors dans une carrière de conférencier dans le monde du sport et en entreprise inspirée par son propre parcours et son envie d'aider : « de l'émotion à la performance », intitulé des conférences qu’il anime, se servant de ses expériences sportives. En tant qu'athlète, il ne fut jamais le meilleur techniquement ou physiquement, mais avait très souvent su faire de ses émotions un levier de performance. La gestion du doute, du changement, de l'imprévu, du risque et de la motivation sont des thèmes qui jalonnent sa réflexion. Lors de ses conférences, il part de l'émotion pour arriver à une performance individuelle et collective. Et dans ses débats il explique que « dépasser ses peurs, c’est oser être soi-même ». Il n’en oublie pas ses premiers amours puisqu’il organise aussi des séjours " freeride " dans les Pyrénées. En 2017, il participa aux deux premières étapes du World Tour de free-ride, une discipline dans laquelle son frère Xavier avait été cinq fois champion du monde, sur les lieux même de son accident en Andorre. Chez les De Le Rue, à Saint-Lary, on ne compte plus les titres de champions de Xavier, François, Sabine, Henri et Victor, les enfants de Christiane et Thierry De Le Rue, commerçants d'articles de sports dans la station auroise. Victor l'un des meilleurs spécialistes mondiaux du snowboard backcountry, champion de France cadet en free-style, Xavier snowboardeur multiple champion du monde en snowboard cross et free-ride, Sabine elle aussi titrée en 1998 vice-championne du monde cadette et François l'aîné du clan vainqueur en 2001 du Grand Raid Chamonix de free-ride. Aujourd’hui, conférencier et coach, Paul-Henri De Le Rue propose des outils de développement personnel pour définir et atteindre ses objectifs, gagner en leadership. En un mot, devenir une meilleure personne. Voici le récit d’une histoire hors norme , celle de l’aventure olympique, gravée dans un livre écrit par Claire Benoit, intitulé « Paul-Henri De Le Rue - Aller au bout de ses rêves – de l’émotion à la performance », paru le 17 décembre 2019, chez Atlantica Editions.
DEGOIS Françoise (1964-XXXX)
Journaliste, conseillère politique, écrivain
Françoise DEGOIS est née le 22 juin 1964 à Lourdes. En 1992, devenue journaliste, elle entre à France Inter, chargée de suivre l'actualité du PS, et elle avait d’ailleurs eu la primauté médiatique sur la séparation du couple Ségolène Royal – François Hollande en 2007. Après avoir pris fait et cause pour Laurent Fabius au moment du référendum sur la Constitution européenne, en 2005, Françoise découvre Ségolène Royal, candidate à la candidature socialiste pour l'élection présidentielle de 2007. Pendant la campagne présidentielle, Françoise Degois ne cache pas son enthousiasme à la fin des meetings, qu'elle couvre pratiquement tous. Et, depuis plus de deux ans, dans ses reportages comme dans le livre d'entretiens qu'elle a écrit avec l'ex-candidate, « Femme debout, éditions Denoël, 2009 », elle ne fait pas mystère de son admiration, ni de sa bienveillance pour la présidente de Poitou-Charentes. Après dix ans à France Inter, où elle assurait des fonctions de chroniqueuse politique et de grande reporter, en charge du PS, il n'est pas surprenant que le 16 novembre 2009 elle rejoigne le cabinet de Ségolène Royal, au titre de "conseillère spéciale au cabinet de la présidence". Elle sera notamment chargée de mettre en place les politiques de civilisations sur lesquelles l'Institut de Recherche Edgar Morin, implanté à Poitiers, a fait de nombreuses propositions. "Une intellectuelle très brillante et très cultivée", dira d’elle Ségolène Royal le 17 novembre 2019, sur Canal +. "Quelqu'un de bien", confirmera-t-elle à L'Express. Cette fonction de conseillère soulèvera bien des critiques dans la presse pointant du doigt la proximité de la journaliste avec certains politiques. Un ralliement susceptible de renforcer les doutes sur l'étanchéité entre médias et politiques. Sa carrière à France Inter lui avait déjà permis en effet de suivre la campagne de Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle de 2007 et, par la suite, d'écrire un livre d'entretiens avec cette dernière, ex-candidate PS à la présidentielle. Au début du quinquennat de François Hollande, elle a été la conseillère politique de Guillaume Garot, un proche de Ségolène Royal, ministre délégué à l'Agroalimentaire dans le gouvernement Ayrault. Elle est une des participantes, particulièrement active, de l'émission « Les Grandes Gueules » sur RMC. Elle participe également à l'émission « Langue de bois s'abstenir » sur la chaîne TNT D8. En 2016, avec Romain Goguelin, elle réalise un documentaire sur Najat Vallaud-Belkacem, « La discrète ambitieuse », diffusé sur LCP. Le 31 août 2017, elle intègre l'émission « On refait le monde » sur RTL. Elle participe aussi à l'émission « Le débat » sur LCI. Elle est notamment l’auteure de « Quelle histoire ! Ségolène Royal et François Hollande » paru chez Plon, le 3 juillet 2014, et de « Il faut imaginer Sisyphe heureux - Les 100 derniers jours de François Hollande » paru aux Éditions de l'Observatoire, le 7 juin 2017.
Françoise DEGOIS est née le 22 juin 1964 à Lourdes. En 1992, devenue journaliste, elle entre à France Inter, chargée de suivre l'actualité du PS, et elle avait d’ailleurs eu la primauté médiatique sur la séparation du couple Ségolène Royal – François Hollande en 2007. Après avoir pris fait et cause pour Laurent Fabius au moment du référendum sur la Constitution européenne, en 2005, Françoise découvre Ségolène Royal, candidate à la candidature socialiste pour l'élection présidentielle de 2007. Pendant la campagne présidentielle, Françoise Degois ne cache pas son enthousiasme à la fin des meetings, qu'elle couvre pratiquement tous. Et, depuis plus de deux ans, dans ses reportages comme dans le livre d'entretiens qu'elle a écrit avec l'ex-candidate, « Femme debout, éditions Denoël, 2009 », elle ne fait pas mystère de son admiration, ni de sa bienveillance pour la présidente de Poitou-Charentes. Après dix ans à France Inter, où elle assurait des fonctions de chroniqueuse politique et de grande reporter, en charge du PS, il n'est pas surprenant que le 16 novembre 2009 elle rejoigne le cabinet de Ségolène Royal, au titre de "conseillère spéciale au cabinet de la présidence". Elle sera notamment chargée de mettre en place les politiques de civilisations sur lesquelles l'Institut de Recherche Edgar Morin, implanté à Poitiers, a fait de nombreuses propositions. "Une intellectuelle très brillante et très cultivée", dira d’elle Ségolène Royal le 17 novembre 2019, sur Canal +. "Quelqu'un de bien", confirmera-t-elle à L'Express. Cette fonction de conseillère soulèvera bien des critiques dans la presse pointant du doigt la proximité de la journaliste avec certains politiques. Un ralliement susceptible de renforcer les doutes sur l'étanchéité entre médias et politiques. Sa carrière à France Inter lui avait déjà permis en effet de suivre la campagne de Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle de 2007 et, par la suite, d'écrire un livre d'entretiens avec cette dernière, ex-candidate PS à la présidentielle. Au début du quinquennat de François Hollande, elle a été la conseillère politique de Guillaume Garot, un proche de Ségolène Royal, ministre délégué à l'Agroalimentaire dans le gouvernement Ayrault. Elle est une des participantes, particulièrement active, de l'émission « Les Grandes Gueules » sur RMC. Elle participe également à l'émission « Langue de bois s'abstenir » sur la chaîne TNT D8. En 2016, avec Romain Goguelin, elle réalise un documentaire sur Najat Vallaud-Belkacem, « La discrète ambitieuse », diffusé sur LCP. Le 31 août 2017, elle intègre l'émission « On refait le monde » sur RTL. Elle participe aussi à l'émission « Le débat » sur LCI. Elle est notamment l’auteure de « Quelle histoire ! Ségolène Royal et François Hollande » paru chez Plon, le 3 juillet 2014, et de « Il faut imaginer Sisyphe heureux - Les 100 derniers jours de François Hollande » paru aux Éditions de l'Observatoire, le 7 juin 2017.
DELÈGUE Albert (1963-1995)
Mannequin de renommée internationale
Albert DELÈGUE, né le 2 mai 1963 à Rambouillet et mort le 14 avril 1995, à l’âge de 31ans, à l'hôpital Purpan de Toulouse. Issu d'une famille de trois enfants, il passe son enfance à Mérilheu, un petit village situé à côté de Bagnères-de-Bigorre. Jeune, il était du genre timide et n’avait rien d’un play-boy. Plutôt petit et pas du tout musclé. Après avoir commencé un BTS d’informatique, il bifurque vers le monitorat de ski. Pour qui a toujours vécu à Mérilheu, dans les Pyrénées, les sports d’hiver n’ont rien d’exceptionnel. Passionné de sports de glisse, tels que le ski alpin, le ski nautique, le surf et le rafting, le jeune homme se destinait à une carrière de moniteur de ski. Mais en 1989, accompagnant à Paris un ami au casting organisé par la marque de cosmétiques Bourgeois, quelques tests photo suffiront à le lancer dans le mannequinat. Deux jours après la séance, il décroche son premier contrat publicitaire. À l'âge de 26 ans, il représente les parfums Bourgeois. En 1990, il pose en couverture du magazine "Perfect", le premier mensuel de mode à le mettre à l’honneur. S'ensuit une carrière internationale, durant laquelle il prête son image aux campagnes publicitaires de Calvin Klein, Gianni Versace, Sonia Rykiel, Daniel Hechter, Kenzo, Chevignon, Morgan, Blanc-Bleu, Valentino, Iceberg, René Lezard et Giorgio Armani, qui en fait le mannequin vedette de son eau de toilette homme. À partir de 1991 et jusqu'à sa mort, il sera l'égérie d'Armani. Il était avec Werner Schreyer, Marcus Schenkenberg, Cameron Alborzian, Greg Hansen ou encore Alain Gossuin, l'un des top models masculins les plus célèbres de l'agence Success dans les années 1990. Il avait travaillé pour l'agence Success et IPS Models. Deux livres lui sont consacrés : "Albert tel qu'en lui-même" de Maja et Jacques Delègue, et "Albert Delègue le Magnifique", une biographie de Jean-Pierre Alaux " qui décrit la trajectoire d'un gamin un peu trop beau qui a grandi un peu trop vite et qui est mort beaucoup trop tôt. Il n’était pas très grand 1m75, assez mince, et si vous l'aviez croisé et bien vous ne l'auriez sûrement pas reconnu. C’était aussi quelqu’un qui avait su faire rêver, tout en restant simple, agréable et joyeux. Quelqu’un de très gentil, de très humain, d’adorable. C'était avant tout une belle âme avant d'être un bel homme. Car, ce n'était pas que sa beauté extérieure qui rayonnait, mais bien celle qui jaillissait de lui. Il avait apporté du bien-être autour de lui. La gent féminine en était folle. C’était un beau mec et toutes bien sûr en étaient fan. Elles "bavaient" devant les posters d'Albert. Il fut l’un des plus beaux garçons et top models du monde. Il deviendra fatalement le volage fiancé de quelques copines top models et d’une actrice connue, demoiselles qui ont la réputation de ne pas avoir mauvais goût. Il se disait profondément polygame mais il n’aimait qu’une femme à la fois. Il avait eu le temps de chanter une unique chanson que l'on retrouvait en générique du premier film de Karl Zéro, en tant que metteur en scène, quelques temps avant sa mort ("la Femme-Tronc"). Il serait mort suite à un accident, alors qu'il faisait du jet-ski au Portugal, victime ensuite d'une rupture d'anévrisme ou d’un traumatisme crânien. Le 2 août 1994, jour de l’accident, il sera rapatrié et hospitalisé à Toulouse. Rééduqué par un kinésithérapeute, il recouvre l’usage de son bras et de sa jambe. En janvier 1995, apparaissent des troubles de la vision et de la mémoire. En mars, le voilà hospitalisé de nouveau afin de subir une batterie d’examens. Il décèdera le vendredi 14 avril 1995 d’une encéphalite. D’autres causes de sa mort ont paru en 1995 dans la presse, réfutées par la maman d’Albert. Le lendemain de son décès, ses cendres ont été dispersées dans la baie de São Martinho do Porto au Portugal. Albert aura marqué le mannequinat masculin et fait le bonheur de milliers d’adolescentes sur les posters de leurs chambres. Revenant souvent dans sa région d'origine des Hautes-Pyrénées, où il parrainait notamment des manifestations sportives, Albert Delègue dispose aujourd’hui encore d'un immense capital de sympathie et de notoriété.
Albert DELÈGUE, né le 2 mai 1963 à Rambouillet et mort le 14 avril 1995, à l’âge de 31ans, à l'hôpital Purpan de Toulouse. Issu d'une famille de trois enfants, il passe son enfance à Mérilheu, un petit village situé à côté de Bagnères-de-Bigorre. Jeune, il était du genre timide et n’avait rien d’un play-boy. Plutôt petit et pas du tout musclé. Après avoir commencé un BTS d’informatique, il bifurque vers le monitorat de ski. Pour qui a toujours vécu à Mérilheu, dans les Pyrénées, les sports d’hiver n’ont rien d’exceptionnel. Passionné de sports de glisse, tels que le ski alpin, le ski nautique, le surf et le rafting, le jeune homme se destinait à une carrière de moniteur de ski. Mais en 1989, accompagnant à Paris un ami au casting organisé par la marque de cosmétiques Bourgeois, quelques tests photo suffiront à le lancer dans le mannequinat. Deux jours après la séance, il décroche son premier contrat publicitaire. À l'âge de 26 ans, il représente les parfums Bourgeois. En 1990, il pose en couverture du magazine "Perfect", le premier mensuel de mode à le mettre à l’honneur. S'ensuit une carrière internationale, durant laquelle il prête son image aux campagnes publicitaires de Calvin Klein, Gianni Versace, Sonia Rykiel, Daniel Hechter, Kenzo, Chevignon, Morgan, Blanc-Bleu, Valentino, Iceberg, René Lezard et Giorgio Armani, qui en fait le mannequin vedette de son eau de toilette homme. À partir de 1991 et jusqu'à sa mort, il sera l'égérie d'Armani. Il était avec Werner Schreyer, Marcus Schenkenberg, Cameron Alborzian, Greg Hansen ou encore Alain Gossuin, l'un des top models masculins les plus célèbres de l'agence Success dans les années 1990. Il avait travaillé pour l'agence Success et IPS Models. Deux livres lui sont consacrés : "Albert tel qu'en lui-même" de Maja et Jacques Delègue, et "Albert Delègue le Magnifique", une biographie de Jean-Pierre Alaux " qui décrit la trajectoire d'un gamin un peu trop beau qui a grandi un peu trop vite et qui est mort beaucoup trop tôt. Il n’était pas très grand 1m75, assez mince, et si vous l'aviez croisé et bien vous ne l'auriez sûrement pas reconnu. C’était aussi quelqu’un qui avait su faire rêver, tout en restant simple, agréable et joyeux. Quelqu’un de très gentil, de très humain, d’adorable. C'était avant tout une belle âme avant d'être un bel homme. Car, ce n'était pas que sa beauté extérieure qui rayonnait, mais bien celle qui jaillissait de lui. Il avait apporté du bien-être autour de lui. La gent féminine en était folle. C’était un beau mec et toutes bien sûr en étaient fan. Elles "bavaient" devant les posters d'Albert. Il fut l’un des plus beaux garçons et top models du monde. Il deviendra fatalement le volage fiancé de quelques copines top models et d’une actrice connue, demoiselles qui ont la réputation de ne pas avoir mauvais goût. Il se disait profondément polygame mais il n’aimait qu’une femme à la fois. Il avait eu le temps de chanter une unique chanson que l'on retrouvait en générique du premier film de Karl Zéro, en tant que metteur en scène, quelques temps avant sa mort ("la Femme-Tronc"). Il serait mort suite à un accident, alors qu'il faisait du jet-ski au Portugal, victime ensuite d'une rupture d'anévrisme ou d’un traumatisme crânien. Le 2 août 1994, jour de l’accident, il sera rapatrié et hospitalisé à Toulouse. Rééduqué par un kinésithérapeute, il recouvre l’usage de son bras et de sa jambe. En janvier 1995, apparaissent des troubles de la vision et de la mémoire. En mars, le voilà hospitalisé de nouveau afin de subir une batterie d’examens. Il décèdera le vendredi 14 avril 1995 d’une encéphalite. D’autres causes de sa mort ont paru en 1995 dans la presse, réfutées par la maman d’Albert. Le lendemain de son décès, ses cendres ont été dispersées dans la baie de São Martinho do Porto au Portugal. Albert aura marqué le mannequinat masculin et fait le bonheur de milliers d’adolescentes sur les posters de leurs chambres. Revenant souvent dans sa région d'origine des Hautes-Pyrénées, où il parrainait notamment des manifestations sportives, Albert Delègue dispose aujourd’hui encore d'un immense capital de sympathie et de notoriété.
