100 célébrités
des Hautes-Pyrénées
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100 célébrités des Hautes-Pyrénées
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OUSSET Cécile (1936-XXXX)
Pianiste bien connue pour sa prestigieuse carrière
Cécile OUSSET, née à Tarbes le 23 janvier 1936, est une grande pianiste française. Dernière enfant d'une famille de sept filles, elle est originaire du village de Ferrère, en vallée de Barousse, dont son père, le colonel Alexandre Ousset, fut le maire dans les années 1950. Elle donne son premier récital à l'âge de cinq ans. Plus tard, elle étudie au Conservatoire de Paris avec Marcel Ciampi. À quatorze ans, elle obtient son premier prix de piano lors de la promotion 1950. Elle remporte de nombreux concours internationaux dont le Concours international Marguerite-Long-Jacques-Thibaud à Genève à l’âge de 17 ans, le Prix du Concours International de Genève à 18 ans, le Premier Grand Prix du Concours International Viotti à 19 ans; the Premier Prix du Concours International Busoni (Italie) à 23 ans, le Prix Van Cliburn (USA) à 26 ans, et le quatrième prix du Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique en 1956, où les autres primés sont Vladimir Ashkenazy (Premier prix), John Browning, Lazar Berman, Tamás Vásáry et Peter Frankl. Ce n’est qu’au début des années 80 que la carrière de Cécile Ousset prend son envol. Le tournant a été au Festival d'Edimbourg en 1980, où elle a remplacé une Martha Argerich indisposée. Après cela, Cécile Ousset était continuellement demandée. Cécile Ousset a fait ses débuts aux États-Unis avec les orchestres philharmoniques de Los Angeles et du Minnesota en 1984 et y est retournée chaque année pour des engagements, notamment des concerts avec le Boston Symphony Orchestra et le National Symphony (Washington), et en février 2000 son troisième retour dans l'Orchestre philharmonique de New York. Elle se produit dans le monde entier et enregistre un vaste répertoire allant des concertos pour piano de Brahms, Grieg, Liszt, Mendelssohn, Schumann, Tchaikovsky, Prokofiev, Rachmaninov, Saint-Saëns, Ravel et Poulenc. Mais elle a également joué Messiaen et Dutilleux, et plus tôt dans sa carrière Mozart et Beethoven. Elle aimait apprendre une nouvelle œuvre majeure chaque année et, ce faisant, se constituait un vaste répertoire. Elle est dirigée par les plus grands chefs d'orchestre, tels que Kurt Masur, Simon Rattle, Neville Marriner, Gunther Herbig... Elle a donc joué avec plusieurs des plus grands orchestres du monde en Europe, en Russie, en Amérique, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Hong Kong, au Japon et en Afrique du Sud. Elle a travaillé régulièrement avec le chef d'orchestre Kurt Masur et en Grande-Bretagne avec Simon Rattle. Elle remporte le très convoité Grand Prix du Disque de l'académie Charles-Cros pour son enregistrement du deuxième concerto pour piano de Brahms sous la direction de Kurt Masur. Cécile Ousset a toujours éprouvé un grand plaisir à l'enseignement et au suivi de jeunes talents. Elle aime siéger à des jurys de concours de piano dans le monde entier et donner des master-classes. Ainsi elle a participé à de nombreuses master-classes aux États-Unis, Canada, Europe, Australie et en Asie. Ses propres master-classes sont très courues. Elles sont organisées depuis 1981, dans le village médiéval de Puycelsi dans le Tarn, où elle séjourne les étés. Elle est fréquemment invitée comme jury dans de nombreux concours internationaux, comme le Van Cliburn, Anton Rubinstein, Reine Elisabeth de Belgique, Leeds, Marguerite Long-Jacques-Thibaud, etc… On l'apprécie dans ses enregistrements d'œuvres de Ravel, Chopin, Rachmaninov et Debussy. Dans les années 1980 et 1990, Cécile Ousset a travaillé sans relâche, en 1987 donnant cinq récitals de musique française au Barbican de Londres. En 2006, Cécile Ousset s'est retirée de la scène publique en raison de problèmes de dos. Il est surprenant de constater que Cécile Ousset, avec sa panoplie de prix de concours, n'a été approchée par une maison de disques qu'à l'âge de vingt-neuf ans. En 1971, Cécile Ousset commence à enregistrer pour Decca en France. La parution pour la première fois en CD du legs Decca France de la pianiste française Cécile Ousset est une magnifique opportunité pour les mélomanes. Ces gravures du début des années soixante-dix n’ont rien perdu de leur intérêt. On s’interroge sur l’oubli d’une artiste possédant un tempérament et une virtuosité aussi électrisante. L’édition de ce coffret de CD répare un oubli sérieux de la discographie et une injustice faite à une artiste méconnue dans son propre pays. Sa carrière s’est surtout développée hors de nos frontières. Boudée par les scènes françaises, Cécile Ousset fut acclamée par l’