DEMBARRERE Jean (1747-1828)
Général, sénateur et comte d’Empire originaire de Lourdes
Comte Jean DEMBARRERE, général de division du génie, naquit le 3 juillet 1747 à Tarbes, d’une famille noble. Son père, Jean-François Dembarrère, appartenait à une famille originaire de Lourdes. Il était avocat au parlement et premier consul à Tarbes. En 1766, son fils Jean Dembarrère entre à l’École royale du génie de Mézières et entame sa carrière militaire. Il est ingénieur militaire deux ans après, en 1768. Nommé lieutenant en 1770, il est promu capitaine en 1777. En 1792, il est nommé commandant du génie à Brest. Appelé à l’armée du Nord lors des premières hostilités, il participa de mai à juillet 1793, avec le capitaine Lauriston, à la brillante défense de Valenciennes, qui ne se rendit qu’après quarante jours de bombardement. La conduite de Dembarrère durant ce siège lui valut le grade de général de brigade en 1793, et il suivit, en cette qualité, la garnison qui fut envoyée dans la Vendée. À la bataille de Doué, le 13 septembre 1793, il organisa les savantes dispositions du champ de bataille qui permirent au général Santerre de vaincre d’Autichamp et Talmont. Promu général de division le 16 février 1795, il sert dans l’armée de l’Ouest, où il commande une division. Puis il demanda et obtint de quitter l’armée de l’Ouest. En mars 1797, il fut nommé commandant à Luxembourg, puis commandant à Metz et en 1798, il servit dans l’armée d’Angleterre (armée de l’Ouest). Pendant un bref moment au cours de l’été 1799, il servit comme commandant en chef par intérim de l’armée d’Angleterre, puis en juillet il prit le commandement de la 11e division militaire de Bordeaux, où il réprima une émeute. En mars 1800, on l’envoya à l’armée d’Italie, où il eut le commandement en chef de l’armée du Génie. Quand cette armée éprouva à son tour des revers qui l’obligèrent à se concentrer en avril-mai 1800 sur les rives du Var pour arrêter l’ennemi prêt à envahir la Provence, Dembarrère fut chargé de diriger les fortifications sur toute la ligne, et notamment celles de la tête du pont du Var, qu’il défendit sous le feu le plus meurtrier. Il seconda puissamment les efforts du général en chef Rochambeau pour repousser les Autrichiens, particulièrement dans la journée du 20 mai 1800, où les Autrichiens, repoussés par deux fois, perdirent tout espoir d’effectuer leur passage. Il fut nommé membre et commandant de la Légion d’Honneur les 11 décembre 1803 et 14 juin 1804. Dembarrère continua à servir activement, soit à l’armée, soit comme inspecteur général jusqu’au 1er février 1805, époque de son élévation à la dignité de sénateur. C’était la récompense de près de quarante ans de travaux. L’Empereur le nomma comte de l’Empire par lettres du 15 juin 1808. En 1811, il présida le collège électoral des Hautes-Pyrénées. Il revient brièvement à la vie militaire en 1812, lorsqu’il organisa une partie de la garde nationale de la 11e division militaire. On lit dans un livre intitulé : Monsieur de Talleyrand, tome IV, page 251 : « Que ce sénateur était sous l’influence du prince de Bénévent, et que, dès 1813, il était dans une conspiration ourdie contre le chef de l’Empire. » Lors des événements de 1814, il prit part aux délibérations du Sénat, qui arrêta la formation d’un gouvernement provisoire, la déchéance de Napoléon (avril 1814) et le rappel des Bourbons. Aussi, avec le retour des Bourbons, fut-il nommé chevalier de Saint-Louis et pair de France par Louis XVIII, le 4 juin 1814. Le 23 août suivant, il fut nommé grand officier de la Légion d’Honneur. Napoléon, à son retour de l’Île d’Elbe, l’éloigna de la Chambre des pairs, mais Louis XVIII le réintégra à sa place à la Chambre haute à la seconde Restauration après les Cent-Jours. À son honneur, Dembarrère refusa de voter lors du jugement du maréchal Ney, son ancien supérieur, et siégea dans les rangs des pairs dévoués à la monarchie constitutionnelle. Louis XVIII le confirma dans son titre de comte attaché à la paierie par lettres-patentes du 20 décembre 1817. Il prit rarement la parole, et mourut à Lourdes le 3 mars 1828. Son nom est gravé sur l’un des piliers nord (1re colonne) de l’Arc de Triomphe, à Paris. Une rue de Tarbes porte son nom ainsi qu’une fontaine de Lourdes. Une caserne de Tarbes porta son nom (l’ancien couvent des Ursulines, sur le site de l’actuelle cité Rothschild). Son hôtel (aux portails ornés de la Légion d’honneur) rue des Pyrénées est occupé par l’Institut Médico-Éducatif Joseph-Forgues. Ses œuvres textuelles : « Coup d'œil sur les parties diverses de la science militaire (1783) » ; « Éloge historique du maréchal de Vauban (1784) » présenté à l'Académie de Dijon en 1784 ; « Observations sur un imprimé du lieutenant-général comte de Sainte-Suzanne (1819) » ; « Projet de changements à opérer dans le système des places fortes pour les rendre véritablement utiles à la défense de la France (1819) ». Son neveu Pierre Dauzat-Dembarrère fut député de l’arrondissement d’Argelès sous le second Empire. À cette époque, Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, était en instance auprès du Gouvernement pour obtenir l’autorisation de construire la Chapelle de la Grotte, mais il se heurtait à de nombreuses difficultés. Monsieur Dauzat-Dembarrère, qui était puissant, lui prêta son crédit et l’autorisation fut obtenue. Dauzat-Dembarrère publia, en 1872, un petit livre ayant pour titre « Histoire Politique de la Grotte de Lourdes ». Ce livre fut vendu au profit de l’Hospice de Lourdes. Le général Jean Dembarrère repose au cimetière de l’Égalité à Lourdes. Le domicile de la famille Dembarrère était situé au n° 62 de la rue du Bourg, à Lourdes. Jean-François Dembarrère, son père, avocat au parlement, et son épouse Anne, née Caubotte, qui avait apporté en dot à son mari le grand domaine de Vizens, ont vécu en cette demeure. Ils avaient également une résidence à Tarbes, mais Anne Dembarrère revenait souvent à Vizens avec ses enfants, dont le futur général Jean Dembarrère, qui y passa une partie de son enfance. Ce dernier est né à Tarbes le 3 juillet 1747. Jean-François Dembarrère et Anne de Caubotte étaient des cousins issus de germains. Quand sonne l’heure de la retraite, Jean Dembarrère quitte son hôtel particulier au 11 rue des Pyrénées à Tarbes, et se retire dans l’ancienne maison familiale de la rue du Bourg, à Lourdes, où il s’éteint le 4 mars 1828. Il vint à Lourdes, en 1785, où « son prestigieux uniforme de capitaine du corps royal du génie fit sensation à l’église paroissiale de Saint-Pierre. En mai de la même année, il assista comme parent et témoin au mariage de Bertrand Barère de Vieuzac à Vic-Bigorre. En tant que parenté, il y avait quelque rapport d’alliance entre les Caubotte et les Barère. Ses titres et distinctions : Légionnaire, le 11 décembre 1803 (l’appellation « Légionnaire » fut modifiée par l’ordonnance royale du 26 mars 1816 en « Chevalier de la Légion d’honneur ») ; Commandeur de la Légion d’honneur, le 14 juin 1804 ; Bonaparte le nomma Comte de l’Empire, le 15 juin 1808 ; Louis XVIII le fit Chevalier de Saint-Louis et Pair de France, le 4 juin 1814 ; Grand officier de la Légion d’Honneur, le 23 août 1814 ; Comte-pair héréditaire, le 31 août 1817. La famille Dembarrère, originaire de Lourdes, en Bigorre, appartenait avant la Révolution à la haute bourgeoisie de sa région. Pierre Dembarrère, marié le 30 mai 1655 à Marie de Soussens, devint peu de temps après notaire à Lourdes. Monsieur Maître Jean-François Dembarrère était sous Louis XV conseiller du Roi, lieutenant général criminel en la Sénéchaussée de Bigorre. Il avait épousé vers 1725 Anne de Caubotte, sœur de Philibert Caubotte, avocat et maire de Lourdes. Ce mariage, de par l’importance de sa dot (le grand domaine de Vizens), acheva de donner une large aisance au ménage. Il en eut une nombreuse postérité. Ils eurent neuf enfants dont trois sont restés célèbres : Jean, Jean-Jacques et Gratianne qui a épousé un cousin issu de germains : Bertrand Barère de Vieuzac. Le plus jeune et le plus célèbre de ses fils, Jean Dembarrère, né à Tarbes en 1747, décédé à Lourdes en 1828 sans avoir été marié et sans descendance, eut une brillante carrière militaire et politique. Général de division en 1793, directeur général des fortifications (1801), inspecteur général du Génie (1802), il fut nommé sénateur le 1er février 1805, fut créé comte de l’Empire par lettres du 15 juin 1808, président du collège électoral des Hautes-Pyrénées (1811), devint pair de France héréditaire sous la Restauration et fut confirmé, par lettres patentes du 20 décembre 1817, dans la possession du titre de comte attaché à sa patrie. Jean-Jacques Dembarrère, avocat, frère du comte Jean Dembarrère, épousa en 1774 Michelle de Mascaras, fille d’un ancien lieutenant principal au sénéchal de Bigorre. Il en eut trois filles, Gratianne, Mme Jeanne-Gratiane Dauzat et la baronne Anne-Marie Soult, et un fils, Jean-Jacques-Victoire Dembarrère (1780-1860). Celui-ci fut chef de bataillon dans l’artillerie, épousa sa cousine Claire-Jacquette Barère (Clarisse), fille de Bertrand Barère et laissa une fille unique Catherine Jeanne Philippe (dite Clarisse), qui épousa son cousin germain, Pierre Benoît Dauzat-Dembarrère, né à Lourdes le 17 avril 1809 et fils de Basile Dauzat et de Jeanne-Gratiane Dembarrère. Ces familles Dembarrère, Barère et Caubotte étaient prêtes à la consanguinité des alliances familiales pour renforcer leur pouvoir. Visens, le grand domaine des Caubotte, ils en étaient propriétaires depuis le XVIe siècle au moins. On avait d’ailleurs fini par identifier leur nom à celui de leur domaine. Celui-ci sera partagé et reconstitué au gré de ces alliances. À la mort de Jean-Jacques Dembarrère, le domaine de Visens fut partagé en trois lots, aux termes d’un acte passé devant Me Latapie, notaire à Lourdes, le 16 février 1811. Le domaine comportait six métairies : Pédoupas, Lalanne, Visens, Pouchou, Biscaye et Arrouach. Et chaque métairie avait une maison, une cour, une grange, un jardin et autres dépendances et des terres. Les maisons étaient des maisons bigourdanes classiques. Chaque héritier reçu deux métairies : premier lot, Biscaye et Arrouach ; deuxième lot, Visens et Pouchou ; troisième lot, Pédoupas et Lalanne. Ils furent attribués par tirage au sort. Le premier revint à la baronne Soult ; le deuxième à Mme Dauzat ; le troisième à Jean-Jacques-Victoire Dembarrère.
Comte Jean DEMBARRERE, général de division du génie, naquit le 3 juillet 1747 à Tarbes, d’une famille noble. Son père, Jean-François Dembarrère, appartenait à une famille originaire de Lourdes. Il était avocat au parlement et premier consul à Tarbes. En 1766, son fils Jean Dembarrère entre à l’École royale du génie de Mézières et entame sa carrière militaire. Il est ingénieur militaire deux ans après, en 1768. Nommé lieutenant en 1770, il est promu capitaine en 1777. En 1792, il est nommé commandant du génie à Brest. Appelé à l’armée du Nord lors des premières hostilités, il participa de mai à juillet 1793, avec le capitaine Lauriston, à la brillante défense de Valenciennes, qui ne se rendit qu’après quarante jours de bombardement. La conduite de Dembarrère durant ce siège lui valut le grade de général de brigade en 1793, et il suivit, en cette qualité, la garnison qui fut envoyée dans la Vendée. À la bataille de Doué, le 13 septembre 1793, il organisa les savantes dispositions du champ de bataille qui permirent au général Santerre de vaincre d’Autichamp et Talmont. Promu général de division le 16 février 1795, il sert dans l’armée de l’Ouest, où il commande une division. Puis il demanda et obtint de quitter l’armée de l’Ouest. En mars 1797, il fut nommé commandant à Luxembourg, puis commandant à Metz et en 1798, il servit dans l’armée d’Angleterre (armée de l’Ouest). Pendant un bref moment au cours de l’été 1799, il servit comme commandant en chef par intérim de l’armée d’Angleterre, puis en juillet il prit le commandement de la 11e division militaire de Bordeaux, où il réprima une émeute. En mars 1800, on l’envoya à l’armée d’Italie, où il eut le commandement en chef de l’armée du Génie. Quand cette armée éprouva à son tour des revers qui l’obligèrent à se concentrer en avril-mai 1800 sur les rives du Var pour arrêter l’ennemi prêt à envahir la Provence, Dembarrère fut chargé de diriger les fortifications sur toute la ligne, et notamment celles de la tête du pont du Var, qu’il défendit sous le feu le plus meurtrier. Il seconda puissamment les efforts du général en chef Rochambeau pour repousser les Autrichiens, particulièrement dans la journée du 20 mai 1800, où les Autrichiens, repoussés par deux fois, perdirent tout espoir d’effectuer leur passage. Il fut nommé membre et commandant de la Légion d’Honneur les 11 décembre 1803 et 14 juin 1804. Dembarrère continua à servir activement, soit à l’armée, soit comme inspecteur général jusqu’au 1er février 1805, époque de son élévation à la dignité de sénateur. C’était la récompense de près de quarante ans de travaux. L’Empereur le nomma comte de l’Empire par lettres du 15 juin 1808. En 1811, il présida le collège électoral des Hautes-Pyrénées. Il revient brièvement à la vie militaire en 1812, lorsqu’il organisa une partie de la garde nationale de la 11e division militaire. On lit dans un livre intitulé : Monsieur de Talleyrand, tome IV, page 251 : « Que ce sénateur était sous l’influence du prince de Bénévent, et que, dès 1813, il était dans une conspiration ourdie contre le chef de l’Empire. » Lors des événements de 1814, il prit part aux délibérations du Sénat, qui arrêta la formation d’un gouvernement provisoire, la déchéance de Napoléon (avril 1814) et le rappel des Bourbons. Aussi, avec le retour des Bourbons, fut-il nommé chevalier de Saint-Louis et pair de France par Louis XVIII, le 4 juin 1814. Le 23 août suivant, il fut nommé grand officier de la Légion d’Honneur. Napoléon, à son retour de l’Île d’Elbe, l’éloigna de la Chambre des pairs, mais Louis XVIII le réintégra à sa place à la Chambre haute à la seconde Restauration après les Cent-Jours. À son honneur, Dembarrère refusa de voter lors du jugement du maréchal Ney, son ancien supérieur, et siégea dans les rangs des pairs dévoués à la monarchie constitutionnelle. Louis XVIII le confirma dans son titre de comte attaché à la paierie par lettres-patentes du 20 décembre 1817. Il prit rarement la parole, et mourut à Lourdes le 3 mars 1828. Son nom est gravé sur l’un des piliers nord (1re colonne) de l’Arc de Triomphe, à Paris. Une rue de Tarbes porte son nom ainsi qu’une fontaine de Lourdes. Une caserne de Tarbes porta son nom (l’ancien couvent des Ursulines, sur le site de l’actuelle cité Rothschild). Son hôtel (aux portails ornés de la Légion d’honneur) rue des Pyrénées est occupé par l’Institut Médico-Éducatif Joseph-Forgues. Ses œuvres textuelles : « Coup d'œil sur les parties diverses de la science militaire (1783) » ; « Éloge historique du maréchal de Vauban (1784) » présenté à l'Académie de Dijon en 1784 ; « Observations sur un imprimé du lieutenant-général comte de Sainte-Suzanne (1819) » ; « Projet de changements à opérer dans le système des places fortes pour les rendre véritablement utiles à la défense de la France (1819) ». Son neveu Pierre Dauzat-Dembarrère fut député de l’arrondissement d’Argelès sous le second Empire. À cette époque, Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes, était en instance auprès du Gouvernement pour obtenir l’autorisation de construire la Chapelle de la Grotte, mais il se heurtait à de nombreuses difficultés. Monsieur Dauzat-Dembarrère, qui était puissant, lui prêta son crédit et l’autorisation fut obtenue. Dauzat-Dembarrère publia, en 1872, un petit livre ayant pour titre « Histoire Politique de la Grotte de Lourdes ». Ce livre fut vendu au profit de l’Hospice de Lourdes. Le général Jean Dembarrère repose au cimetière de l’Égalité à Lourdes. Le domicile de la famille Dembarrère était situé au n° 62 de la rue du Bourg, à Lourdes. Jean-François Dembarrère, son père, avocat au parlement, et son épouse Anne, née Caubotte, qui avait apporté en dot à son mari le grand domaine de Vizens, ont vécu en cette demeure. Ils avaient également une résidence à Tarbes, mais Anne Dembarrère revenait souvent à Vizens avec ses enfants, dont le futur général Jean Dembarrère, qui y passa une partie de son enfance. Ce dernier est né à Tarbes le 3 juillet 1747. Jean-François Dembarrère et Anne de Caubotte étaient des cousins issus de germains. Quand sonne l’heure de la retraite, Jean Dembarrère quitte son hôtel particulier au 11 rue des Pyrénées à Tarbes, et se retire dans l’ancienne maison familiale de la rue du Bourg, à Lourdes, où il s’éteint le 4 mars 1828. Il vint à Lourdes, en 1785, où « son prestigieux uniforme de capitaine du corps royal du génie fit sensation à l’église paroissiale de Saint-Pierre. En mai de la même année, il assista comme parent et témoin au mariage de Bertrand Barère de Vieuzac à Vic-Bigorre. En tant que parenté, il y avait quelque rapport d’alliance entre les Caubotte et les Barère. Ses titres et distinctions : Légionnaire, le 11 décembre 1803 (l’appellation « Légionnaire » fut modifiée par l’ordonnance royale du 26 mars 1816 en « Chevalier de la Légion d’honneur ») ; Commandeur de la Légion d’honneur, le 14 juin 1804 ; Bonaparte le nomma Comte de l’Empire, le 15 juin 1808 ; Louis XVIII le fit Chevalier de Saint-Louis et Pair de France, le 4 juin 1814 ; Grand officier de la Légion d’Honneur, le 23 août 1814 ; Comte-pair héréditaire, le 31 août 1817. La famille Dembarrère, originaire de Lourdes, en Bigorre, appartenait avant la Révolution à la haute bourgeoisie de sa région. Pierre Dembarrère, marié le 30 mai 1655 à Marie de Soussens, devint peu de temps après notaire à Lourdes. Monsieur Maître Jean-François Dembarrère était sous Louis XV conseiller du Roi, lieutenant général criminel en la Sénéchaussée de Bigorre. Il avait épousé vers 1725 Anne de Caubotte, sœur de Philibert Caubotte, avocat et maire de Lourdes. Ce mariage, de par l’importance de sa dot (le grand domaine de Vizens), acheva de donner une large aisance au ménage. Il en eut une nombreuse postérité. Ils eurent neuf enfants dont trois sont restés célèbres : Jean, Jean-Jacques et Gratianne qui a épousé un cousin issu de germains : Bertrand Barère de Vieuzac. Le plus jeune et le plus célèbre de ses fils, Jean Dembarrère, né à Tarbes en 1747, décédé à Lourdes en 1828 sans avoir été marié et sans descendance, eut une brillante carrière militaire et politique. Général de division en 1793, directeur général des fortifications (1801), inspecteur général du Génie (1802), il fut nommé sénateur le 1er février 1805, fut créé comte de l’Empire par lettres du 15 juin 1808, président du collège électoral des Hautes-Pyrénées (1811), devint pair de France héréditaire sous la Restauration et fut confirmé, par lettres patentes du 20 décembre 1817, dans la possession du titre de comte attaché à sa patrie. Jean-Jacques Dembarrère, avocat, frère du comte Jean Dembarrère, épousa en 1774 Michelle de Mascaras, fille d’un ancien lieutenant principal au sénéchal de Bigorre. Il en eut trois filles, Gratianne, Mme Jeanne-Gratiane Dauzat et la baronne Anne-Marie Soult, et un fils, Jean-Jacques-Victoire Dembarrère (1780-1860). Celui-ci fut chef de bataillon dans l’artillerie, épousa sa cousine Claire-Jacquette Barère (Clarisse), fille de Bertrand Barère et laissa une fille unique Catherine Jeanne Philippe (dite Clarisse), qui épousa son cousin germain, Pierre Benoît Dauzat-Dembarrère, né à Lourdes le 17 avril 1809 et fils de Basile Dauzat et de Jeanne-Gratiane Dembarrère. Ces familles Dembarrère, Barère et Caubotte étaient prêtes à la consanguinité des alliances familiales pour renforcer leur pouvoir. Visens, le grand domaine des Caubotte, ils en étaient propriétaires depuis le XVIe siècle au moins. On avait d’ailleurs fini par identifier leur nom à celui de leur domaine. Celui-ci sera partagé et reconstitué au gré de ces alliances. À la mort de Jean-Jacques Dembarrère, le domaine de Visens fut partagé en trois lots, aux termes d’un acte passé devant Me Latapie, notaire à Lourdes, le 16 février 1811. Le domaine comportait six métairies : Pédoupas, Lalanne, Visens, Pouchou, Biscaye et Arrouach. Et chaque métairie avait une maison, une cour, une grange, un jardin et autres dépendances et des terres. Les maisons étaient des maisons bigourdanes classiques. Chaque héritier reçu deux métairies : premier lot, Biscaye et Arrouach ; deuxième lot, Visens et Pouchou ; troisième lot, Pédoupas et Lalanne. Ils furent attribués par tirage au sort. Le premier revint à la baronne Soult ; le deuxième à Mme Dauzat ; le troisième à Jean-Jacques-Victoire Dembarrère.
DINTRANS Philippe (1957-XXXX)
Talonneur international de rugby à XV
Philippe DINTRANS, né le 29 janvier 1957 à Tarbes, est un ancien talonneur (1m82, 97kg) et capitaine à 12 reprises, entre 1984 et 1990, du XV tricolore avec un bilan de six victoires, quatre défaites et deux nuls. Il fut sélectionné 50 fois dans le XV tricolore, entre le 7 juillet 1979 à Christchurch contre la Nouvelle-Zélande et le 24 mai 1990 à Auch contre la Roumanie. En 1979, il fut le talonneur de l’équipe de France victorieuse pour la première fois de l’équipe de Nouvelle-Zélande à Auckland (24-19), sur la terre des « All Blacks ». En 1981, il remporta un Grand Chelem et en 1989, le Tournoi des Cinq Nations. En 1967, à l’âge de 10 ans, il entre à l’école de rugby du Stadoceste tarbais. En 1976, à 18 ans, premier match en équipe première au Stadoceste tarbais contre la section paloise. Ensuite, il ne lui faudra pas plus de trois saisons pour incorporer l’équipe de France. Lors de la tournée de 1979 en Nouvelle-Zélande, il sera appelé pour remplacer Alain Paco, considéré jusqu’alors comme le talonneur inamovible du XV de France. Il jouera talonneur à Tarbes jusqu’en 1991/92 pour 17 saisons, et son meilleur résultat étant celui de finaliste avec le Stadoceste tarbais à la saison 1987/88, match perdu face au SU Agen. Avec dix-sept saisons en Nationale, il fut surnommé "le Lorrain". De 1979 à 1990, il aura donc eu 50 sélections pour la France, marquant 3 essais, 12 points au total. Il aura participé à sept éditions du Tournoi des Cinq Nations en 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985 et 1989, en remportant le Grand Chelem en 1981 et en 1989. En 1984, 1er Capitanat en Nouvelle-Zélande : il succède à Jean-Pierre Rives comme capitaine de la sélection lors d’une nouvelle tournée en Nouvelle-Zélande. Malgré la défaite, ses hôtes lui décerneront le titre de joueur de l’année. En 1985, une hernie discale entraînant une paralysie de la jambe gauche le stoppera net. Remis de sa blessure, il fut également le capitaine malheureux de la première Coupe du monde de rugby de 1987, contre la Nouvelle-Zélande. L’équipe de France terminera deuxième. C’est depuis le banc de touche, qu’il assistera à la finale. Sa dernière sélection en 1990 fut un fiasco. À Auch, sur les terres de Jacques Fouroux, le sélectionneur national, il fut à la tête de l’équipe de France défaite par la Roumanie. Deux ans plus tard, en 1992, il mettra un terme à sa carrière avec Tarbes (club du Stadoceste avec lequel il avait atteint, en 1988, la finale du Championnat de France de rugby à XV de première division – c’était le huitième Bouclier de Brennus pour Agen). En 1982, Midi Olympique, lui décerna son Oscar de l’année. En 1993, il fut fait Citoyen d’honneur de la ville de Tarbes. En 2014, dans l’antre du Stade Maurice-Trélut à Tarbes, il fut promu chevalier de la Légion d’honneur. Professionnellement, il a été professeur d’éducation physique pendant sept ans et s’est également impliqué dans les affaires gastronomiques (vendeur de foie gras) et automobiles (treize années passées à la direction de Renault à Lourdes). En 2013, il retrouve Tarbes, en prenant le poste de directeur de la concession Renault du groupe EdenAuto. En 2020, à 63 ans, il quitte la direction de la concession Renault de Tarbes pour devenir ambassadeur du groupe Eden Auto et notamment autour du l’univers de l’ovalie.
Philippe DINTRANS, né le 29 janvier 1957 à Tarbes, est un ancien talonneur (1m82, 97kg) et capitaine à 12 reprises, entre 1984 et 1990, du XV tricolore avec un bilan de six victoires, quatre défaites et deux nuls. Il fut sélectionné 50 fois dans le XV tricolore, entre le 7 juillet 1979 à Christchurch contre la Nouvelle-Zélande et le 24 mai 1990 à Auch contre la Roumanie. En 1979, il fut le talonneur de l’équipe de France victorieuse pour la première fois de l’équipe de Nouvelle-Zélande à Auckland (24-19), sur la terre des « All Blacks ». En 1981, il remporta un Grand Chelem et en 1989, le Tournoi des Cinq Nations. En 1967, à l’âge de 10 ans, il entre à l’école de rugby du Stadoceste tarbais. En 1976, à 18 ans, premier match en équipe première au Stadoceste tarbais contre la section paloise. Ensuite, il ne lui faudra pas plus de trois saisons pour incorporer l’équipe de France. Lors de la tournée de 1979 en Nouvelle-Zélande, il sera appelé pour remplacer Alain Paco, considéré jusqu’alors comme le talonneur inamovible du XV de France. Il jouera talonneur à Tarbes jusqu’en 1991/92 pour 17 saisons, et son meilleur résultat étant celui de finaliste avec le Stadoceste tarbais à la saison 1987/88, match perdu face au SU Agen. Avec dix-sept saisons en Nationale, il fut surnommé "le Lorrain". De 1979 à 1990, il aura donc eu 50 sélections pour la France, marquant 3 essais, 12 points au total. Il aura participé à sept éditions du Tournoi des Cinq Nations en 1980, 1981, 1982, 1983, 1984, 1985 et 1989, en remportant le Grand Chelem en 1981 et en 1989. En 1984, 1er Capitanat en Nouvelle-Zélande : il succède à Jean-Pierre Rives comme capitaine de la sélection lors d’une nouvelle tournée en Nouvelle-Zélande. Malgré la défaite, ses hôtes lui décerneront le titre de joueur de l’année. En 1985, une hernie discale entraînant une paralysie de la jambe gauche le stoppera net. Remis de sa blessure, il fut également le capitaine malheureux de la première Coupe du monde de rugby de 1987, contre la Nouvelle-Zélande. L’équipe de France terminera deuxième. C’est depuis le banc de touche, qu’il assistera à la finale. Sa dernière sélection en 1990 fut un fiasco. À Auch, sur les terres de Jacques Fouroux, le sélectionneur national, il fut à la tête de l’équipe de France défaite par la Roumanie. Deux ans plus tard, en 1992, il mettra un terme à sa carrière avec Tarbes (club du Stadoceste avec lequel il avait atteint, en 1988, la finale du Championnat de France de rugby à XV de première division – c’était le huitième Bouclier de Brennus pour Agen). En 1982, Midi Olympique, lui décerna son Oscar de l’année. En 1993, il fut fait Citoyen d’honneur de la ville de Tarbes. En 2014, dans l’antre du Stade Maurice-Trélut à Tarbes, il fut promu chevalier de la Légion d’honneur. Professionnellement, il a été professeur d’éducation physique pendant sept ans et s’est également impliqué dans les affaires gastronomiques (vendeur de foie gras) et automobiles (treize années passées à la direction de Renault à Lourdes). En 2013, il retrouve Tarbes, en prenant le poste de directeur de la concession Renault du groupe EdenAuto. En 2020, à 63 ans, il quitte la direction de la concession Renault de Tarbes pour devenir ambassadeur du groupe Eden Auto et notamment autour du l’univers de l’ovalie.
DOUSTE-BLAZY Philippe (1953-XXXX)
Cardiologue, professeur de médecine et homme politique
Philippe DOUSTE-BLAZY, né le 1er janvier 1953 à Lourdes. Fils de Louis Douste-Blazy, professeur de médecine et petit-fils d’Antoine Béguère, maire et dirigeant du FC Lourdes, il étudie la médecine à Toulouse, effectue son internat en 1976 et est diplômé en 1982 de la faculté de médecine à Toulouse. Il poursuit d’abord une carrière de cardiologue à Lourdes et Toulouse, notamment à l’hôpital de Purpan à partir de 1986. Il rejoint alors la Société française de cardiologie. En 1988, il devient professeur de médecine à la faculté des sciences de Toulouse en épidémiologie, économie de la santé et prévention. Sa carrière politique débute seulement en mars 1989 avec son élection dans le fauteuil du maire de Lourdes. En juin de la même année, il est élu député européen, sur la liste « Le Centre pour l’Europe ». Cette année est aussi celle de son élection comme directeur national de l’Association de recherche contre les élévations du cholestérol (ARCOL). Il connaît ensuite une ascension rapide. Fin mars 1993, il est élu député dans la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées. Mandat qu’il abandonne en mai à la suite de sa nomination comme ministre délégué à la Santé dans le gouvernement d’Edouard Balladur, fonction qu’il cumule avec celle de porte-parole du gouvernement à partir du 19 janvier 1995. En mars 1994, il est élu au conseil général des Hautes-Pyrénées. Soutien de Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995, il est nommé le 18 mai ministre de la Culture dans le gouvernement d’Alain Juppé, après la victoire de Jacques Chirac. Il est réélu maire de Lourdes, au premier tour des municipales en juin 1995 et il devient secrétaire général du CDS (Force démocrate) en décembre suivant. Il sera ensuite membre du bureau politique de l’UDF (1996-1999) et vice-président de l’UDF. Le 2 mai 1997, à Lourdes, alors qu’il faisait campagne pour les élections législatives, un Albanais de 37 ans le poignarde dans le dos dans un magasin de souvenirs rue de la Grotte. En juin 1997, la défaite de la droite aux élections législatives anticipées lui fait perdre son portefeuille de ministre de la Culture. Il retrouve donc son siège de député des Hautes-Pyrénées en 1997, devenant président du groupe UDF-Alliance à l’Assemblée nationale. En mars 2001, il laisse la circonscription de Lourdes pour se faire élire dans la première circonscription de la Haute-Garonne. Abandonnant ses mandats de conseiller général et de membre du conseil municipal de Lourdes, il remporte à la même date la mairie de Toulouse, succédant à Guy Hersant, maire par intérim en remplacement de Dominique Baudis, nommé président du CSA. Il préside la communauté d’agglomération du Grand Toulouse de 2001 à 2008. Réélu député de la Haute-Garonne le 16 juin 2002, et devenu secrétaire général de l’UMP le même mois lors du congrès du parti, il refuse d’entrer au gouvernement pour conserver la mairie de Toulouse. En 2004, il démissionnera cette fois de son poste de maire de la « Ville rose », se pliant à la règle du non-cumul des mandats, pour entrer le 31 mars 2004 au gouvernement comme ministre de la Santé et de la Protection sociale pendant un an. Le 29 novembre suivant, son titre s’élargit en ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille. Mais préférant le ministère des Affaires étrangères à un ministère des Affaires sociales ainsi élargi, il est nommé le 2 juin 2005, à la tête du Quai d’Orsay, dans le gouvernement de Dominique de Villepin. Comme ministre, il défend une diplomatie humanitaire, développant notamment le fonds Unitaid, un financement innovant d’achats de médicaments par une taxe prélevée sur les billets d’avion. Démissionnaire en mai 2007 à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, il annonce le jour de la passation des pouvoirs à Bernard Kouchner, renoncer à se présenter aux législatives dans la 1ère circonscription de Toulouse. Le 3 mars 2007, il avait été élu président du conseil d’administration d’Unitaid et en juin de la même année, il est nommé conseiller, chargé de mission auprès du Président de la République. En 2008, il devient professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH), enseignant à la faculté de médecine Paris-Diderot, et rattaché à l’hôpital Lariboisière. En février 2008, il devient conseiller spécial du Secrétaire général des Nations unies, chargé des sources novatrices de financement du développement, avec rang de Secrétaire général adjoint, qui n’est qu’un titre protocolaire et à titre bénévole, partageant cette fonction avec 80 autres personnes ayant le même titre. Poste qu’il occupe depuis 2008. Le 8 janvier 2012, il appelle à un soutien pour François Bayrou, candidat du MoDem pour l’élection présidentielle. En 2014, il propose sa candidature au conseil d’administration de l’ONG « Action contre la faim », mais ne sera pas élu. En 2016, il soutient Alain Juppé, candidat à la primaire présidentielle des Républicains. Depuis janvier 2016, il est professeur à la Medical School de Harvard. Il fut candidat à la présidence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont le prochain président devait être désigné en 2017. Son argument de campagne : « Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où 2 milliards d’êtres humains n’ont pas accès aux médicaments et aux vaccins essentiels ». Mais, lors du conseil exécutif réuni le 25 janvier 2017, sa candidature ne sera pas retenue. Il soutient Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2017 et annonce son ralliement au candidat d’En Marche ! Retiré depuis plus de treize ans de la vie politique française au profit de lointaines fonctions internationales, en pleine pandémie de Covid-19 il s’est démultiplié dans les médias pour vanter les mérites du professeur Raoult, dont il est proche – il est d’ailleurs membre du conseil d’administration de l’IHU de Marseille, et de son traitement controversé à l’hydroxychloroquine. Ainsi (lui-même professeur en épidémiologie) est-il devenu en quelques semaines, un acteur incontournable de la crise sanitaire de coronavirus. Directeur de collection aux éditions Plon, il y a édité trois ouvrages : « Pour sauver nos retraites », « Le profit partagé », « La ville à bout de souffle ». Ses œuvres personnelles : « Des affaires pas si étrangères » chez Odile Jacob, 2007 et « La solidarité sauvera le monde » aux éditions Plon.
Philippe DOUSTE-BLAZY, né le 1er janvier 1953 à Lourdes. Fils de Louis Douste-Blazy, professeur de médecine et petit-fils d’Antoine Béguère, maire et dirigeant du FC Lourdes, il étudie la médecine à Toulouse, effectue son internat en 1976 et est diplômé en 1982 de la faculté de médecine à Toulouse. Il poursuit d’abord une carrière de cardiologue à Lourdes et Toulouse, notamment à l’hôpital de Purpan à partir de 1986. Il rejoint alors la Société française de cardiologie. En 1988, il devient professeur de médecine à la faculté des sciences de Toulouse en épidémiologie, économie de la santé et prévention. Sa carrière politique débute seulement en mars 1989 avec son élection dans le fauteuil du maire de Lourdes. En juin de la même année, il est élu député européen, sur la liste « Le Centre pour l’Europe ». Cette année est aussi celle de son élection comme directeur national de l’Association de recherche contre les élévations du cholestérol (ARCOL). Il connaît ensuite une ascension rapide. Fin mars 1993, il est élu député dans la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées. Mandat qu’il abandonne en mai à la suite de sa nomination comme ministre délégué à la Santé dans le gouvernement d’Edouard Balladur, fonction qu’il cumule avec celle de porte-parole du gouvernement à partir du 19 janvier 1995. En mars 1994, il est élu au conseil général des Hautes-Pyrénées. Soutien de Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995, il est nommé le 18 mai ministre de la Culture dans le gouvernement d’Alain Juppé, après la victoire de Jacques Chirac. Il est réélu maire de Lourdes, au premier tour des municipales en juin 1995 et il devient secrétaire général du CDS (Force démocrate) en décembre suivant. Il sera ensuite membre du bureau politique de l’UDF (1996-1999) et vice-président de l’UDF. Le 2 mai 1997, à Lourdes, alors qu’il faisait campagne pour les élections législatives, un Albanais de 37 ans le poignarde dans le dos dans un magasin de souvenirs rue de la Grotte. En juin 1997, la défaite de la droite aux élections législatives anticipées lui fait perdre son portefeuille de ministre de la Culture. Il retrouve donc son siège de député des Hautes-Pyrénées en 1997, devenant président du groupe UDF-Alliance à l’Assemblée nationale. En mars 2001, il laisse la circonscription de Lourdes pour se faire élire dans la première circonscription de la Haute-Garonne. Abandonnant ses mandats de conseiller général et de membre du conseil municipal de Lourdes, il remporte à la même date la mairie de Toulouse, succédant à Guy Hersant, maire par intérim en remplacement de Dominique Baudis, nommé président du CSA. Il préside la communauté d’agglomération du Grand Toulouse de 2001 à 2008. Réélu député de la Haute-Garonne le 16 juin 2002, et devenu secrétaire général de l’UMP le même mois lors du congrès du parti, il refuse d’entrer au gouvernement pour conserver la mairie de Toulouse. En 2004, il démissionnera cette fois de son poste de maire de la « Ville rose », se pliant à la règle du non-cumul des mandats, pour entrer le 31 mars 2004 au gouvernement comme ministre de la Santé et de la Protection sociale pendant un an. Le 29 novembre suivant, son titre s’élargit en ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille. Mais préférant le ministère des Affaires étrangères à un ministère des Affaires sociales ainsi élargi, il est nommé le 2 juin 2005, à la tête du Quai d’Orsay, dans le gouvernement de Dominique de Villepin. Comme ministre, il défend une diplomatie humanitaire, développant notamment le fonds Unitaid, un financement innovant d’achats de médicaments par une taxe prélevée sur les billets d’avion. Démissionnaire en mai 2007 à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, il annonce le jour de la passation des pouvoirs à Bernard Kouchner, renoncer à se présenter aux législatives dans la 1ère circonscription de Toulouse. Le 3 mars 2007, il avait été élu président du conseil d’administration d’Unitaid et en juin de la même année, il est nommé conseiller, chargé de mission auprès du Président de la République. En 2008, il devient professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH), enseignant à la faculté de médecine Paris-Diderot, et rattaché à l’hôpital Lariboisière. En février 2008, il devient conseiller spécial du Secrétaire général des Nations unies, chargé des sources novatrices de financement du développement, avec rang de Secrétaire général adjoint, qui n’est qu’un titre protocolaire et à titre bénévole, partageant cette fonction avec 80 autres personnes ayant le même titre. Poste qu’il occupe depuis 2008. Le 8 janvier 2012, il appelle à un soutien pour François Bayrou, candidat du MoDem pour l’élection présidentielle. En 2014, il propose sa candidature au conseil d’administration de l’ONG « Action contre la faim », mais ne sera pas élu. En 2016, il soutient Alain Juppé, candidat à la primaire présidentielle des Républicains. Depuis janvier 2016, il est professeur à la Medical School de Harvard. Il fut candidat à la présidence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont le prochain président devait être désigné en 2017. Son argument de campagne : « Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où 2 milliards d’êtres humains n’ont pas accès aux médicaments et aux vaccins essentiels ». Mais, lors du conseil exécutif réuni le 25 janvier 2017, sa candidature ne sera pas retenue. Il soutient Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle de 2017 et annonce son ralliement au candidat d’En Marche ! Retiré depuis plus de treize ans de la vie politique française au profit de lointaines fonctions internationales, en pleine pandémie de Covid-19 il s’est démultiplié dans les médias pour vanter les mérites du professeur Raoult, dont il est proche – il est d’ailleurs membre du conseil d’administration de l’IHU de Marseille, et de son traitement controversé à l’hydroxychloroquine. Ainsi (lui-même professeur en épidémiologie) est-il devenu en quelques semaines, un acteur incontournable de la crise sanitaire de coronavirus. Directeur de collection aux éditions Plon, il y a édité trois ouvrages : « Pour sauver nos retraites », « Le profit partagé », « La ville à bout de souffle ». Ses œuvres personnelles : « Des affaires pas si étrangères » chez Odile Jacob, 2007 et « La solidarité sauvera le monde » aux éditions Plon.
DRUON Maurice (1918-2009)
Homme politique, écrivain, Secrétaire perpétuel de l’Académie française, mobilisé dans la cavalerie au 2e régiment de hussards de Tarbes
Maurice DRUON, né le 23 avril 1918 dans le 13e arrondissement de Paris et mort le 14 avril 2009 dans le 7e arrondissement de cette même ville, est un écrivain et homme politique français. Il est le neveu de l'écrivain Joseph Kessel, avec qui il écrira les paroles du Chant des Partisans, sur la musique d'une chanson russe d'Anna Marly, qui deviendra l'hymne aux mouvements de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. En 1966, à 48 ans, il est élu à l'Académie française, et en devient le secrétaire perpétuel de 1985 à 1999. Maurice Druon a été ministre des Affaires culturelles en 1973-1974, sous la présidence de Georges Pompidou. En 1921, le 10e Hussards de Tarbes devient le 2e Hussards et reprend les traditions de ce régiment dissous à Versailles. Ce régiment connaît un aspirant célèbre : Maurice Druon, officier de cavalerie. Celui-ci immortalisera le quartier Larrey dans la littérature puisque dans son roman « Les Grandes Familles », il décrit une prise d’armes qui se déroule dans ce quartier ! Maurice DRUON écrira : « j’ai gardé bon souvenir de Tarbes, ainsi que de l’appartement que j’avais loué, dans un vieux jardin. » Il passera ensuite de Tarbes à Nîmes, de hussard il deviendra chasseur, et recevra un commandement. Mais il trouva qu’à Nîmes la vie y était plus austère qu’à Tarbes. Démobilisé à Tarbes, il rejoindra dans le Midi son oncle Joseph Kessel, écrira une pièce de théâtre, puis s'engagera dans un réseau de Résistance, auquel appartient déjà un étudiant en médecine, Jean Bernard, qu'il retrouvera plus tard à l'Académie française. Rendu célèbre par la série historique des « Rois maudits », il reçut le prix Goncourt pour « Les Grandes Familles » en 1948 et le prix Pierre de Monaco pour l'ensemble de son œuvre.
Maurice DRUON, né le 23 avril 1918 dans le 13e arrondissement de Paris et mort le 14 avril 2009 dans le 7e arrondissement de cette même ville, est un écrivain et homme politique français. Il est le neveu de l'écrivain Joseph Kessel, avec qui il écrira les paroles du Chant des Partisans, sur la musique d'une chanson russe d'Anna Marly, qui deviendra l'hymne aux mouvements de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. En 1966, à 48 ans, il est élu à l'Académie française, et en devient le secrétaire perpétuel de 1985 à 1999. Maurice Druon a été ministre des Affaires culturelles en 1973-1974, sous la présidence de Georges Pompidou. En 1921, le 10e Hussards de Tarbes devient le 2e Hussards et reprend les traditions de ce régiment dissous à Versailles. Ce régiment connaît un aspirant célèbre : Maurice Druon, officier de cavalerie. Celui-ci immortalisera le quartier Larrey dans la littérature puisque dans son roman « Les Grandes Familles », il décrit une prise d’armes qui se déroule dans ce quartier ! Maurice DRUON écrira : « j’ai gardé bon souvenir de Tarbes, ainsi que de l’appartement que j’avais loué, dans un vieux jardin. » Il passera ensuite de Tarbes à Nîmes, de hussard il deviendra chasseur, et recevra un commandement. Mais il trouva qu’à Nîmes la vie y était plus austère qu’à Tarbes. Démobilisé à Tarbes, il rejoindra dans le Midi son oncle Joseph Kessel, écrira une pièce de théâtre, puis s'engagera dans un réseau de Résistance, auquel appartient déjà un étudiant en médecine, Jean Bernard, qu'il retrouvera plus tard à l'Académie française. Rendu célèbre par la série historique des « Rois maudits », il reçut le prix Goncourt pour « Les Grandes Familles » en 1948 et le prix Pierre de Monaco pour l'ensemble de son œuvre.
DUCLOS Jacques (1896-1975)
Homme politique, dirigeant du Parti communiste français
Jacques DUCLOS, né le 2 octobre 1896 à Louey et mort le 25 avril 1975 à Montreuil, à l’âge de 78 ans. Il fut l’un des principaux dirigeants du Parti communiste français durant près de cinquante ans, en compagnie de Maurice Thorez et de Benoît Frachon. Fils d’Antoine Duclos, charpentier qui tenait une auberge et d’une mère couturière, il fut apprenti-pâtissier dès l’âge de douze ans. En 1912, à l’âge de 16 ans, il quitta la Bigorre pour Paris pour aller exercer ses talents de pâtissier dans les hôtels parisiens. En 1915, il participa à la bataille de Verdun, où il sera blessé, puis fait prisonnier le 16 avril 1917 au Chemin des Dames, et envoyé en Allemagne pour travailler dans les champs. À la fin de la guerre, il s’investira dans l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC), créée notamment par Henri Barbusse (Prix Goncourt 1916), Paul Vaillant-Couturier (futur député) et Boris Souvarine. Il y travaillera comme secrétaire de rédaction du journal. Ce fut le 31 décembre 1920 qu’il s’engagera directement à la SFIC, futur Parti communiste français (PCF). Il sera battu aux élections législatives du 11 mai 1924, mais le 28 mars 1926 devenu membre du comité central, il sera élu député de la Seine, à l’âge de 29 ans, en battant le futur président du Conseil, Paul Reynaud, à l’occasion d’une élection partielle. Il sera réélu le 29 avril 1928 dans le 20e arrondissement, en battant cette fois-ci, Léon Blum. Mais il sera ensuite battu le 8 mai 1932 par Marcel Déat, alors socialiste. Le 3 mai 1936, il sera réélu député à Montreuil, qui devint son fief électoral. Il sera plusieurs fois vice-président de la Chambre des députés. Ses écrits antimilitaristes furent réprimés à cette époque. Et il fut arrêté en 1927 pour propagande antimilitariste. Il vivra dans la clandestinité plutôt que dans l’Hémicycle entre 1927 et 1931, mais séjournera souvent à Moscou, assumant des responsabilités pour le compte de l’Internationale ou du Profintern, l’Internationale syndicale Rouge. En janvier 1931, bénéficiant d’un non-lieu, la Chambre vota l’amnistie pour lui, ce qui lui permit de reprendre son activité politique au grand jour. En 1931, il fera son entrée au bureau politique et au secrétariat du PCF et devint le bras droit de Maurice Thorez, jeune secrétaire général du PCF du 18 juillet 1930 au 17 mai 1964. Il avait 35 ans tandis que Thorez 31 ans. Homme du Komintern en France, il occupera un poste stratégique qui l’amènera à se rendre à Moscou pour prendre ses consignes. En relation directe avec le Kremlin, où il rencontrait Staline, il s’occupera aussi de l’organisation de plusieurs partis communistes européens. Après les émeutes du 6 février 1934 auxquelles les communistes participèrent, il fut l’un de ceux qui appelèrent à l’unité du futur Front populaire. Après son élection de mai 1936, il milita en faveur des Républicains espagnols, fut contre les Accords de Munich et proposa un "prélèvement sur les grosses fortunes". Il approuva aussi le Pacte germano-soviétique, signé le 23 août 1939 à Moscou, ce qui le conduisit à fuir la France en octobre 1939 vers la Belgique et à être déchu de son mandat de parlementaire le 20 février 1940. Le PCF fut dissous le 26 septembre 1939 par Édouard Daladier. En juin 1940, il retourna en France à vélo pour diriger l’activité clandestine des communistes jusqu’en 1944, aidé d’André Marty et de Benoît Frachon. Sous l’Occupation, sa tête fut mise à prix par les Allemands, car il était l’un des organisateurs de l’action clandestine du Parti communiste. Pendant toute cette période de juin 1940 à août 1944, où il fut responsable du PCF clandestin, toujours très prolixe, aussi bien en paroles qu’en écrits, il sera le principal rédacteur de la presse communiste clandestine. En août 1944, il réintègrera le siège du Comité central et en septembre 1944, il négociera avec le Général de Gaulle l’entrée de ministres communistes dans le gouvernement provisoire. Au retour à Paris de Thorez, le 27 novembre 1944, il redeviendra le numéro deux du PCF, sans que l’on ait connaissance de rivalités, qui auraient pu naître entre les deux hommes. De 1945 à 1947, il jouera un rôle politique et parlementaire de première importance. Il proposera à l’Assemblée la nationalisation d’une grande partie de l’économie française. De 1946 à 1958, pendant toute la IVe République, il sera élu député sans discontinuité et présidera à l’Assemblée le groupe parlementaire communiste. Le 10 octobre 1950, il fut victime d’une hémiplégie et jusqu’à sa mort en 1964, celui-ci effectuera de fréquents séjours en URSS pour y être soigné. Il fera alors fonction de secrétaire général par intérim. Le 28 mai 1952, lors des manifestations interdites organisées par la CGT et le PCF contre la venue à Paris du général américain Matthew Ridgway, qui venait d’être nommé commandant suprême des Forces alliées de l’OTAN et que la propagande communiste accusait de mener une guerre bactériologique en Corée du Nord, il fut victime d’une manœuvre policière. (On l’accusa d’avoir transporté des pigeons voyageurs tués au cours d’une partie de chasse, qui furent qualifiés de « pigeons voyageurs » pour porter des messages secrets à Moscou). Il sera arrêté malgré son mandat parlementaire (qui ne fut pas levé). Il restera à la prison de la Santé jusqu’en juillet 1952, ce qui le rendit encore plus populaire. Après s’être opposé au retour du Général de Gaulle et à l’instauration de la Ve République, en novembre 1958, il perd son siège de député, battu à Montreuil par un médecin gaulliste. Mais en avril 1959, il entrera au Sénat, y sera réélu en septembre 1968, où il présidera jusqu’à sa mort, le groupe communiste. En septembre 1965, avec Waldeck Rochet, il apportera son soutien à la candidature de François Mitterrand à l’élection présidentielle de décembre 1965. Dans les années qui suivirent la mort de Thorez en 1964, aucun successeur ne s’imposa au sein du Parti communiste et sa place restera importante. En 1968, année du Printemps de Prague, il approuvera l’invasion de la Tchécoslovaquie par les armées du Pacte de Varsovie. En 1969, favorable au "non" au référendum du 27 avril 1969 sur la régionalisation, soutenu par son ami Louis Talamoni, il sera investi comme candidat à l’élection présidentielle qui suivit le départ du Général de Gaulle. À 72 ans, grâce à sa verve et à son côté bonhomme, il fit une campagne très appréciée et atteignit le 1er juin 1969 la troisième place, recueillant 4,8 millions de voix, soit 21,3% des voix, écrasant les socialistes et frôlant de justesse sa qualification pour le second tour. Avant le second tour, il retint l’attention de l’opinion publique en déclarant, à propos des deux candidats restés en lice : Georges Pompidou et Alain Poher, « c’est blanc bonnet et bonnet blanc » et en appela à une abstention massive. De 1962 à 1975, il fut président de l’Association des amis de la Commune de Paris (1871). À l’occasion de son 70e anniversaire, il reçut en octobre 1971, l’ordre de Lénine « pour les grands services rendus au mouvement communiste et ouvrier international » et, dans le même temps, le Conseil d’État de la République démocratique d’Allemagne décida de lui décerner l’ordre de Karl Marx. Le 28 juin 1974, il votera pour la loi fixant à 18 ans l’âge de la majorité. Il fera de même pour la loi dite « Veil » relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Il fut l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, des essais politiques et des récits historiques ainsi que ses Mémoires. Il présenta, en 1973, le cinquième tome de ses Mémoires pour parler de la guerre d’Indochine et de Lautréamont. Au mois d’avril 1975, après une hospitalisation en janvier, il se rendit à Louey, où la télévision devait commencer le tournage d’un film sur sa vie, mais se sentant mal il fut hospitalisé à Paris, où il mourut d’une congestion pulmonaire à 78 ans, le 25 avril 1975. Il fut enterré au Père-Lachaise le 29 avril 1975, en présence de quelque 200 000 personnes, l’occasion d’un dernier hommage de l’élite du mouvement communiste international. Il était un homme de très petite taille, puisqu’il mesurait 1m49, sa voix rocailleuse et son accent devinrent familiers aux électeurs. Il laisse le souvenir d’un tribun redoutable et incontournable, d’un orateur très magistral, doté d’un grand sens de la repartie et d’une culture exceptionnelle qu’il s’était forgée en autodidacte, en lisant énormément, et qui faisait de nombreuses propositions et interpellations sur la politique. Ses principales publications sont : Écrits de prison (1952), la Commune de Paris à l’assaut du ciel (1961), la Première Internationale (1964), Octobre 17 vu de France (1967), Mémoires (7 volumes 1968-1973), Que sont devenus les communistes ? (1971), Bakounine et Marx (1974), Ce que je crois (1975).
Jacques DUCLOS, né le 2 octobre 1896 à Louey et mort le 25 avril 1975 à Montreuil, à l’âge de 78 ans. Il fut l’un des principaux dirigeants du Parti communiste français durant près de cinquante ans, en compagnie de Maurice Thorez et de Benoît Frachon. Fils d’Antoine Duclos, charpentier qui tenait une auberge et d’une mère couturière, il fut apprenti-pâtissier dès l’âge de douze ans. En 1912, à l’âge de 16 ans, il quitta la Bigorre pour Paris pour aller exercer ses talents de pâtissier dans les hôtels parisiens. En 1915, il participa à la bataille de Verdun, où il sera blessé, puis fait prisonnier le 16 avril 1917 au Chemin des Dames, et envoyé en Allemagne pour travailler dans les champs. À la fin de la guerre, il s’investira dans l’Association républicaine des anciens combattants (ARAC), créée notamment par Henri Barbusse (Prix Goncourt 1916), Paul Vaillant-Couturier (futur député) et Boris Souvarine. Il y travaillera comme secrétaire de rédaction du journal. Ce fut le 31 décembre 1920 qu’il s’engagera directement à la SFIC, futur Parti communiste français (PCF). Il sera battu aux élections législatives du 11 mai 1924, mais le 28 mars 1926 devenu membre du comité central, il sera élu député de la Seine, à l’âge de 29 ans, en battant le futur président du Conseil, Paul Reynaud, à l’occasion d’une élection partielle. Il sera réélu le 29 avril 1928 dans le 20e arrondissement, en battant cette fois-ci, Léon Blum. Mais il sera ensuite battu le 8 mai 1932 par Marcel Déat, alors socialiste. Le 3 mai 1936, il sera réélu député à Montreuil, qui devint son fief électoral. Il sera plusieurs fois vice-président de la Chambre des députés. Ses écrits antimilitaristes furent réprimés à cette époque. Et il fut arrêté en 1927 pour propagande antimilitariste. Il vivra dans la clandestinité plutôt que dans l’Hémicycle entre 1927 et 1931, mais séjournera souvent à Moscou, assumant des responsabilités pour le compte de l’Internationale ou du Profintern, l’Internationale syndicale Rouge. En janvier 1931, bénéficiant d’un non-lieu, la Chambre vota l’amnistie pour lui, ce qui lui permit de reprendre son activité politique au grand jour. En 1931, il fera son entrée au bureau politique et au secrétariat du PCF et devint le bras droit de Maurice Thorez, jeune secrétaire général du PCF du 18 juillet 1930 au 17 mai 1964. Il avait 35 ans tandis que Thorez 31 ans. Homme du Komintern en France, il occupera un poste stratégique qui l’amènera à se rendre à Moscou pour prendre ses consignes. En relation directe avec le Kremlin, où il rencontrait Staline, il s’occupera aussi de l’organisation de plusieurs partis communistes européens. Après les émeutes du 6 février 1934 auxquelles les communistes participèrent, il fut l’un de ceux qui appelèrent à l’unité du futur Front populaire. Après son élection de mai 1936, il milita en faveur des Républicains espagnols, fut contre les Accords de Munich et proposa un "prélèvement sur les grosses fortunes". Il approuva aussi le Pacte germano-soviétique, signé le 23 août 1939 à Moscou, ce qui le conduisit à fuir la France en octobre 1939 vers la Belgique et à être déchu de son mandat de parlementaire le 20 février 1940. Le PCF fut dissous le 26 septembre 1939 par Édouard Daladier. En juin 1940, il retourna en France à vélo pour diriger l’activité clandestine des communistes jusqu’en 1944, aidé d’André Marty et de Benoît Frachon. Sous l’Occupation, sa tête fut mise à prix par les Allemands, car il était l’un des organisateurs de l’action clandestine du Parti communiste. Pendant toute cette période de juin 1940 à août 1944, où il fut responsable du PCF clandestin, toujours très prolixe, aussi bien en paroles qu’en écrits, il sera le principal rédacteur de la presse communiste clandestine. En août 1944, il réintègrera le siège du Comité central et en septembre 1944, il négociera avec le Général de Gaulle l’entrée de ministres communistes dans le gouvernement provisoire. Au retour à Paris de Thorez, le 27 novembre 1944, il redeviendra le numéro deux du PCF, sans que l’on ait connaissance de rivalités, qui auraient pu naître entre les deux hommes. De 1945 à 1947, il jouera un rôle politique et parlementaire de première importance. Il proposera à l’Assemblée la nationalisation d’une grande partie de l’économie française. De 1946 à 1958, pendant toute la IVe République, il sera élu député sans discontinuité et présidera à l’Assemblée le groupe parlementaire communiste. Le 10 octobre 1950, il fut victime d’une hémiplégie et jusqu’à sa mort en 1964, celui-ci effectuera de fréquents séjours en URSS pour y être soigné. Il fera alors fonction de secrétaire général par intérim. Le 28 mai 1952, lors des manifestations interdites organisées par la CGT et le PCF contre la venue à Paris du général américain Matthew Ridgway, qui venait d’être nommé commandant suprême des Forces alliées de l’OTAN et que la propagande communiste accusait de mener une guerre bactériologique en Corée du Nord, il fut victime d’une manœuvre policière. (On l’accusa d’avoir transporté des pigeons voyageurs tués au cours d’une partie de chasse, qui furent qualifiés de « pigeons voyageurs » pour porter des messages secrets à Moscou). Il sera arrêté malgré son mandat parlementaire (qui ne fut pas levé). Il restera à la prison de la Santé jusqu’en juillet 1952, ce qui le rendit encore plus populaire. Après s’être opposé au retour du Général de Gaulle et à l’instauration de la Ve République, en novembre 1958, il perd son siège de député, battu à Montreuil par un médecin gaulliste. Mais en avril 1959, il entrera au Sénat, y sera réélu en septembre 1968, où il présidera jusqu’à sa mort, le groupe communiste. En septembre 1965, avec Waldeck Rochet, il apportera son soutien à la candidature de François Mitterrand à l’élection présidentielle de décembre 1965. Dans les années qui suivirent la mort de Thorez en 1964, aucun successeur ne s’imposa au sein du Parti communiste et sa place restera importante. En 1968, année du Printemps de Prague, il approuvera l’invasion de la Tchécoslovaquie par les armées du Pacte de Varsovie. En 1969, favorable au "non" au référendum du 27 avril 1969 sur la régionalisation, soutenu par son ami Louis Talamoni, il sera investi comme candidat à l’élection présidentielle qui suivit le départ du Général de Gaulle. À 72 ans, grâce à sa verve et à son côté bonhomme, il fit une campagne très appréciée et atteignit le 1er juin 1969 la troisième place, recueillant 4,8 millions de voix, soit 21,3% des voix, écrasant les socialistes et frôlant de justesse sa qualification pour le second tour. Avant le second tour, il retint l’attention de l’opinion publique en déclarant, à propos des deux candidats restés en lice : Georges Pompidou et Alain Poher, « c’est blanc bonnet et bonnet blanc » et en appela à une abstention massive. De 1962 à 1975, il fut président de l’Association des amis de la Commune de Paris (1871). À l’occasion de son 70e anniversaire, il reçut en octobre 1971, l’ordre de Lénine « pour les grands services rendus au mouvement communiste et ouvrier international » et, dans le même temps, le Conseil d’État de la République démocratique d’Allemagne décida de lui décerner l’ordre de Karl Marx. Le 28 juin 1974, il votera pour la loi fixant à 18 ans l’âge de la majorité. Il fera de même pour la loi dite « Veil » relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Il fut l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, des essais politiques et des récits historiques ainsi que ses Mémoires. Il présenta, en 1973, le cinquième tome de ses Mémoires pour parler de la guerre d’Indochine et de Lautréamont. Au mois d’avril 1975, après une hospitalisation en janvier, il se rendit à Louey, où la télévision devait commencer le tournage d’un film sur sa vie, mais se sentant mal il fut hospitalisé à Paris, où il mourut d’une congestion pulmonaire à 78 ans, le 25 avril 1975. Il fut enterré au Père-Lachaise le 29 avril 1975, en présence de quelque 200 000 personnes, l’occasion d’un dernier hommage de l’élite du mouvement communiste international. Il était un homme de très petite taille, puisqu’il mesurait 1m49, sa voix rocailleuse et son accent devinrent familiers aux électeurs. Il laisse le souvenir d’un tribun redoutable et incontournable, d’un orateur très magistral, doté d’un grand sens de la repartie et d’une culture exceptionnelle qu’il s’était forgée en autodidacte, en lisant énormément, et qui faisait de nombreuses propositions et interpellations sur la politique. Ses principales publications sont : Écrits de prison (1952), la Commune de Paris à l’assaut du ciel (1961), la Première Internationale (1964), Octobre 17 vu de France (1967), Mémoires (7 volumes 1968-1973), Que sont devenus les communistes ? (1971), Bakounine et Marx (1974), Ce que je crois (1975).
DUCLOS Marcellin (1879-1969)
Baryton de l’Opéra
Marcellin DUCLOS, né le 20 avril 1879 à Bagnères-de-Bigorre et mort le 6 février 1969 à Bagnères-de-Bigorre. Fils de Pierre Duclos, tailleur de pierres et de Marie Ferrer, originaire de Bielsa en Espagne, ménagère, mariés à Bagnères-de-Bigorre le 8 septembre 1875. D’abord menuisier, il entre au Conservatoire de Paris en 1905 et devient premier baryton à l'Opéra de Paris pendant trois ans. En 1907, il remporte au Conservatoire de Paris les premiers prix de chant et d’opéra et le second prix d’opéra-comique. Il débuta la même année au Palais Garnier, où il chanta notamment le rôle-titre de Rigoletto, qu'il joua plus de 300 fois. Il fit ses adieux à la scène de l'Opéra le 4 avril 1935 dans l'Or du Rhin (Alberich). Il fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 1932. En 1961, sa ville natale de Bagnères-de-Bigorre donna son nom à une rue. Il débuta à l'Opéra de Paris le 6 septembre 1907 dans le rôle de Valentin de Faust. Il y créa le 2 mai 1909 Bacchus (Silène) de Jules Massenet ; le 28 avril 1925 Esther, princesse d’Israël (Aman) d’Antoine Mariotte ; le 6 décembre 1927 les Matines d’amour (Joffroy) de Jules Mazellier. Il y participa à la première le 23 octobre 1908 du Crépuscule des dieux (Alberich) de Richard Wagner [version française d’Alfred Ernst] ; le 17 novembre 1909 de l’Or du Rhin (Alberich) de Wagner [version française d’Alfred Ernst] ; le 20 octobre 1910 de Théodora (Justinien) de Xavier Leroux ; le 10 juillet 1920 de Sept Chansons (le Sonneur) de Gian Francesco Malipiero [version française d’Henry Prunières] ; le 3 avril 1922 de Falstaff (Ford) de Giuseppe Verdi [version française de Paul Solanges et Arrigo Boito] ; le 13 avril 1923 de la Khovanchtchina (Chaklowitz) de Modest Moussorgski [version française de R. et M. d’Harcourt] ; le 16 janvier 1925 de Miarka (Gleude) d'Alexandre Georges ; le 24 février 1927 des Burgraves (Hatto) de Léo Sachs. Il y chanta Rigoletto (Rigoletto, 1908) ; Samson et Dalila (Grand Prêtre, 1908) ; Lohengrin (de Telramund, 1909) ; Armide (Ubalde, 1909) ; Sigurd (Grand Prêtre d'Odin, 1909) ; Siegfried (Alberich, 1909) ; Hamlet (Hamlet, 1909) ; Salammbô (Splendius, 1910) ; Aïda (Amonasro, 1910) ; Tristan et Isolde (Kurwenal, 1911) ; Gwendoline (Harald, 1911) ; Tannhäuser (Wolfram, 1911) ; Déjanire (Philoctète, 1912) ; Roma (le Gaulois, 1912) ; les Huguenots (Nevers, 1920) ; Antar (Cheyboub, 1921) ; les Troyens (Chorèbe, 1921) ; l’Heure espagnole (Ramiro, 1921) ; Hérodiade (Hérode, 1921) ; le Jardin du Paradis (Eusèbe, 1924) ; Alceste (Grand Prêtre, 1926) ; le Miracle (Gaucher d'Arcourt, 1927). Chanteur d’opéra de grand talent, il se disait « Enfant de la Bigorre », ayant fait partie à ses débuts des « Chanteurs montagnards d'Alfred Roland », la plus ancienne chorale de France et certainement d'Europe.
Marcellin DUCLOS, né le 20 avril 1879 à Bagnères-de-Bigorre et mort le 6 février 1969 à Bagnères-de-Bigorre. Fils de Pierre Duclos, tailleur de pierres et de Marie Ferrer, originaire de Bielsa en Espagne, ménagère, mariés à Bagnères-de-Bigorre le 8 septembre 1875. D’abord menuisier, il entre au Conservatoire de Paris en 1905 et devient premier baryton à l'Opéra de Paris pendant trois ans. En 1907, il remporte au Conservatoire de Paris les premiers prix de chant et d’opéra et le second prix d’opéra-comique. Il débuta la même année au Palais Garnier, où il chanta notamment le rôle-titre de Rigoletto, qu'il joua plus de 300 fois. Il fit ses adieux à la scène de l'Opéra le 4 avril 1935 dans l'Or du Rhin (Alberich). Il fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 1932. En 1961, sa ville natale de Bagnères-de-Bigorre donna son nom à une rue. Il débuta à l'Opéra de Paris le 6 septembre 1907 dans le rôle de Valentin de Faust. Il y créa le 2 mai 1909 Bacchus (Silène) de Jules Massenet ; le 28 avril 1925 Esther, princesse d’Israël (Aman) d’Antoine Mariotte ; le 6 décembre 1927 les Matines d’amour (Joffroy) de Jules Mazellier. Il y participa à la première le 23 octobre 1908 du Crépuscule des dieux (Alberich) de Richard Wagner [version française d’Alfred Ernst] ; le 17 novembre 1909 de l’Or du Rhin (Alberich) de Wagner [version française d’Alfred Ernst] ; le 20 octobre 1910 de Théodora (Justinien) de Xavier Leroux ; le 10 juillet 1920 de Sept Chansons (le Sonneur) de Gian Francesco Malipiero [version française d’Henry Prunières] ; le 3 avril 1922 de Falstaff (Ford) de Giuseppe Verdi [version française de Paul Solanges et Arrigo Boito] ; le 13 avril 1923 de la Khovanchtchina (Chaklowitz) de Modest Moussorgski [version française de R. et M. d’Harcourt] ; le 16 janvier 1925 de Miarka (Gleude) d'Alexandre Georges ; le 24 février 1927 des Burgraves (Hatto) de Léo Sachs. Il y chanta Rigoletto (Rigoletto, 1908) ; Samson et Dalila (Grand Prêtre, 1908) ; Lohengrin (de Telramund, 1909) ; Armide (Ubalde, 1909) ; Sigurd (Grand Prêtre d'Odin, 1909) ; Siegfried (Alberich, 1909) ; Hamlet (Hamlet, 1909) ; Salammbô (Splendius, 1910) ; Aïda (Amonasro, 1910) ; Tristan et Isolde (Kurwenal, 1911) ; Gwendoline (Harald, 1911) ; Tannhäuser (Wolfram, 1911) ; Déjanire (Philoctète, 1912) ; Roma (le Gaulois, 1912) ; les Huguenots (Nevers, 1920) ; Antar (Cheyboub, 1921) ; les Troyens (Chorèbe, 1921) ; l’Heure espagnole (Ramiro, 1921) ; Hérodiade (Hérode, 1921) ; le Jardin du Paradis (Eusèbe, 1924) ; Alceste (Grand Prêtre, 1926) ; le Miracle (Gaucher d'Arcourt, 1927). Chanteur d’opéra de grand talent, il se disait « Enfant de la Bigorre », ayant fait partie à ses débuts des « Chanteurs montagnards d'Alfred Roland », la plus ancienne chorale de France et certainement d'Europe.
DUMERC Céline (1982-XXXX)
Basketteuse médaillée olympique
Céline DUMERC, née le 9 juillet 1982 à Tarbes, est une joueuse internationale de basket-ball, évoluant au poste de meneuse de jeu de l’équipe de France de basket et depuis 2017 de l'équipe de Basket Landes, dans la ville de Mont-de-Marsan. Très tôt, elle intègre le club de Tarbes Gespe Bigorre (TGB), avant d'intégrer quelques années plus tard le Centre fédéral de basket-ball au sein de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP). Entre 2000 et 2003, c'est au sein de son club de Tarbes qu’elle démarrera sa carrière professionnelle. Ensuite, elle intègrera le club du CJM Bourges, dans lequel elle effectuera une grande partie de sa carrière professionnelle. Elle restera dans ce club pendant près d'une décennie entre 2003 et 2013, avec un intermède de deux années seulement dans le club russe de l'UMMC Ekaterinbourg. En 2006 et 2008, elle remportera notamment deux titres de championne de France avec son club, mais aussi une Coupe de France et le Tournoi de la Fédération en 2006. L'escapade russe, entre 2009 et 2011, se concrétisera par deux titres de championne de Russie. De retour à Bourges en 2011, elle remportera à nouveau un titre de championne de France en 2012. Après une longue carrière en Europe, elle réalise son rêve en étant sélectionnée au sein de l'équipe du Dream d'Atlanta, dans la prestigieuse ligue de WNBA. Et son point d'apothéose est atteint en 2009, lorsqu'elle décroche le titre de championne d'Europe avec l'équipe de France. Elle a également obtenu deux médailles d'argent avec l’équipe de France aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et aux championnats d'Europe de 2013 en France. Depuis la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Londres, elle est la figure emblématique de la Ligue Féminine et l’une des sportives françaises les plus médiatisées. Surnommée Caps’ (de « capsule »), elle s’impose peu à peu comme une des meneuses majeures de l’équipe de France, dont elle deviendra la capitaine. Avec l’équipe de France, elle remporte donc un titre européen, lors du championnat d'Europe 2009, une médaille de bronze lors de l'édition suivante en 2011, la médaille d'argent aux Jeux olympiques 2012 de Londres, puis la médaille d'argent au championnat d'Europe 2013, 2015 et 2017. Recordwoman des sélections avec 262 sélections en équipe nationale (avec les Bleues), elle est la basketteuse française la plus capée de l'histoire du basket-ball français, détrônant Hervé Dubuisson (259 capes) et Paoline Ekambi (254), détenant ainsi le record de sélections en équipe de France de basket-ball, hommes et femmes confondus. Le sommet de sa carrière internationale a certainement été atteint en 2012, aux Jeux olympiques de Londres. Si les Bleues s'inclinèrent face aux imbattables Américaines, Céline verra sa cote de popularité s'envoler et deviendra la première femme récompensée par le prix du sportif de l'année décerné par France Info. Lors de la saison 2013-2014, elle sera sacrée meilleure joueuse française du championnat pour la seconde fois après la saison 2007-2008. Elle sera élue troisième meilleure joueuse française de la saison 2015-2016. En 2017, elle sera sacrée meilleure joueuse française de l'année, succédant à Nando De Colo. À Prague, lors de l'Euro 2017, elle disputera sa dernière compétition avec l'équipe de France. Les Bleues menées rapidement seront incapables de faire tomber une très belle équipe d'Espagne. Lors de ce match à Prague, elle sera la meilleure marqueuse française devenue vice-championne d'Europe pour son 262e et dernier match en bleu. À 34 ans, la meneuse des Bleues quitte les parquets sur une médaille d'argent européenne et en laissant surtout une empreinte énorme sur l'histoire de son sport. Elle restera à jamais la capitaine des "Braqueuses", qui avaient mis le basket féminin en pleine lumière en décrochant l'argent aux Jeux de Londres, le championnat d'Europe 2009 et qui aura pris sa retraite internationale en 2017 après l'Euro. Elle est aussi sextuple championne de France avec Bourges. Tout au long de sa carrière, elle aura décroché une médaille d'or, trois d'argent et une de bronze aux championnats d'Europe, plus une médaille d'argent aux Jeux olympiques. Son palmarès : 1997, médaille de bronze au Championnat d'Europe cadettes ; 2002, médaille de bronze au Championnat d'Europe des 20 ans et moins et finaliste de la Coupe Ronchetti (Tarbes) ; 2003, médaille de bronze au Championnat du monde des 21 ans et moins ; 2003, 2004, 2005, vice-championne de France ; 2006, 2008, 2009, 2012, championne de France ; 2009, championne d'Europe à Riga en Lettonie ; 2010, 2011, championne de Russie ; 2011, médaille de bronze aux Championnats d'Europe en Pologne ; 2012, médaille d'argent aux Jeux olympiques de Londres ; 2013, médaille d'argent aux Championnats d'Europe en France ; 2015, médaille d'argent aux Championnats d'Europe en Hongrie et Roumanie ; 2017, médaille d'argent aux Championnats d'Europe en République tchèque (sa sixième médaille internationale). Capitaine et star des Braqueuses, avec 262 sélections, elle aura marqué près de 1500 points en 11 années de sélection. Elle a été décorée de la médaille Robert Busnel, plus haute distinction de la Fédération française de basket-ball, en juillet 2013 et aussi nommée au rang de chevalier de l'Ordre national du Mérite. En 2016, elle a reçu la médaille d’Honneur de la Ville de Bourges. Cette ancienne capitaine des Bleues et recordwoman du nombre de sélections (262), devrait prendre dans un avenir proche les fonctions de General Manager de l’Équipe de France féminine « lors des prochaines fenêtres internationales » a indiqué la Fédération française de basketball (FFBB). « Elle interviendra également, lorsque son calendrier sportif le lui permettra, sur les Équipes de France jeunes, auprès des joueuses du Pôle France BasketBall - Yvan Mainini et lors des Camps Nationaux de la FFBB ». À 38 ans, à la rentrée 2020, l’ex-meneuse et patronne de l’équipe de France, repart pour une 21e saison professionnelle de basketteuse professionnelle, la quatrième sous les couleurs de Basket Landes. Et alors qu'elle est toujours en activité au sein de l'équipe de Basket Landes, elle va vivre sa première collaboration médiatique, car elle est recrutée en qualité de consultante au sein du service des sports de France Télévisions, en prévision des JO de Tokyo de 2020, au cours desquels elle devrait intervenir pour les rencontres de l'équipe de France féminine de basket.
Céline DUMERC, née le 9 juillet 1982 à Tarbes, est une joueuse internationale de basket-ball, évoluant au poste de meneuse de jeu de l’équipe de France de basket et depuis 2017 de l'équipe de Basket Landes, dans la ville de Mont-de-Marsan. Très tôt, elle intègre le club de Tarbes Gespe Bigorre (TGB), avant d'intégrer quelques années plus tard le Centre fédéral de basket-ball au sein de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP). Entre 2000 et 2003, c'est au sein de son club de Tarbes qu’elle démarrera sa carrière professionnelle. Ensuite, elle intègrera le club du CJM Bourges, dans lequel elle effectuera une grande partie de sa carrière professionnelle. Elle restera dans ce club pendant près d'une décennie entre 2003 et 2013, avec un intermède de deux années seulement dans le club russe de l'UMMC Ekaterinbourg. En 2006 et 2008, elle remportera notamment deux titres de championne de France avec son club, mais aussi une Coupe de France et le Tournoi de la Fédération en 2006. L'escapade russe, entre 2009 et 2011, se concrétisera par deux titres de championne de Russie. De retour à Bourges en 2011, elle remportera à nouveau un titre de championne de France en 2012. Après une longue carrière en Europe, elle réalise son rêve en étant sélectionnée au sein de l'équipe du Dream d'Atlanta, dans la prestigieuse ligue de WNBA. Et son point d'apothéose est atteint en 2009, lorsqu'elle décroche le titre de championne d'Europe avec l'équipe de France. Elle a également obtenu deux médailles d'argent avec l’équipe de France aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et aux championnats d'Europe de 2013 en France. Depuis la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Londres, elle est la figure emblématique de la Ligue Féminine et l’une des sportives françaises les plus médiatisées. Surnommée Caps’ (de « capsule »), elle s’impose peu à peu comme une des meneuses majeures de l’équipe de France, dont elle deviendra la capitaine. Avec l’équipe de France, elle remporte donc un titre européen, lors du championnat d'Europe 2009, une médaille de bronze lors de l'édition suivante en 2011, la médaille d'argent aux Jeux olympiques 2012 de Londres, puis la médaille d'argent au championnat d'Europe 2013, 2015 et 2017. Recordwoman des sélections avec 262 sélections en équipe nationale (avec les Bleues), elle est la basketteuse française la plus capée de l'histoire du basket-ball français, détrônant Hervé Dubuisson (259 capes) et Paoline Ekambi (254), détenant ainsi le record de sélections en équipe de France de basket-ball, hommes et femmes confondus. Le sommet de sa carrière internationale a certainement été atteint en 2012, aux Jeux olympiques de Londres. Si les Bleues s'inclinèrent face aux imbattables Américaines, Céline verra sa cote de popularité s'envoler et deviendra la première femme récompensée par le prix du sportif de l'année décerné par France Info. Lors de la saison 2013-2014, elle sera sacrée meilleure joueuse française du championnat pour la seconde fois après la saison 2007-2008. Elle sera élue troisième meilleure joueuse française de la saison 2015-2016. En 2017, elle sera sacrée meilleure joueuse française de l'année, succédant à Nando De Colo. À Prague, lors de l'Euro 2017, elle disputera sa dernière compétition avec l'équipe de France. Les Bleues menées rapidement seront incapables de faire tomber une très belle équipe d'Espagne. Lors de ce match à Prague, elle sera la meilleure marqueuse française devenue vice-championne d'Europe pour son 262e et dernier match en bleu. À 34 ans, la meneuse des Bleues quitte les parquets sur une médaille d'argent européenne et en laissant surtout une empreinte énorme sur l'histoire de son sport. Elle restera à jamais la capitaine des "Braqueuses", qui avaient mis le basket féminin en pleine lumière en décrochant l'argent aux Jeux de Londres, le championnat d'Europe 2009 et qui aura pris sa retraite internationale en 2017 après l'Euro. Elle est aussi sextuple championne de France avec Bourges. Tout au long de sa carrière, elle aura décroché une médaille d'or, trois d'argent et une de bronze aux championnats d'Europe, plus une médaille d'argent aux Jeux olympiques. Son palmarès : 1997, médaille de bronze au Championnat d'Europe cadettes ; 2002, médaille de bronze au Championnat d'Europe des 20 ans et moins et finaliste de la Coupe Ronchetti (Tarbes) ; 2003, médaille de bronze au Championnat du monde des 21 ans et moins ; 2003, 2004, 2005, vice-championne de France ; 2006, 2008, 2009, 2012, championne de France ; 2009, championne d'Europe à Riga en Lettonie ; 2010, 2011, championne de Russie ; 2011, médaille de bronze aux Championnats d'Europe en Pologne ; 2012, médaille d'argent aux Jeux olympiques de Londres ; 2013, médaille d'argent aux Championnats d'Europe en France ; 2015, médaille d'argent aux Championnats d'Europe en Hongrie et Roumanie ; 2017, médaille d'argent aux Championnats d'Europe en République tchèque (sa sixième médaille internationale). Capitaine et star des Braqueuses, avec 262 sélections, elle aura marqué près de 1500 points en 11 années de sélection. Elle a été décorée de la médaille Robert Busnel, plus haute distinction de la Fédération française de basket-ball, en juillet 2013 et aussi nommée au rang de chevalier de l'Ordre national du Mérite. En 2016, elle a reçu la médaille d’Honneur de la Ville de Bourges. Cette ancienne capitaine des Bleues et recordwoman du nombre de sélections (262), devrait prendre dans un avenir proche les fonctions de General Manager de l’Équipe de France féminine « lors des prochaines fenêtres internationales » a indiqué la Fédération française de basketball (FFBB). « Elle interviendra également, lorsque son calendrier sportif le lui permettra, sur les Équipes de France jeunes, auprès des joueuses du Pôle France BasketBall - Yvan Mainini et lors des Camps Nationaux de la FFBB ». À 38 ans, à la rentrée 2020, l’ex-meneuse et patronne de l’équipe de France, repart pour une 21e saison professionnelle de basketteuse professionnelle, la quatrième sous les couleurs de Basket Landes. Et alors qu'elle est toujours en activité au sein de l'équipe de Basket Landes, elle va vivre sa première collaboration médiatique, car elle est recrutée en qualité de consultante au sein du service des sports de France Télévisions, en prévision des JO de Tokyo de 2020, au cours desquels elle devrait intervenir pour les rencontres de l'équipe de France féminine de basket.
DUPARC Henri (1848-1933)
Compositeur, musicien
Henri DUPARC, né le 21 janvier 1848 à Paris et mort le 12 février 1933 à Mont-de-Marsan, où il s’était retiré en 1924. Il fut un grand compositeur français de la deuxième moitié du XIXème siècle. Son père, Louis Charles Fouques-Duparc (1807-1879), inspecteur général des ponts et chaussées, est directeur des chemins de fer de l'Ouest. Sa mère, Frédérique Amélie de Guaita (1822-1895), fille d'industriels, a publié une dizaine d'ouvrages pieux pour les enfants. Son grand-père, Louis Benoît Fouques-Duparc fut filleul de Louis XV. Henri fit ses études au collège des jésuites de la rue Vaugirard où César Franck, qui enseignait la musique, le considère comme son élève le plus talentueux. Celui-ci lui fait comprendre qu'il ne sera jamais un pianiste virtuose, mais qu'il y a en lui l'étoffe d'un compositeur. La mélodie l’attire et sera le fil conducteur de toute son œuvre. Il fait ensuite des études de droit. En 1867, il compose à l’âge de dix-huit ans une unique sonate pour piano et violoncelle (des fragments sont conservés). En 1868, il publie cinq mélodies. En 1869, il publie chez Flaxland six petites pièces pour piano. Il se lie d'amitié avec Vincent d'Indy et Alexis de Castillon. D'après Merle, il aurait séjourné chez Liszt en 1869 et fait la connaissance de Richard Wagner. Il assiste à la première représentation des Walküre (La Walkyrie) à Munich en 1870. Henri Duparc fut fortement influencé par Wagner. L’époque cruellement éprouvée par la guerre franco-allemande de 1870 met à mal les relations artistiques entre les deux pays. Tiraillé entre Berlioz et Wagner, Duparc se laisse séduire par le mythe allemand et se rend à Munich écouter ses opéras, ce qui aura sur lui une emprise indélébile. Le 9 novembre 1871, il épouse Ellen Mac Swiney, pianiste douée qui accompagna son mari jusqu'au bout en le soutenant d'une affection sans faille. Après la guerre 1870-1871, des musiciens et des écrivains se rencontrent chez Duparc (Gabriel Fauré, Ernest Chausson, Alexis de Castillon, Camille Saint-Saëns, Emmanuel Chabrier). C'est au cours d'une de ces rencontres, en 1871, qu’il fonde avec Camille Saint-Saëns et Romain Bussine, la Société Nationale de Musique, qui donna son premier concert la même année. Duparc est resté longtemps le secrétaire actif de l'organisation. Ses premières œuvres demeurent inédites mais dès 1870, il écrit l'Invitation au voyage, chef d'œuvre inaugurant l'ère parnassienne de la mélodie française. Dans les années 1870 la production de Duparc sera très dense. Son activité de compositeur de mélodies se situe entre les années 1869 et 1884 avec quelques incursions dans le domaine orchestral marqué en 1875 par le poème symphonique Léonore, qui consacre son nom dans la vie musicale officielle. En 1873, il compose une Suite d'orchestre, en 1874 un Poème Nocturne et une Suite de danses (compositions orchestrales perdues). Le 5 mai 1878, il annonce la création des Concerts de Musique Moderne (qu’il codirige avec Vincent d'Indy), qui se donnaient pour but de faire connaître les compositeurs contemporains. En 1879, il assiste à une représentation de Tristan, et refait presque aussitôt un nouveau voyage en Allemagne en compagnie d’Emmanuel Chabrier. Il passe l'hiver 1882-1883 à La Bourboule. De 1880 à 1885, il passe la plus grande partie de l'été à Marnes dans la région parisienne. En 1883 et 1886, il est à Bayreuth en Allemagne. Selon sa correspondance, il aurait fait plusieurs voyages en Irlande à partir de 1884. En 1885, il voit sa santé déjà altérée lui rendre tout travail créateur impossible, et s’arrête de composer à l’âge de trente-huit ans. Les premiers signes de neurasthénie se font sentir. La maladie nerveuse, dont il est atteint depuis de nombreuses années l'empêche définitivement de composer, le contraint à se reposer et il s’isolera dans la foi jusqu’à sa mort. Il se consacre alors à sa famille, produit des gouaches, des pastels ou des sépias et continue de s'intéresser à tous les arts, peignant et dessinant tant qu'il put encore voir. Un autre aspect du talent d’Henri Duparc : celui de dessinateur. Hypersensible et malade des nerfs, n’ayant plus la force de composer à partir de 1885, il se consacre beaucoup à la peinture avec l’aide et sur les conseils d’Henri Lerolle et Henri Harpignies, ce dernier rencontré à La Bourboule quelques années plus tôt. Soit une quarantaine de toiles, de dessins et d’aquarelles de paysages, notamment des Pyrénées. Durant les cinquante années qui lui restent à vivre, Duparc assiste, impuissant et lucide, à la paralysie de son talent. Il vit à Monein, au pied des Pyrénées jusqu'en 1897. Il y conçoit le projet d'un Opéra d'après une nouvelle de Pouchkine, La Roussalka, drame lyrique dont il détruira les esquisses (reste des fragments). À l'abbaye d'Abos dans le Béarn, le poète béarnais Charles de Bordau le présente à Francis Jammes. De 1897 à 1906, il vit à Paris. En 1900, il achève l'orchestration du Testament. En 1902, il entreprend son premier pèlerinage à Lourdes. De 1906 à 1913, il vit en Suisse à La Tour de Peilz (Vevey). En 1906, en compagnie de Paul Claudel et de Francis Jammes il fait le pèlerinage de Lourdes, qui semble être un révélateur pour une grande dévotion religieuse. De 1913 à 1919, il vit à Tarbes dans la très belle maison en haut à droite des allées Leclerc, face à la caserne du 1er RHP. En 1916, il évoque sa cécité. En 1919, il s'installe à Mont-de-Marsan. Il est opéré d'un glaucome le 12 août 1924. Atteint de paralysie, il passe la fin de sa vie dans un profond mysticisme religieux. Devenu entièrement aveugle et paralytique, il meurt le 12 février 1933 à l'âge de 85 ans. Son dernier opus, « La Vie antérieure », aura occupé l'esprit du compositeur pendant dix ans (1874-1884). En dépit de sa brièveté - quatre minutes - cette œuvre a les proportions d'un édifice gothique : la richesse de l'expression harmonique, le lyrisme des moindres inflexions sont extraordinaires. Henri Duparc n'eut qu'un seul élève, Jean Cras (1879-1932), qu'il appelait affectueusement « le fils de mon âme ». Il le considérait un peu comme son disciple. Bien qu'il ait détruit et brûlé un grand nombre de ses compositions, ses dix-sept mélodies, d'une grande facture, sensibles et expressives, ont fait de lui un compositeur majeur de la fin du XIXe siècle. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Une rue de Tarbes, une école maternelle ainsi que le Conservatoire de musique ont été baptisés de son nom. Le 1er avril 1921, à 73 ans, il fut promu chevalier de la Légion d'honneur. Malgré la brièveté de son activité créatrice, Henri Duparc détient un rôle important dans la vie musicale française de la fin du XIXe siècle. Son mince recueil de mélodies est une des plus belles réussites de la musique française. S'inspirant de textes de Charles Baudelaire, Théophile Gautier, Leconte de Lisle, Jean Lahor et François Coppée, l'œuvre de Duparc marque un moment décisif de l'évolution du poème lyrique, entre Gounod, Fauré et Debussy. Henri Duparc ne laisse que 28 œuvres (5 musiques pour piano, 1 musique de chambre, 3 musiques symphoniques, 17 mélodies pour voix et piano dont 8 ont été ensuite orchestrées par ses soins, 1 musique sacrée et 1 opéra. Il fut le compositeur de nombreuses mélodies françaises, désormais au répertoire de beaucoup de chanteurs. Ravel qualifiait ses compositions d’ « imparfaites, mais géniales ». Compositeur philanthrope au mysticisme ardent et profond, complété d’un grand amoureux du sud-ouest de la France, il est aujourd'hui encore une référence en ce qui concerne la mélodie française, un summum de raffinement et de réussite. Alors même que son œuvre est petite, mais sans défaut, la mélodie française, celle de Fauré, de Bordes, de Chausson, de Debussy même, ne serait pas ce qu’elle est. Les poésies qu’Henri Duparc a traduites en chant, personne n’a osé les reprendre. Car il avait, du premier coup, atteint la perfection.
Henri DUPARC, né le 21 janvier 1848 à Paris et mort le 12 février 1933 à Mont-de-Marsan, où il s’était retiré en 1924. Il fut un grand compositeur français de la deuxième moitié du XIXème siècle. Son père, Louis Charles Fouques-Duparc (1807-1879), inspecteur général des ponts et chaussées, est directeur des chemins de fer de l'Ouest. Sa mère, Frédérique Amélie de Guaita (1822-1895), fille d'industriels, a publié une dizaine d'ouvrages pieux pour les enfants. Son grand-père, Louis Benoît Fouques-Duparc fut filleul de Louis XV. Henri fit ses études au collège des jésuites de la rue Vaugirard où César Franck, qui enseignait la musique, le considère comme son élève le plus talentueux. Celui-ci lui fait comprendre qu'il ne sera jamais un pianiste virtuose, mais qu'il y a en lui l'étoffe d'un compositeur. La mélodie l’attire et sera le fil conducteur de toute son œuvre. Il fait ensuite des études de droit. En 1867, il compose à l’âge de dix-huit ans une unique sonate pour piano et violoncelle (des fragments sont conservés). En 1868, il publie cinq mélodies. En 1869, il publie chez Flaxland six petites pièces pour piano. Il se lie d'amitié avec Vincent d'Indy et Alexis de Castillon. D'après Merle, il aurait séjourné chez Liszt en 1869 et fait la connaissance de Richard Wagner. Il assiste à la première représentation des Walküre (La Walkyrie) à Munich en 1870. Henri Duparc fut fortement influencé par Wagner. L’époque cruellement éprouvée par la guerre franco-allemande de 1870 met à mal les relations artistiques entre les deux pays. Tiraillé entre Berlioz et Wagner, Duparc se laisse séduire par le mythe allemand et se rend à Munich écouter ses opéras, ce qui aura sur lui une emprise indélébile. Le 9 novembre 1871, il épouse Ellen Mac Swiney, pianiste douée qui accompagna son mari jusqu'au bout en le soutenant d'une affection sans faille. Après la guerre 1870-1871, des musiciens et des écrivains se rencontrent chez Duparc (Gabriel Fauré, Ernest Chausson, Alexis de Castillon, Camille Saint-Saëns, Emmanuel Chabrier). C'est au cours d'une de ces rencontres, en 1871, qu’il fonde avec Camille Saint-Saëns et Romain Bussine, la Société Nationale de Musique, qui donna son premier concert la même année. Duparc est resté longtemps le secrétaire actif de l'organisation. Ses premières œuvres demeurent inédites mais dès 1870, il écrit l'Invitation au voyage, chef d'œuvre inaugurant l'ère parnassienne de la mélodie française. Dans les années 1870 la production de Duparc sera très dense. Son activité de compositeur de mélodies se situe entre les années 1869 et 1884 avec quelques incursions dans le domaine orchestral marqué en 1875 par le poème symphonique Léonore, qui consacre son nom dans la vie musicale officielle. En 1873, il compose une Suite d'orchestre, en 1874 un Poème Nocturne et une Suite de danses (compositions orchestrales perdues). Le 5 mai 1878, il annonce la création des Concerts de Musique Moderne (qu’il codirige avec Vincent d'Indy), qui se donnaient pour but de faire connaître les compositeurs contemporains. En 1879, il assiste à une représentation de Tristan, et refait presque aussitôt un nouveau voyage en Allemagne en compagnie d’Emmanuel Chabrier. Il passe l'hiver 1882-1883 à La Bourboule. De 1880 à 1885, il passe la plus grande partie de l'été à Marnes dans la région parisienne. En 1883 et 1886, il est à Bayreuth en Allemagne. Selon sa correspondance, il aurait fait plusieurs voyages en Irlande à partir de 1884. En 1885, il voit sa santé déjà altérée lui rendre tout travail créateur impossible, et s’arrête de composer à l’âge de trente-huit ans. Les premiers signes de neurasthénie se font sentir. La maladie nerveuse, dont il est atteint depuis de nombreuses années l'empêche définitivement de composer, le contraint à se reposer et il s’isolera dans la foi jusqu’à sa mort. Il se consacre alors à sa famille, produit des gouaches, des pastels ou des sépias et continue de s'intéresser à tous les arts, peignant et dessinant tant qu'il put encore voir. Un autre aspect du talent d’Henri Duparc : celui de dessinateur. Hypersensible et malade des nerfs, n’ayant plus la force de composer à partir de 1885, il se consacre beaucoup à la peinture avec l’aide et sur les conseils d’Henri Lerolle et Henri Harpignies, ce dernier rencontré à La Bourboule quelques années plus tôt. Soit une quarantaine de toiles, de dessins et d’aquarelles de paysages, notamment des Pyrénées. Durant les cinquante années qui lui restent à vivre, Duparc assiste, impuissant et lucide, à la paralysie de son talent. Il vit à Monein, au pied des Pyrénées jusqu'en 1897. Il y conçoit le projet d'un Opéra d'après une nouvelle de Pouchkine, La Roussalka, drame lyrique dont il détruira les esquisses (reste des fragments). À l'abbaye d'Abos dans le Béarn, le poète béarnais Charles de Bordau le présente à Francis Jammes. De 1897 à 1906, il vit à Paris. En 1900, il achève l'orchestration du Testament. En 1902, il entreprend son premier pèlerinage à Lourdes. De 1906 à 1913, il vit en Suisse à La Tour de Peilz (Vevey). En 1906, en compagnie de Paul Claudel et de Francis Jammes il fait le pèlerinage de Lourdes, qui semble être un révélateur pour une grande dévotion religieuse. De 1913 à 1919, il vit à Tarbes dans la très belle maison en haut à droite des allées Leclerc, face à la caserne du 1er RHP. En 1916, il évoque sa cécité. En 1919, il s'installe à Mont-de-Marsan. Il est opéré d'un glaucome le 12 août 1924. Atteint de paralysie, il passe la fin de sa vie dans un profond mysticisme religieux. Devenu entièrement aveugle et paralytique, il meurt le 12 février 1933 à l'âge de 85 ans. Son dernier opus, « La Vie antérieure », aura occupé l'esprit du compositeur pendant dix ans (1874-1884). En dépit de sa brièveté - quatre minutes - cette œuvre a les proportions d'un édifice gothique : la richesse de l'expression harmonique, le lyrisme des moindres inflexions sont extraordinaires. Henri Duparc n'eut qu'un seul élève, Jean Cras (1879-1932), qu'il appelait affectueusement « le fils de mon âme ». Il le considérait un peu comme son disciple. Bien qu'il ait détruit et brûlé un grand nombre de ses compositions, ses dix-sept mélodies, d'une grande facture, sensibles et expressives, ont fait de lui un compositeur majeur de la fin du XIXe siècle. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise. Une rue de Tarbes, une école maternelle ainsi que le Conservatoire de musique ont été baptisés de son nom. Le 1er avril 1921, à 73 ans, il fut promu chevalier de la Légion d'honneur. Malgré la brièveté de son activité créatrice, Henri Duparc détient un rôle important dans la vie musicale française de la fin du XIXe siècle. Son mince recueil de mélodies est une des plus belles réussites de la musique française. S'inspirant de textes de Charles Baudelaire, Théophile Gautier, Leconte de Lisle, Jean Lahor et François Coppée, l'œuvre de Duparc marque un moment décisif de l'évolution du poème lyrique, entre Gounod, Fauré et Debussy. Henri Duparc ne laisse que 28 œuvres (5 musiques pour piano, 1 musique de chambre, 3 musiques symphoniques, 17 mélodies pour voix et piano dont 8 ont été ensuite orchestrées par ses soins, 1 musique sacrée et 1 opéra. Il fut le compositeur de nombreuses mélodies françaises, désormais au répertoire de beaucoup de chanteurs. Ravel qualifiait ses compositions d’ « imparfaites, mais géniales ». Compositeur philanthrope au mysticisme ardent et profond, complété d’un grand amoureux du sud-ouest de la France, il est aujourd'hui encore une référence en ce qui concerne la mélodie française, un summum de raffinement et de réussite. Alors même que son œuvre est petite, mais sans défaut, la mélodie française, celle de Fauré, de Bordes, de Chausson, de Debussy même, ne serait pas ce qu’elle est. Les poésies qu’Henri Duparc a traduites en chant, personne n’a osé les reprendre. Car il avait, du premier coup, atteint la perfection.
DUPLAN Edmond (1930-XXXX)
Auteur-compositeur-interprète
Edmond DUPLAN, dit « Momon », né le 20 septembre 1930 à Pouzac, est un chanteur-compositeur bigourdan. Il est le chantre de sa région et ses chansons populaires sont connues dans tout le Sud-Ouest et au-delà. Il se produit toujours dans les fêtes de village et à l’occasion de manifestations diverses. Les beaux paysages et les hommes des Pyrénées sont au cœur de son répertoire, tant en français qu’en occitan. Qui n’a jamais chanté, voire simplement fredonné « Le Refuge » ou encore « La Transhumance », reprise par le non moins célèbre groupe de Sangria Gratuite ? Tout le monde connaît ces airs inscrits dans les fêtes du Sud-Ouest. Mais, tout le monde ne connaît pas forcément l’auteur de ces réels tubes, aux refrains archiconnus, devenus des classiques de la culture pyrénéenne. Il est l’auteur-compositeur d’environ 200 chansons et compte à son actif près de 10 albums. On l’appelle "le Cantagoy pyrénéen". La musique lui est venue de manière presque naturelle. Son père, premier prix du Conservatoire de Bordeaux, l’avait intégré dans la chorale, qu’il avait créée à Pouzac, durant la Seconde Guerre mondiale. Le jeune Edmond enchaîna ensuite radio-crochets et concours de chant, mais il ne pensait pas en faire son métier. Pourtant, en 1950, soldat en Tunisie, il avait déjà griffonné quelques paroles sur un air de marche connu. Le sergent voulut que ce soit le chant du bataillon après l’entraînement. Ce fut alors le déclic. Mais la première composition n’arriva qu’en 1952, avec « Au revoir Pyrénées … salut Paris ». Il venait d’arriver à Paris et composa cette chanson sur un coup de spleen, dira-t-il. Loin de ses Pyrénées, il fait ses débuts sur scène dans les grandes brasseries qui accueillent alors des attractions. Il chante en première partie avec de grands noms de l’époque comme Dario Moreno, Marcel Amont ou Sacha Distel. Il se produit également dans les cabarets et au music-hall. Goûtant à la vie parisienne en étant présentateur de cirque pour Fernand Raynaud ou en participant à une opérette avec Luis Mariano et Annie Cordy ou chantant l’opérette avec le « Visa pour l’amour » de Francis Lopez, il n’en oublia pas pour autant ses racines. Puis il décida de s’éloigner de la scène pour se consacrer à son métier de dessinateur publicitaire et au rugby. Il pratiqua le rugby pendant des années dans un petit club de Clamart, où il fut aussi formateur de jeunes à l’école de rugby. Ce n’est qu’en 1980, à l’âge de 50 ans, qu’il regagna sa Bigorre natale et commença à parcourir le Sud-Ouest avec sa guitare pour gagner sa croûte. Des concerts, qu’il ne cessera d’enchaîner. Tandis que son activité de chanteur prend son essor, il devient journaliste, dessinateur de presse et animateur de radio. Depuis les années 1990, il s’est consacré entièrement à la chanson, qu’il interprète si bien avec son bel accent montagnard. Parfois, accompagné de membres de sa famille, qu’il voit comme reprenant son flambeau. Ainsi, Arnaud et Lionel ses fils, Michel Pebay un cousin, et des amis d’enfance, Gérard Mazoua et Floréal Nunez, assurent la première partie, avec leur quintette de chants polyphoniques pyrénéens, « Cœur de Bigorre ». Et si l’écho de son talent a largement dépassé les frontières du "Pays bigourdan" qui l’a inspiré, il reste la figure de proue du folklore pyrénéen. À près de 90 ans, ce troubadour bagnérais chante encore, dans un registre chaleureux et entraînant, sa région et son pays. Il est sans doute une des plus grandes figures de la chanson pyrénéenne contemporaine avec Nadau.
Edmond DUPLAN, dit « Momon », né le 20 septembre 1930 à Pouzac, est un chanteur-compositeur bigourdan. Il est le chantre de sa région et ses chansons populaires sont connues dans tout le Sud-Ouest et au-delà. Il se produit toujours dans les fêtes de village et à l’occasion de manifestations diverses. Les beaux paysages et les hommes des Pyrénées sont au cœur de son répertoire, tant en français qu’en occitan. Qui n’a jamais chanté, voire simplement fredonné « Le Refuge » ou encore « La Transhumance », reprise par le non moins célèbre groupe de Sangria Gratuite ? Tout le monde connaît ces airs inscrits dans les fêtes du Sud-Ouest. Mais, tout le monde ne connaît pas forcément l’auteur de ces réels tubes, aux refrains archiconnus, devenus des classiques de la culture pyrénéenne. Il est l’auteur-compositeur d’environ 200 chansons et compte à son actif près de 10 albums. On l’appelle "le Cantagoy pyrénéen". La musique lui est venue de manière presque naturelle. Son père, premier prix du Conservatoire de Bordeaux, l’avait intégré dans la chorale, qu’il avait créée à Pouzac, durant la Seconde Guerre mondiale. Le jeune Edmond enchaîna ensuite radio-crochets et concours de chant, mais il ne pensait pas en faire son métier. Pourtant, en 1950, soldat en Tunisie, il avait déjà griffonné quelques paroles sur un air de marche connu. Le sergent voulut que ce soit le chant du bataillon après l’entraînement. Ce fut alors le déclic. Mais la première composition n’arriva qu’en 1952, avec « Au revoir Pyrénées … salut Paris ». Il venait d’arriver à Paris et composa cette chanson sur un coup de spleen, dira-t-il. Loin de ses Pyrénées, il fait ses débuts sur scène dans les grandes brasseries qui accueillent alors des attractions. Il chante en première partie avec de grands noms de l’époque comme Dario Moreno, Marcel Amont ou Sacha Distel. Il se produit également dans les cabarets et au music-hall. Goûtant à la vie parisienne en étant présentateur de cirque pour Fernand Raynaud ou en participant à une opérette avec Luis Mariano et Annie Cordy ou chantant l’opérette avec le « Visa pour l’amour » de Francis Lopez, il n’en oublia pas pour autant ses racines. Puis il décida de s’éloigner de la scène pour se consacrer à son métier de dessinateur publicitaire et au rugby. Il pratiqua le rugby pendant des années dans un petit club de Clamart, où il fut aussi formateur de jeunes à l’école de rugby. Ce n’est qu’en 1980, à l’âge de 50 ans, qu’il regagna sa Bigorre natale et commença à parcourir le Sud-Ouest avec sa guitare pour gagner sa croûte. Des concerts, qu’il ne cessera d’enchaîner. Tandis que son activité de chanteur prend son essor, il devient journaliste, dessinateur de presse et animateur de radio. Depuis les années 1990, il s’est consacré entièrement à la chanson, qu’il interprète si bien avec son bel accent montagnard. Parfois, accompagné de membres de sa famille, qu’il voit comme reprenant son flambeau. Ainsi, Arnaud et Lionel ses fils, Michel Pebay un cousin, et des amis d’enfance, Gérard Mazoua et Floréal Nunez, assurent la première partie, avec leur quintette de chants polyphoniques pyrénéens, « Cœur de Bigorre ». Et si l’écho de son talent a largement dépassé les frontières du "Pays bigourdan" qui l’a inspiré, il reste la figure de proue du folklore pyrénéen. À près de 90 ans, ce troubadour bagnérais chante encore, dans un registre chaleureux et entraînant, sa région et son pays. Il est sans doute une des plus grandes figures de la chanson pyrénéenne contemporaine avec Nadau.
DUPONT Antoine (1996-XXXX)
Demi de mêlée du Stade Toulousain et du XV de France, élu meilleur joueur du Tournoi des Six Nations 2020, sacré meilleur joueur de l’année 2021 par World Rugby et tête d’affiche du rugby français.
Antoine DUPONT, né le 15 novembre 1996 à Lannemezan, est un joueur international français de rugby à XV évoluant principalement au poste de demi de mêlée. Il mesure 1m74 pour 85 kg. Il joue au sein de l’effectif du Stade toulousain et en équipe de France depuis 2017. Il est originaire du village de Castelnau-Magnoac, où il a commencé le rugby à l’âge de 4 ans au Magnoac FC3. Sa passion depuis tout petit, c'est de jouer au rugby. Il veut suivre les pas de Clément son grand frère, de trois ans son aîné, dans le monde du ballon ovale. Et dès ses premiers entraînements, il va épater tout le monde avec des capacités physiques hors-normes, dit Jean-Philippe Guerrero, son premier entraîneur. « Un surdoué, précoce, avec de la fluidité, un rôle de distributeur et une vision stratégique toujours justes, un catalyseur du jeu offensif et audacieux », résume ainsi Jean-Philippe Guerrero. « Il arrangeait les règles », se rappelle en riant son frère Clément, avec lequel la compétition était permanente. Clément se souvient des duels, des trois contre deux ou trois contre trois qu'Antoine aimait et grâce auxquels il a progressé. Doué, le petit était régulièrement surclassé et jouait contre des plus grands. En 2011, alors qu’il évolue en cadet, il rejoint le centre de formation du FC Auch. Il intègre également le pôle Espoir du lycée Jolimont (aujourd’hui lycée Stéphane-Hessel) à Toulouse, où il passe son Bac S-SVT. Il débute ensuite un DUT mesures physiques à l’IUT d’Orsay, à Paris. Au bout d’un trimestre, il décide d’arrêter et de commencer une licence STAPS, toujours à la faculté d’Orsay, alors qu’il joue au Castres olympique. « J’y suis resté six mois, puis j’ai fini ma licence à Toulouse, à l’université Paul Sabatier », note le rugbyman. En 2018, une fois diplômé, pas question pour lui d’arrêter ses études. Il poursuit alors en s’inscrivant en école de commerce à Toulouse, où il étudie le management du sport. Il a conscience qu’une carrière professionnelle de rugbyman ne dure pas toute une vie, et qu’il aura besoin de se reconvertir après sa retraite de sportif. « Je n’ai pas d’idée précise de reconversion, mais je veux avoir un certain bagage scolaire pour la suite », indique-t-il. Passionné de sport (pas uniquement de rugby), il est curieux de découvrir comment fonctionne cette économie. « Je trouve intéressant de comprendre le business du sport, moi qui baigne dans le monde du rugby depuis mes quatre ans ». En plus d’être l’étoile montante du rugby français et l’un des meilleurs joueurs du Tournoi jusque-ici, ce sportif est donc en master 2 management du sport à l’école de commerce Toulouse School of Management (TBS). En 2014, il dispute la finale du championnat de France Crabos avec Auch et rejoint le Castres olympique à l’issue de la saison. Âgé de 18 ans, le 8 novembre 2014, il fait ses débuts avec l’équipe professionnelle lors d’une rencontre face au RC Toulon en rentrant pour une minute de jeu à la place de Cédric Garcia. En janvier 2015, il est titularisé en Coupe d’Europe pour un match contre les Harlequins, au cours duquel il inscrit son premier essai professionnel. À la suite d’une mêlée castraise à cinq mètres de l’en-but anglais, il récupère le ballon, échappe au plaquage du capitaine londonien Chris Robshaw, et aplatit le ballon sous les poteaux. Membre du pôle espoir de Marcoussis pour la saison 2014-2015, il est sélectionné par Fabien Pelous pour disputer le Tournoi des Six Nations des moins de 20 ans avec l’équipe de France. Il joue trois matches, à chaque fois en tant que remplaçant, et n’est finalement pas retenu pour le championnat du monde junior de la même année. Il joue onze matches toutes compétitions confondues pour sa première année sous les couleurs bleu et blanc du Castres olympique. La saison suivante, en 2015 avec le Castres olympique, il joue 18 matches toutes compétitions confondues. Il réalise notamment un très bon match face à l’US Oyonnax en début de saison, alors que Christophe Urios, son nouvel entraîneur, décide de le titulariser au poste d’ouvreur aux dépens de Romain Cabannes à la suite d’un nombre important de blessés au poste. Il est nommé cette année parmi les meilleurs espoirs lors de la Nuit du rugby. Il est de nouveau appelé en équipe de France des moins de 20 ans pour le Tournoi des Six Nations et pour le championnat du monde junior en juin 2016. Durant cette compétition, il inscrit un total de cinq essais en trois titularisations, dont trois essais contre le Japon en phase de poule. En juillet 2016, il figure sur la Liste développement de 30 joueurs de moins de 23 ans à fort potentiel que les entraîneurs de l’équipe de France suivent pour la saison 2016-2017. En novembre 2016, il est sélectionné dans l’équipe des Barbarians français par Raphaël Ibañez pour affronter une sélection australienne (contre les Wallabies XV l'équipe réserve australienne) au Stade Chaban-Delmas de Bordeaux. Il commence la rencontre en tant que remplaçant de Yann Lesgourgues et réalise une entrée remarquée qui attire l'attention de nombreux observateurs, aidant son équipe à s’imposer sur le score de 19 à 11. En septembre 2016, Antoine Dupont est annoncé partant pour le Stade toulousain par les médias RMC et La Dépêche du Midi, sans que cela soit confirmé officiellement. En novembre, RMC annonce de nouveau la signature du joueur au Stade toulousain, mais cette fois, l’information est démentie par l’entraîneur du Castres olympique. Christophe Urios déclarant « qu’Antoine Dupont est encore en réflexion et n’a pas signé à Toulouse ». Le 29 novembre 2016, le club de Castres annonce sur son site Internet le départ du demi de mêlée à la fin de la saison, sans pour autant préciser pour quel club. Le lendemain, le Stade toulousain annonce l’arrivée du joueur à compter de la saison 2017-2018. L’annonce et la contre-annonce du départ d’Antoine Dupont se déroulent dans un contexte qui voit le joueur s’affirmer en club, où il réalise de bonnes performances et où il voit son temps de jeu augmenter. Les supporters de Castres affichent leur souhait de voir le joueur rester au club et prolonger son contrat. Le 8 mars 2017, il est appelé pour la première fois en équipe de France par Guy Novès à la suite d’une blessure de Maxime Machenaud. Quarante-huit heures après son premier entraînement avec le XV de France, il connaît sa première sélection au Stade olympique de Rome face à l’équipe d’Italie le 11 mars 2017. Une semaine plus tard, il réalise une entrée en jeu remarquée contre le pays de Galles, la France s’imposant 20 à 18 au terme du match international le plus long de l’histoire, se concluant après 20 minutes de temps additionnel. Il participe à la tournée des Bleus en Afrique du Sud, disputant une seule des trois rencontres en tant que remplaçant. Les Français terminant la tournée avec trois défaites cinglantes. En juin 2017, l’encadrement du XV de France l’intègre dans la liste Élite des joueurs protégés par la convention FFR/LNR pour la saison 2017-2018. Antoine rêvait de jouer à Toulouse depuis sa plus tendre enfance. À cinq, six ans, il avait demandé à sa mère pour Noël les maillots des Toulousains Frédéric Michalak et Clément Poitrenaud, aujourd'hui l'un de ses entraîneurs. Arrivé au Stade toulousain qui sort d’un exercice 2016-2017 décevant terminé à la douzième place du classement, Antoine Dupont s’inscrit rapidement dans une première dynamique de victoires en s’imposant au poste de demi de mêlée, aux dépens de l’international Sébastien Bézy. Il inscrit quatre essais lors de ses quatre premiers matches sous ses nouvelles couleurs, dont le premier face à Toulon et un doublé face au champion en titre, Clermont-Ferrand. Il est retenu avec sa sélection nationale pour la série de test matches du mois de novembre. Pour son match d’ouverture, la France est opposée aux All Blacks et Antoine Dupont connaît à cette occasion sa première titularisation avec le maillot bleu. Auteur de quatre franchissements, pour 91 mètres parcourus ballon en main et sept défenseurs battus, il réalise une bonne performance lui permettant d’être élu homme du match, malgré la défaite (18-38). Remplaçant lors de la première journée du Tournoi des Six Nations 2018 contre l’Irlande, il est à l’initiative de l’essai de Teddy Thomas. Quelques minutes après, il se blesse et souffre d’une rupture des ligaments antérieurs du genou droit, qui met un terme à sa saison. Il fait son retour officiel à la compétition le 6 octobre 2018 face à Agen où il joue près de 20 minutes, remplaçant Sébastien Bézy à la fin du match. Après deux matches de coupe d’Europe, il est titularisé face à Perpignan contre qui il inscrit trois essais. Il est de retour dans le groupe France, un mois après son retour à la compétition. Il dispute les trois matches de la tournée en tant que remplaçant de Baptiste Serin, face à l’Afrique du Sud, l’Argentine et les Fidji. De retour à Toulouse, il enchaîne les titularisations au poste de numéro 9, malgré les bonnes performances de Sébastien Bézy. De retour en équipe de France pour le tournoi, il ne dispute pas le premier match, Morgan Parra et Baptiste Serin lui étant préférés. De retour sur le banc face au XV de la rose, il réalise une entrée convaincante, malgré la lourde défaite (8-44). Les performances et les propos d’après match remettant en cause le staff tricolore du titulaire Morgan Parra, l’exclu du groupe. Antoine Dupont est titularisé pour les trois derniers matches du tournoi. Il inscrit son premier essai international face à l’Italie lors du dernier match. Les bonnes performances de l’équipe toulousaine permettent au club de retrouver les phases finales, aussi bien en coupe d’Europe qu’en Top 14. Antoine Dupont dispute le quart de finale et la demi-finale de coupe d’Europe. En quart face au Racing 92, il est titulaire au poste de numéro 9. Il inscrit le premier essai de la rencontre et est replacé au poste de demi d’ouverture en fin de première mi-temps après l’expulsion du numéro 10 titulaire, Zack Holmes. Il inscrit un second essai, est élu homme du match aidant son équipe à se qualifier (22-21). Ainsi, pour la demi-finale face au Leinster, il est titularisé au poste de numéro 10. Finissant premier au classement général du championnat de France, le Stade toulousain est directement qualifié pour les demi-finales. Il est titulaire au poste de demi de mêlée pour le premier match face à La Rochelle, puis en finale face à l’ASM Clermont (24-18) au Stade de France. Il remporte ainsi en 2019 son premier bouclier de Brennus. Présent dans la liste de Jacques Brunel pour la préparation à la coupe du monde 2019 au Japon, il est titulaire lors des trois matches de préparation (contre l’Italie et deux fois contre l’Écosse), où il inscrit deux essais. Retenu dans la liste définitive de 31 joueurs pour disputer la compétition, il commence la compétition en tant que titulaire face à l’Argentine. Victorieuse des Pumas, grâce notamment à un essai de Dupont, la France se qualifie pour les quarts de finale. Gêné par des douleurs à son dos, Antoine Dupont est préservé par le staff de l’équipe de France afin d’être aligné en quart de finale face au pays de Galles. Défaite au bout du suspense 20 à 19, l’équipe de France est éliminée de la compétition. Toujours gêné par des problèmes au dos, Dupont fait son retour sur les pelouses à la fin du mois de décembre 2019. Malgré seulement deux titularisations en club, Antoine Dupont rejoint le XV de France pour démarrer contre le XV de la Rose (équipe d'Angleterre) lors du premier match dans le Tournoi des Six Nations 2020. Auteur d’une performance soulignée par la presse, Dupont participe activement à la victoire française sur les récents vice-champions du monde. Confirmant une certaine régularité au haut niveau, Antoine Dupont est considéré par certains experts comme l’un des meilleurs demis de mêlée du monde. Sa nouvelle performance positive la semaine suivante face à l’Italie montre l’importance prise par Dupont dans le système du nouveau sélectionneur Fabien Galthié. En 2020, il est élu Meilleur joueur du Tournoi des Six Nations à l’issue d’un vote du public parmi une liste de six nominés, choisis par des journalistes de rugby, d'anciens joueurs et des diffuseurs des six pays participants. Cette année 2020, parmi les six nominés, on comptait trois Français : les Toulousains Antoine Dupont, Romain Ntamack et le Gersois Grégory Alldritt. Arrivé en tête des votes avec 46% des suffrages, il est le premier tricolore à recevoir la distinction, créée en 2004. Durant ce Tournoi, le demi de mêlée tricolore a inscrit un essai, délivré quatre passes décisives, parcouru 249 mètres ballon en main et gagné 1543 mètres avec son jeu au pied. En octobre 2021, Fabien Galthié annonce qu'Antoine Dupont sera le capitaine du XV de France pour la tournée d'automne. Il remplace provisoirement Charles Ollivon, blessé pour une longue durée. Sa désignation comme capitaine des Bleus pour les tests d'automne est le témoignage de son influence grandissante au-delà du terrain, où ses qualités naturelles en faisaient déjà depuis quelques saisons l'une des références mondiales à son poste. L'équipe de France remporte ses trois matches, dont une victoire le 20 novembre 2021 face aux All Blacks (40-25), devant 80.000 spectateurs et jusqu’à 7,6 millions de téléspectateurs. La première au Stade de France à Saint-Denis face à la Nouvelle-Zélande depuis 1973. Et le 10 décembre 2021, à tout juste 25 ans, succédant au troisième ligne sud-africain Pieter-Steph Du Toit, couronné en 2019, Antoine Dupont est désigné Meilleur joueur du monde World Rugby. Seuls deux autres internationaux français avaient connu précédemment cette distinction : Fabien Galthié ancien demi de mêlée en 2002, son sélectionneur au moment où il reçoit le prix, et Thierry Dusautoir ancien troisième ligne en 2011. Une reconnaissance internationale qui vient récompenser une année 2021 ponctuée de deux titres avec le Stade toulousain, en Coupe d'Europe et en championnat, et d'une victoire de prestige avec la France en novembre contre la Nouvelle-Zélande. Antoine Dupont, devenu une célébrité du rugby, une figure internationale, toujours très attaché à son clocher, à son terroir natal, a besoin de temps en temps de revenir chez lui et de garder ce lien très important avec ses racines. Dès qu’il le peut, il rend visite à son frère Clément et à son oncle Jean-Luc Gales qui gèrent l’exploitation agricole familiale, où sont élevés 400 porcs noirs de Bigorre, un produit d’exception, bénéficiant de l’appellation d’origine protégée (AOP). "Toto", comme l’appellent ses proches, fait figure aujourd’hui de premier ambassadeur de son village d’origine. Dans le village de Castelnau-Magnoac, les gens sont comblés de voir son évolution. "C’est unanime, car en plus d’avoir une image d’un excellent joueur de rugby, il est sympa, tient à ajouter son premier entraîneur, Jean-Philippe Guerrero. C’est un garçon humble et discret du Sud-Ouest. Il est sympa avec tout le monde quand il revient, il n’a pas changé. Ce n’est pas parce qu’il est célèbre aujourd’hui qu’il oubliera de dire bonjour à quelqu’un qu’il avait connu avant. Il est juste sympa et c’est toujours un plaisir. "C'est quelqu'un qui ne parle pas beaucoup", confirme son ancien entraîneur à Castres Christophe Urios. Ses proches regardent cette trajectoire avec bienveillance et humilité. En quittant le village, on se dit que le "surdoué" Antoine Dupont, peut marquer l’histoire de ce sport. Mais que pour les siens, il restera "Toto" de Castelnau-Magnoac. Une pépite du piémont pyrénéen, joueur de rugby de 25 ans ayant émergé ces dernières années pour devenir rapidement une star mondiale du sport, qui est désormais largement reconnu comme l’un des meilleurs n°9 – sinon le meilleur – dans le monde en ce moment. Le demi-arrière remportant en octobre 2020 sa 25e sélection contre l’Irlande, trois ans et demi après ses débuts en Italie en mars 2017. Dupont s'impose aujourd'hui, à moins de deux ans de la Coupe du monde en France (2023), comme l'une des égéries d'un sport en mal de superstars internationales comme peuvent l'être Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo en football. "Le rugby français est fier de compter dans ses rangs le meilleur joueur du monde en 2021" a écrit Bernard Laporte sur le réseau social. "Il n'y a jamais eu de joueur de l'année aussi évident qu'Antoine Dupont", a écrit aussi Brian O'Driscoll la légende irlandaise. "Il a été irréel cette année 2021." Et dire que la future star du rugby, le grand numéro 9, avait failli arrêter le rugby où il s’ennuyait, pour essayer le football où quelques amis jouaient ! Désormais le XV de France actuel possède son Zidane. Une perle rare et merveilleuse, appelée Dupont. Voici donc comment « Toto », pour les intimes, désigné meilleur rugbyman de la planète est passé de Castelnau-Magnoac, village bigourdan que la France du rugby a mis sur la carte au toit du monde. Et l’histoire n’est certainement pas finie …
Antoine DUPONT, né le 15 novembre 1996 à Lannemezan, est un joueur international français de rugby à XV évoluant principalement au poste de demi de mêlée. Il mesure 1m74 pour 85 kg. Il joue au sein de l’effectif du Stade toulousain et en équipe de France depuis 2017. Il est originaire du village de Castelnau-Magnoac, où il a commencé le rugby à l’âge de 4 ans au Magnoac FC3. Sa passion depuis tout petit, c'est de jouer au rugby. Il veut suivre les pas de Clément son grand frère, de trois ans son aîné, dans le monde du ballon ovale. Et dès ses premiers entraînements, il va épater tout le monde avec des capacités physiques hors-normes, dit Jean-Philippe Guerrero, son premier entraîneur. « Un surdoué, précoce, avec de la fluidité, un rôle de distributeur et une vision stratégique toujours justes, un catalyseur du jeu offensif et audacieux », résume ainsi Jean-Philippe Guerrero. « Il arrangeait les règles », se rappelle en riant son frère Clément, avec lequel la compétition était permanente. Clément se souvient des duels, des trois contre deux ou trois contre trois qu'Antoine aimait et grâce auxquels il a progressé. Doué, le petit était régulièrement surclassé et jouait contre des plus grands. En 2011, alors qu’il évolue en cadet, il rejoint le centre de formation du FC Auch. Il intègre également le pôle Espoir du lycée Jolimont (aujourd’hui lycée Stéphane-Hessel) à Toulouse, où il passe son Bac S-SVT. Il débute ensuite un DUT mesures physiques à l’IUT d’Orsay, à Paris. Au bout d’un trimestre, il décide d’arrêter et de commencer une licence STAPS, toujours à la faculté d’Orsay, alors qu’il joue au Castres olympique. « J’y suis resté six mois, puis j’ai fini ma licence à Toulouse, à l’université Paul Sabatier », note le rugbyman. En 2018, une fois diplômé, pas question pour lui d’arrêter ses études. Il poursuit alors en s’inscrivant en école de commerce à Toulouse, où il étudie le management du sport. Il a conscience qu’une carrière professionnelle de rugbyman ne dure pas toute une vie, et qu’il aura besoin de se reconvertir après sa retraite de sportif. « Je n’ai pas d’idée précise de reconversion, mais je veux avoir un certain bagage scolaire pour la suite », indique-t-il. Passionné de sport (pas uniquement de rugby), il est curieux de découvrir comment fonctionne cette économie. « Je trouve intéressant de comprendre le business du sport, moi qui baigne dans le monde du rugby depuis mes quatre ans ». En plus d’être l’étoile montante du rugby français et l’un des meilleurs joueurs du Tournoi jusque-ici, ce sportif est donc en master 2 management du sport à l’école de commerce Toulouse School of Management (TBS). En 2014, il dispute la finale du championnat de France Crabos avec Auch et rejoint le Castres olympique à l’issue de la saison. Âgé de 18 ans, le 8 novembre 2014, il fait ses débuts avec l’équipe professionnelle lors d’une rencontre face au RC Toulon en rentrant pour une minute de jeu à la place de Cédric Garcia. En janvier 2015, il est titularisé en Coupe d’Europe pour un match contre les Harlequins, au cours duquel il inscrit son premier essai professionnel. À la suite d’une mêlée castraise à cinq mètres de l’en-but anglais, il récupère le ballon, échappe au plaquage du capitaine londonien Chris Robshaw, et aplatit le ballon sous les poteaux. Membre du pôle espoir de Marcoussis pour la saison 2014-2015, il est sélectionné par Fabien Pelous pour disputer le Tournoi des Six Nations des moins de 20 ans avec l’équipe de France. Il joue trois matches, à chaque fois en tant que remplaçant, et n’est finalement pas retenu pour le championnat du monde junior de la même année. Il joue onze matches toutes compétitions confondues pour sa première année sous les couleurs bleu et blanc du Castres olympique. La saison suivante, en 2015 avec le Castres olympique, il joue 18 matches toutes compétitions confondues. Il réalise notamment un très bon match face à l’US Oyonnax en début de saison, alors que Christophe Urios, son nouvel entraîneur, décide de le titulariser au poste d’ouvreur aux dépens de Romain Cabannes à la suite d’un nombre important de blessés au poste. Il est nommé cette année parmi les meilleurs espoirs lors de la Nuit du rugby. Il est de nouveau appelé en équipe de France des moins de 20 ans pour le Tournoi des Six Nations et pour le championnat du monde junior en juin 2016. Durant cette compétition, il inscrit un total de cinq essais en trois titularisations, dont trois essais contre le Japon en phase de poule. En juillet 2016, il figure sur la Liste développement de 30 joueurs de moins de 23 ans à fort potentiel que les entraîneurs de l’équipe de France suivent pour la saison 2016-2017. En novembre 2016, il est sélectionné dans l’équipe des Barbarians français par Raphaël Ibañez pour affronter une sélection australienne (contre les Wallabies XV l'équipe réserve australienne) au Stade Chaban-Delmas de Bordeaux. Il commence la rencontre en tant que remplaçant de Yann Lesgourgues et réalise une entrée remarquée qui attire l'attention de nombreux observateurs, aidant son équipe à s’imposer sur le score de 19 à 11. En septembre 2016, Antoine Dupont est annoncé partant pour le Stade toulousain par les médias RMC et La Dépêche du Midi, sans que cela soit confirmé officiellement. En novembre, RMC annonce de nouveau la signature du joueur au Stade toulousain, mais cette fois, l’information est démentie par l’entraîneur du Castres olympique. Christophe Urios déclarant « qu’Antoine Dupont est encore en réflexion et n’a pas signé à Toulouse ». Le 29 novembre 2016, le club de Castres annonce sur son site Internet le départ du demi de mêlée à la fin de la saison, sans pour autant préciser pour quel club. Le lendemain, le Stade toulousain annonce l’arrivée du joueur à compter de la saison 2017-2018. L’annonce et la contre-annonce du départ d’Antoine Dupont se déroulent dans un contexte qui voit le joueur s’affirmer en club, où il réalise de bonnes performances et où il voit son temps de jeu augmenter. Les supporters de Castres affichent leur souhait de voir le joueur rester au club et prolonger son contrat. Le 8 mars 2017, il est appelé pour la première fois en équipe de France par Guy Novès à la suite d’une blessure de Maxime Machenaud. Quarante-huit heures après son premier entraînement avec le XV de France, il connaît sa première sélection au Stade olympique de Rome face à l’équipe d’Italie le 11 mars 2017. Une semaine plus tard, il réalise une entrée en jeu remarquée contre le pays de Galles, la France s’imposant 20 à 18 au terme du match international le plus long de l’histoire, se concluant après 20 minutes de temps additionnel. Il participe à la tournée des Bleus en Afrique du Sud, disputant une seule des trois rencontres en tant que remplaçant. Les Français terminant la tournée avec trois défaites cinglantes. En juin 2017, l’encadrement du XV de France l’intègre dans la liste Élite des joueurs protégés par la convention FFR/LNR pour la saison 2017-2018. Antoine rêvait de jouer à Toulouse depuis sa plus tendre enfance. À cinq, six ans, il avait demandé à sa mère pour Noël les maillots des Toulousains Frédéric Michalak et Clément Poitrenaud, aujourd'hui l'un de ses entraîneurs. Arrivé au Stade toulousain qui sort d’un exercice 2016-2017 décevant terminé à la douzième place du classement, Antoine Dupont s’inscrit rapidement dans une première dynamique de victoires en s’imposant au poste de demi de mêlée, aux dépens de l’international Sébastien Bézy. Il inscrit quatre essais lors de ses quatre premiers matches sous ses nouvelles couleurs, dont le premier face à Toulon et un doublé face au champion en titre, Clermont-Ferrand. Il est retenu avec sa sélection nationale pour la série de test matches du mois de novembre. Pour son match d’ouverture, la France est opposée aux All Blacks et Antoine Dupont connaît à cette occasion sa première titularisation avec le maillot bleu. Auteur de quatre franchissements, pour 91 mètres parcourus ballon en main et sept défenseurs battus, il réalise une bonne performance lui permettant d’être élu homme du match, malgré la défaite (18-38). Remplaçant lors de la première journée du Tournoi des Six Nations 2018 contre l’Irlande, il est à l’initiative de l’essai de Teddy Thomas. Quelques minutes après, il se blesse et souffre d’une rupture des ligaments antérieurs du genou droit, qui met un terme à sa saison. Il fait son retour officiel à la compétition le 6 octobre 2018 face à Agen où il joue près de 20 minutes, remplaçant Sébastien Bézy à la fin du match. Après deux matches de coupe d’Europe, il est titularisé face à Perpignan contre qui il inscrit trois essais. Il est de retour dans le groupe France, un mois après son retour à la compétition. Il dispute les trois matches de la tournée en tant que remplaçant de Baptiste Serin, face à l’Afrique du Sud, l’Argentine et les Fidji. De retour à Toulouse, il enchaîne les titularisations au poste de numéro 9, malgré les bonnes performances de Sébastien Bézy. De retour en équipe de France pour le tournoi, il ne dispute pas le premier match, Morgan Parra et Baptiste Serin lui étant préférés. De retour sur le banc face au XV de la rose, il réalise une entrée convaincante, malgré la lourde défaite (8-44). Les performances et les propos d’après match remettant en cause le staff tricolore du titulaire Morgan Parra, l’exclu du groupe. Antoine Dupont est titularisé pour les trois derniers matches du tournoi. Il inscrit son premier essai international face à l’Italie lors du dernier match. Les bonnes performances de l’équipe toulousaine permettent au club de retrouver les phases finales, aussi bien en coupe d’Europe qu’en Top 14. Antoine Dupont dispute le quart de finale et la demi-finale de coupe d’Europe. En quart face au Racing 92, il est titulaire au poste de numéro 9. Il inscrit le premier essai de la rencontre et est replacé au poste de demi d’ouverture en fin de première mi-temps après l’expulsion du numéro 10 titulaire, Zack Holmes. Il inscrit un second essai, est élu homme du match aidant son équipe à se qualifier (22-21). Ainsi, pour la demi-finale face au Leinster, il est titularisé au poste de numéro 10. Finissant premier au classement général du championnat de France, le Stade toulousain est directement qualifié pour les demi-finales. Il est titulaire au poste de demi de mêlée pour le premier match face à La Rochelle, puis en finale face à l’ASM Clermont (24-18) au Stade de France. Il remporte ainsi en 2019 son premier bouclier de Brennus. Présent dans la liste de Jacques Brunel pour la préparation à la coupe du monde 2019 au Japon, il est titulaire lors des trois matches de préparation (contre l’Italie et deux fois contre l’Écosse), où il inscrit deux essais. Retenu dans la liste définitive de 31 joueurs pour disputer la compétition, il commence la compétition en tant que titulaire face à l’Argentine. Victorieuse des Pumas, grâce notamment à un essai de Dupont, la France se qualifie pour les quarts de finale. Gêné par des douleurs à son dos, Antoine Dupont est préservé par le staff de l’équipe de France afin d’être aligné en quart de finale face au pays de Galles. Défaite au bout du suspense 20 à 19, l’équipe de France est éliminée de la compétition. Toujours gêné par des problèmes au dos, Dupont fait son retour sur les pelouses à la fin du mois de décembre 2019. Malgré seulement deux titularisations en club, Antoine Dupont rejoint le XV de France pour démarrer contre le XV de la Rose (équipe d'Angleterre) lors du premier match dans le Tournoi des Six Nations 2020. Auteur d’une performance soulignée par la presse, Dupont participe activement à la victoire française sur les récents vice-champions du monde. Confirmant une certaine régularité au haut niveau, Antoine Dupont est considéré par certains experts comme l’un des meilleurs demis de mêlée du monde. Sa nouvelle performance positive la semaine suivante face à l’Italie montre l’importance prise par Dupont dans le système du nouveau sélectionneur Fabien Galthié. En 2020, il est élu Meilleur joueur du Tournoi des Six Nations à l’issue d’un vote du public parmi une liste de six nominés, choisis par des journalistes de rugby, d'anciens joueurs et des diffuseurs des six pays participants. Cette année 2020, parmi les six nominés, on comptait trois Français : les Toulousains Antoine Dupont, Romain Ntamack et le Gersois Grégory Alldritt. Arrivé en tête des votes avec 46% des suffrages, il est le premier tricolore à recevoir la distinction, créée en 2004. Durant ce Tournoi, le demi de mêlée tricolore a inscrit un essai, délivré quatre passes décisives, parcouru 249 mètres ballon en main et gagné 1543 mètres avec son jeu au pied. En octobre 2021, Fabien Galthié annonce qu'Antoine Dupont sera le capitaine du XV de France pour la tournée d'automne. Il remplace provisoirement Charles Ollivon, blessé pour une longue durée. Sa désignation comme capitaine des Bleus pour les tests d'automne est le témoignage de son influence grandissante au-delà du terrain, où ses qualités naturelles en faisaient déjà depuis quelques saisons l'une des références mondiales à son poste. L'équipe de France remporte ses trois matches, dont une victoire le 20 novembre 2021 face aux All Blacks (40-25), devant 80.000 spectateurs et jusqu’à 7,6 millions de téléspectateurs. La première au Stade de France à Saint-Denis face à la Nouvelle-Zélande depuis 1973. Et le 10 décembre 2021, à tout juste 25 ans, succédant au troisième ligne sud-africain Pieter-Steph Du Toit, couronné en 2019, Antoine Dupont est désigné Meilleur joueur du monde World Rugby. Seuls deux autres internationaux français avaient connu précédemment cette distinction : Fabien Galthié ancien demi de mêlée en 2002, son sélectionneur au moment où il reçoit le prix, et Thierry Dusautoir ancien troisième ligne en 2011. Une reconnaissance internationale qui vient récompenser une année 2021 ponctuée de deux titres avec le Stade toulousain, en Coupe d'Europe et en championnat, et d'une victoire de prestige avec la France en novembre contre la Nouvelle-Zélande. Antoine Dupont, devenu une célébrité du rugby, une figure internationale, toujours très attaché à son clocher, à son terroir natal, a besoin de temps en temps de revenir chez lui et de garder ce lien très important avec ses racines. Dès qu’il le peut, il rend visite à son frère Clément et à son oncle Jean-Luc Gales qui gèrent l’exploitation agricole familiale, où sont élevés 400 porcs noirs de Bigorre, un produit d’exception, bénéficiant de l’appellation d’origine protégée (AOP). "Toto", comme l’appellent ses proches, fait figure aujourd’hui de premier ambassadeur de son village d’origine. Dans le village de Castelnau-Magnoac, les gens sont comblés de voir son évolution. "C’est unanime, car en plus d’avoir une image d’un excellent joueur de rugby, il est sympa, tient à ajouter son premier entraîneur, Jean-Philippe Guerrero. C’est un garçon humble et discret du Sud-Ouest. Il est sympa avec tout le monde quand il revient, il n’a pas changé. Ce n’est pas parce qu’il est célèbre aujourd’hui qu’il oubliera de dire bonjour à quelqu’un qu’il avait connu avant. Il est juste sympa et c’est toujours un plaisir. "C'est quelqu'un qui ne parle pas beaucoup", confirme son ancien entraîneur à Castres Christophe Urios. Ses proches regardent cette trajectoire avec bienveillance et humilité. En quittant le village, on se dit que le "surdoué" Antoine Dupont, peut marquer l’histoire de ce sport. Mais que pour les siens, il restera "Toto" de Castelnau-Magnoac. Une pépite du piémont pyrénéen, joueur de rugby de 25 ans ayant émergé ces dernières années pour devenir rapidement une star mondiale du sport, qui est désormais largement reconnu comme l’un des meilleurs n°9 – sinon le meilleur – dans le monde en ce moment. Le demi-arrière remportant en octobre 2020 sa 25e sélection contre l’Irlande, trois ans et demi après ses débuts en Italie en mars 2017. Dupont s'impose aujourd'hui, à moins de deux ans de la Coupe du monde en France (2023), comme l'une des égéries d'un sport en mal de superstars internationales comme peuvent l'être Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo en football. "Le rugby français est fier de compter dans ses rangs le meilleur joueur du monde en 2021" a écrit Bernard Laporte sur le réseau social. "Il n'y a jamais eu de joueur de l'année aussi évident qu'Antoine Dupont", a écrit aussi Brian O'Driscoll la légende irlandaise. "Il a été irréel cette année 2021." Et dire que la future star du rugby, le grand numéro 9, avait failli arrêter le rugby où il s’ennuyait, pour essayer le football où quelques amis jouaient ! Désormais le XV de France actuel possède son Zidane. Une perle rare et merveilleuse, appelée Dupont. Voici donc comment « Toto », pour les intimes, désigné meilleur rugbyman de la planète est passé de Castelnau-Magnoac, village bigourdan que la France du rugby a mis sur la carte au toit du monde. Et l’histoire n’est certainement pas finie …
DUPOUEY Christophe (1968-XXXX)
Vététiste, champion du monde de VTT
Christophe DUPOUEY, né le 8 août 1968 à Tarbes et mort le 4 février 2009 dans la même ville, est un coureur cycliste français spécialiste de VTT cross-country. Dans cette discipline, il est vainqueur de la Coupe du monde en 1996 et Champion du monde en 1998. Il a également participé aux JO de 1996, où il a pris la quatrième place. Auteur de bons résultats chez les amateurs, il est notamment vice-champion du monde militaire de cyclo-cross en 1990, il est approché par l'équipe professionnelle espagnole ONCE. Christophe Dupouey souhaitant donner la priorité à sa carrière en VTT, les négociations n'aboutissent pas. Spécialiste du cross-country, il remporte la Coupe du monde de 1996. Il participe cette année-là aux Jeux olympiques d'Atlanta, où il prend la quatrième place. Deux ans plus tard, il est sacré Champion du monde à Mont Sainte-Anne au Canada. Gardant l'espoir de faire carrière sur route, à l'image de Miguel Martinez, il passe la fin de l'année 2002 au sein de l'équipe Oktos en tant que stagiaire, mais ne décroche pas de contrat pour 2003. Il met fin à sa carrière en 2004. Impliqué avec son ami Laurent Roux dans l'affaire de dopage au « pot belge » qui éclate en 2005, il est condamné à une peine de prison de trois mois avec sursis en 2006. Depuis 2008, Christophe Dupouey était responsable du réseau vel'en ville, système de vélos en libre-service de la ville de Tarbes, où il résidait. L'ancien champion VTT était amer à cause de la place qui fut accordée dans les médias à l'affaire de dopage dite de Cahors, où il se sentit « trahi ». Autre raison d'amertume ou de frustration, il aurait voulu faire carrière sur la route. Même durant les dernières années de sa vie, il avait tenté sa chance, mais sans succès. Atteint de dépression, il se suicide le 4 février 2009, à l’âge de 40 ans. Son palmarès en VTT : 4e du cross-country aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996 ; Champion d'Europe de cross-country en 1996 ; Champion du monde de cross-country au Mont Sainte-Anne (Québec) en 1998 ; Champion d'Europe de cross-country en 1998 ; Champion de France de cross-country en 1998 ; Champion de France de cross-country en 2002. Double Champion d'Europe de VTT (1996 et 1998), il avait aussi effectué une brève tentative sur la route en qualité de stagiaire lors de la fin de saison 2002 sous le maillot d'Oktos-Saint Quentin. À la fin de l'année 1994, Christophe Dupouey était un homme un peu désabusé. Le club cycliste où il possédait une licence amateur disparaît corps et biens. Les perspectives ne sont plus guère excitantes pour le sportif tarbais. Il parlait même d'abandonner le vélo. Puis « pour s'amuser », il s'essaye au VTT, spécialité cross-country. Les dirigeants de la team SUNN Chipie, qui sont visiblement des gens avisés, ne tardent pas à lui proposer un contrat professionnel de trois ans. « Mes employeurs ont fait un pari sur moi », expliquait-il. Dix-huit mois après, à mi-parcours du contrat, le pari était déjà gagné. Christophe Dupouey, qui avait vingt-sept ans à l’époque, s'est très vite hissé parmi l'élite mondiale du VTT. Très vite, il prit solidement son courage et son guidon à deux mains et, même dans les passages vertigineux, ne quittait plus son engin. « J'ai trouvé avec le VTT, le genre d'efforts qui me convenait le mieux. C'est plus intense que le cyclisme sur route. L'effort est plus court, mais plus violent. Les pulsations cardiaques sont très hautes (150 à la minute) et ne redescendent jamais. ». Et curieusement, il effectuait l'essentiel de son entraînement non pas sur un site de VTT, mais sur route : six jours sur sept, de quinze à vingt heures par semaine. Sa méthode se voulait empirique : « Je n'ai pas d'entraîneur. Je base ma préparation sur mes sensations, mon expérience. » L'homme ne regrettait d'ailleurs pas le cyclisme sur route : « Le VTT, c'est une autre mentalité. Tout le monde se dit bonjour, même à un haut niveau. Le VTT, c'est fun. » Fun, peut-être, mais un sport où on peut atteindre le plus haut niveau en dix-huit mois et en se passant des services d'un entraîneur, était-il bien sérieux ? Christophe Dupouey répondait au contraire, que les courses de VTT connaissaient un énorme engouement populaire et que les places sur le podium étaient chères : « Certains cyclistes professionnels, qui ont essayé le VTT, en pensant que le niveau était bas, sont vite retournés aux épreuves sur route. » Le VTT bénéficiant alors de la reconnaissance olympique, Christophe Dupouey figurera, avec Miguel Martinez, parmi les Français sélectionnés pour Atlanta. En couple avec Valérie, il était le père de deux filles. Christophe qui connut ses heures de gloire, en VTT, lui, l'ancien spécialiste de cyclo-cross, Champion du monde 1998 au Canada, devant un certain Jérôme Chiotti, deux fois Champion d'Europe, deux fois Champion de France, deux fois vainqueur du Roc d'Azur… deux fois sélectionné pour les JO à Atlanta et Sydney. Affichant un sacré parcours sportif avec un palmarès incroyable auréolé de titres nationaux, européens et mondiaux en VTT, il restera un très grand champion, qui aura marqué son sport et sa discipline d’une empreinte indélébile et fait rêver le public. Presque 10 ans de carrière au plus haut niveau lui ont permis de participer à deux Olympiades, et fait de ce Bigourdan un des plus gros palmarès du VTT mondial.
Christophe DUPOUEY, né le 8 août 1968 à Tarbes et mort le 4 février 2009 dans la même ville, est un coureur cycliste français spécialiste de VTT cross-country. Dans cette discipline, il est vainqueur de la Coupe du monde en 1996 et Champion du monde en 1998. Il a également participé aux JO de 1996, où il a pris la quatrième place. Auteur de bons résultats chez les amateurs, il est notamment vice-champion du monde militaire de cyclo-cross en 1990, il est approché par l'équipe professionnelle espagnole ONCE. Christophe Dupouey souhaitant donner la priorité à sa carrière en VTT, les négociations n'aboutissent pas. Spécialiste du cross-country, il remporte la Coupe du monde de 1996. Il participe cette année-là aux Jeux olympiques d'Atlanta, où il prend la quatrième place. Deux ans plus tard, il est sacré Champion du monde à Mont Sainte-Anne au Canada. Gardant l'espoir de faire carrière sur route, à l'image de Miguel Martinez, il passe la fin de l'année 2002 au sein de l'équipe Oktos en tant que stagiaire, mais ne décroche pas de contrat pour 2003. Il met fin à sa carrière en 2004. Impliqué avec son ami Laurent Roux dans l'affaire de dopage au « pot belge » qui éclate en 2005, il est condamné à une peine de prison de trois mois avec sursis en 2006. Depuis 2008, Christophe Dupouey était responsable du réseau vel'en ville, système de vélos en libre-service de la ville de Tarbes, où il résidait. L'ancien champion VTT était amer à cause de la place qui fut accordée dans les médias à l'affaire de dopage dite de Cahors, où il se sentit « trahi ». Autre raison d'amertume ou de frustration, il aurait voulu faire carrière sur la route. Même durant les dernières années de sa vie, il avait tenté sa chance, mais sans succès. Atteint de dépression, il se suicide le 4 février 2009, à l’âge de 40 ans. Son palmarès en VTT : 4e du cross-country aux Jeux olympiques d’Atlanta en 1996 ; Champion d'Europe de cross-country en 1996 ; Champion du monde de cross-country au Mont Sainte-Anne (Québec) en 1998 ; Champion d'Europe de cross-country en 1998 ; Champion de France de cross-country en 1998 ; Champion de France de cross-country en 2002. Double Champion d'Europe de VTT (1996 et 1998), il avait aussi effectué une brève tentative sur la route en qualité de stagiaire lors de la fin de saison 2002 sous le maillot d'Oktos-Saint Quentin. À la fin de l'année 1994, Christophe Dupouey était un homme un peu désabusé. Le club cycliste où il possédait une licence amateur disparaît corps et biens. Les perspectives ne sont plus guère excitantes pour le sportif tarbais. Il parlait même d'abandonner le vélo. Puis « pour s'amuser », il s'essaye au VTT, spécialité cross-country. Les dirigeants de la team SUNN Chipie, qui sont visiblement des gens avisés, ne tardent pas à lui proposer un contrat professionnel de trois ans. « Mes employeurs ont fait un pari sur moi », expliquait-il. Dix-huit mois après, à mi-parcours du contrat, le pari était déjà gagné. Christophe Dupouey, qui avait vingt-sept ans à l’époque, s'est très vite hissé parmi l'élite mondiale du VTT. Très vite, il prit solidement son courage et son guidon à deux mains et, même dans les passages vertigineux, ne quittait plus son engin. « J'ai trouvé avec le VTT, le genre d'efforts qui me convenait le mieux. C'est plus intense que le cyclisme sur route. L'effort est plus court, mais plus violent. Les pulsations cardiaques sont très hautes (150 à la minute) et ne redescendent jamais. ». Et curieusement, il effectuait l'essentiel de son entraînement non pas sur un site de VTT, mais sur route : six jours sur sept, de quinze à vingt heures par semaine. Sa méthode se voulait empirique : « Je n'ai pas d'entraîneur. Je base ma préparation sur mes sensations, mon expérience. » L'homme ne regrettait d'ailleurs pas le cyclisme sur route : « Le VTT, c'est une autre mentalité. Tout le monde se dit bonjour, même à un haut niveau. Le VTT, c'est fun. » Fun, peut-être, mais un sport où on peut atteindre le plus haut niveau en dix-huit mois et en se passant des services d'un entraîneur, était-il bien sérieux ? Christophe Dupouey répondait au contraire, que les courses de VTT connaissaient un énorme engouement populaire et que les places sur le podium étaient chères : « Certains cyclistes professionnels, qui ont essayé le VTT, en pensant que le niveau était bas, sont vite retournés aux épreuves sur route. » Le VTT bénéficiant alors de la reconnaissance olympique, Christophe Dupouey figurera, avec Miguel Martinez, parmi les Français sélectionnés pour Atlanta. En couple avec Valérie, il était le père de deux filles. Christophe qui connut ses heures de gloire, en VTT, lui, l'ancien spécialiste de cyclo-cross, Champion du monde 1998 au Canada, devant un certain Jérôme Chiotti, deux fois Champion d'Europe, deux fois Champion de France, deux fois vainqueur du Roc d'Azur… deux fois sélectionné pour les JO à Atlanta et Sydney. Affichant un sacré parcours sportif avec un palmarès incroyable auréolé de titres nationaux, européens et mondiaux en VTT, il restera un très grand champion, qui aura marqué son sport et sa discipline d’une empreinte indélébile et fait rêver le public. Presque 10 ans de carrière au plus haut niveau lui ont permis de participer à deux Olympiades, et fait de ce Bigourdan un des plus gros palmarès du VTT mondial.
DUPUY Jean-Vincent (1934-2010)
Joueur de rugby à XV, trois-quarts aile gauche du Stadoceste tarbais et de l'équipe de France et très grande figure du rugby bigourdan
Jean DUPUY, dit « Pipiou » né le 25 mai 1934 à Vic-en-Bigorre et mort le 27 octobre 2010 à Tarbes, à l’âge de 76 ans. Joueur de rugby à XV international, il a joué à divers postes, dès les années 50. Adolescent, il est clarinettiste à l'orphéon de Vic-en-Bigorre. Il débute à 19 ans avec le Stadoceste tarbais et fait toute sa carrière de haut-niveau dans ce club, de 1953 à 1969, où il donnera le meilleur et où il fut très vite un ailier gauche redouté. Pendant 16 ans, il a offert au public de Jules-Soulé le maximum de ce qui peut se faire sur un terrain de rugby. Très rapide (moins de 11 secondes au 100 mètres) et très puissant, ses placages font des ravages dans les lignes adverses, et il est l'un des tout meilleurs ailiers mondiaux du début des années 1960, les cheveux flush, le menton en avant et la moustache fournie. Jouant également au centre, il est replacé en troisième ligne à la fin de sa carrière. « Ailier, 3/4 ailes, Jean savait tout faire en club et en équipe nationale », dira de lui Jean Lapasset. Après le Stadoceste tarbais, il rejoindra l'Union sportive vicquoise (US Vic), dont il fut également l'entraîneur, et le rugby dans la peau il jouera bien après la quarantaine pour les couleurs de sa ville natale. Il tiendra ensuite un garage station-service à Tarbes, puis jusqu'à sa mort, le bar « Chez Pipiou » à Vic-en-Bigorre. Ce joueur atypique, que l'on a aussi surnommé « Le phénomène » ou « L'indestructible », un athlète tout en muscles (1,75m et 85 kg), sprinteur, capable d'accélérations prodigieuses, véritable ouragan, lutteur, combattant, imprévisible, féroce défenseur, a été un formidable ailier. Ce monstre sacré du rugby mondial est venu au Stado en 1953, sur les conseils de son ami Georges Despau. International pour la première fois le 4 janvier 1956, à 21 ans, il sera 40 fois capé de 1956 à 1964, et participera à trois tournées dans l'hémisphère Sud. Inscrivant 19 essais avec l'équipe tricolore (les Bleus), le plus beau restera celui du test de Wellington, en 1961. Une véritable tempête, ce jour-là, une course de 60 mètres face à un vent de fin du monde, la meute des All Blacks aux trousses et le « terrific » Yates revenant en travers. Mais rien ne pouvait stopper « Pipiou ». Il terminera cette folle chevauchée dans l'angle droit de l'en-but néo-zélandais. Ça aurait pu être l'essai de la première victoire de l'équipe de France en Nouvelle Zélande. Hélas, à la dernière minute, les All Blacks ne l'ont pas voulu ainsi… Après ce sensationnel fait d'armes, il sera sacré meilleur ailier du monde. Il a fait lever les tribunes et a enchanté les populaires de tous les stades de la planète. Le joueur s'est aussi attiré l'estime, le respect et l'amitié de tous ses adversaires par une loyauté et une correction exemplaires. Un immense joueur de rugby » du Stadoceste tarbais (1953 à 1969) et de l'US Vic. Sélectionné à 40 reprises et auteur de 19 essais, Pipiou Dupuy aura marqué l'équipe de France, avec des essais d'anthologie, comme à Dublin en 1959 ou en Nouvelle-Zélande en 1961. Il participa également à quatre tournées de l'équipe de France, en Afrique du Sud (1958 – match nul 3-3 au Cap face aux Springboks et victoire historique 9-5 à Johannesburg et en 1964 – victorieux à Springs), en Argentine (1960) et en Nouvelle-Zélande (1961) et aux quatre immenses victoires successives dans le Tournoi des cinq nations entre 1959 et 1962 et au match du siècle à Colombes contre les Springboks qui se solda par un 0 à 0. Connu pour sa modestie, sa gentillesse, sa franchise, son goût de la vie, son bon cœur, sa sensibilité, son éternel sourire dessiné sous le béret vissé sur sa tête, Pipiou s'identifiait « à son pays natal, sa Bigorre. Généreux, solide en amitié, bon vivant quand il jouait et il l’était resté, Pipiou était toujours d'accord pour partager un bon repas. Il était hors du commun pour son respect des autres. Jamais de nostalgie sur sa carrière » avait encore souligné, dans l’hommage qui lui fut rendu, Bernard Lapasset en rappelant son implication au sein du Stado lors de la saison victorieuse de 1973 (un Stado qui attendra 1973 pour conquérir le bouclier de Brennus). Il ne fut l'homme que d'un seul club qui est aussi le symbole de l'attachement à un maillot, celui frappé de la tête d'Ours, restant ainsi fidèle au Stado. Un joueur emblématique qui représentait le haut niveau du rugby en Bigorre. Il aura marqué son époque de la plus belle façon qu'il soit. Son palmarès : Vainqueur à quatre reprises consécutives du Tournoi des Cinq Nations. En 1959 ; 1960 (ex æquo avec l'Angleterre) ; 1961 ; 1962. Jean Dupuy, un nom devenu une légende du XV de France entre 1953 et 1969, qui restera indélébilement attaché à celui du Stado et à l'histoire du rugby. Son épouse Monique et son fils Marc ont fait restaurer la demeure familiale, datant du XVIIIe siècle, en un gîte de charme, niché dans la petite ville de Vic-en-Bigorre, contribuant ainsi à la préservation de la mémoire de Jean Dupuy. Un site idéal pour un séjour dédié à la détente, des vacances en famille ou entre amis dans un environnement fleuri hors du commun. Jean est décédé le 27 octobre 2010 à Tarbes et ses obsèques furent célébrées le samedi 30 octobre 2010, en l’église Saint-Martin de Vic-en-Bigorre. Une plaque commémorative a été dévoilée en 2012 à sa mémoire.
Jean DUPUY, dit « Pipiou » né le 25 mai 1934 à Vic-en-Bigorre et mort le 27 octobre 2010 à Tarbes, à l’âge de 76 ans. Joueur de rugby à XV international, il a joué à divers postes, dès les années 50. Adolescent, il est clarinettiste à l'orphéon de Vic-en-Bigorre. Il débute à 19 ans avec le Stadoceste tarbais et fait toute sa carrière de haut-niveau dans ce club, de 1953 à 1969, où il donnera le meilleur et où il fut très vite un ailier gauche redouté. Pendant 16 ans, il a offert au public de Jules-Soulé le maximum de ce qui peut se faire sur un terrain de rugby. Très rapide (moins de 11 secondes au 100 mètres) et très puissant, ses placages font des ravages dans les lignes adverses, et il est l'un des tout meilleurs ailiers mondiaux du début des années 1960, les cheveux flush, le menton en avant et la moustache fournie. Jouant également au centre, il est replacé en troisième ligne à la fin de sa carrière. « Ailier, 3/4 ailes, Jean savait tout faire en club et en équipe nationale », dira de lui Jean Lapasset. Après le Stadoceste tarbais, il rejoindra l'Union sportive vicquoise (US Vic), dont il fut également l'entraîneur, et le rugby dans la peau il jouera bien après la quarantaine pour les couleurs de sa ville natale. Il tiendra ensuite un garage station-service à Tarbes, puis jusqu'à sa mort, le bar « Chez Pipiou » à Vic-en-Bigorre. Ce joueur atypique, que l'on a aussi surnommé « Le phénomène » ou « L'indestructible », un athlète tout en muscles (1,75m et 85 kg), sprinteur, capable d'accélérations prodigieuses, véritable ouragan, lutteur, combattant, imprévisible, féroce défenseur, a été un formidable ailier. Ce monstre sacré du rugby mondial est venu au Stado en 1953, sur les conseils de son ami Georges Despau. International pour la première fois le 4 janvier 1956, à 21 ans, il sera 40 fois capé de 1956 à 1964, et participera à trois tournées dans l'hémisphère Sud. Inscrivant 19 essais avec l'équipe tricolore (les Bleus), le plus beau restera celui du test de Wellington, en 1961. Une véritable tempête, ce jour-là, une course de 60 mètres face à un vent de fin du monde, la meute des All Blacks aux trousses et le « terrific » Yates revenant en travers. Mais rien ne pouvait stopper « Pipiou ». Il terminera cette folle chevauchée dans l'angle droit de l'en-but néo-zélandais. Ça aurait pu être l'essai de la première victoire de l'équipe de France en Nouvelle Zélande. Hélas, à la dernière minute, les All Blacks ne l'ont pas voulu ainsi… Après ce sensationnel fait d'armes, il sera sacré meilleur ailier du monde. Il a fait lever les tribunes et a enchanté les populaires de tous les stades de la planète. Le joueur s'est aussi attiré l'estime, le respect et l'amitié de tous ses adversaires par une loyauté et une correction exemplaires. Un immense joueur de rugby » du Stadoceste tarbais (1953 à 1969) et de l'US Vic. Sélectionné à 40 reprises et auteur de 19 essais, Pipiou Dupuy aura marqué l'équipe de France, avec des essais d'anthologie, comme à Dublin en 1959 ou en Nouvelle-Zélande en 1961. Il participa également à quatre tournées de l'équipe de France, en Afrique du Sud (1958 – match nul 3-3 au Cap face aux Springboks et victoire historique 9-5 à Johannesburg et en 1964 – victorieux à Springs), en Argentine (1960) et en Nouvelle-Zélande (1961) et aux quatre immenses victoires successives dans le Tournoi des cinq nations entre 1959 et 1962 et au match du siècle à Colombes contre les Springboks qui se solda par un 0 à 0. Connu pour sa modestie, sa gentillesse, sa franchise, son goût de la vie, son bon cœur, sa sensibilité, son éternel sourire dessiné sous le béret vissé sur sa tête, Pipiou s'identifiait « à son pays natal, sa Bigorre. Généreux, solide en amitié, bon vivant quand il jouait et il l’était resté, Pipiou était toujours d'accord pour partager un bon repas. Il était hors du commun pour son respect des autres. Jamais de nostalgie sur sa carrière » avait encore souligné, dans l’hommage qui lui fut rendu, Bernard Lapasset en rappelant son implication au sein du Stado lors de la saison victorieuse de 1973 (un Stado qui attendra 1973 pour conquérir le bouclier de Brennus). Il ne fut l'homme que d'un seul club qui est aussi le symbole de l'attachement à un maillot, celui frappé de la tête d'Ours, restant ainsi fidèle au Stado. Un joueur emblématique qui représentait le haut niveau du rugby en Bigorre. Il aura marqué son époque de la plus belle façon qu'il soit. Son palmarès : Vainqueur à quatre reprises consécutives du Tournoi des Cinq Nations. En 1959 ; 1960 (ex æquo avec l'Angleterre) ; 1961 ; 1962. Jean Dupuy, un nom devenu une légende du XV de France entre 1953 et 1969, qui restera indélébilement attaché à celui du Stado et à l'histoire du rugby. Son épouse Monique et son fils Marc ont fait restaurer la demeure familiale, datant du XVIIIe siècle, en un gîte de charme, niché dans la petite ville de Vic-en-Bigorre, contribuant ainsi à la préservation de la mémoire de Jean Dupuy. Un site idéal pour un séjour dédié à la détente, des vacances en famille ou entre amis dans un environnement fleuri hors du commun. Jean est décédé le 27 octobre 2010 à Tarbes et ses obsèques furent célébrées le samedi 30 octobre 2010, en l’église Saint-Martin de Vic-en-Bigorre. Une plaque commémorative a été dévoilée en 2012 à sa mémoire.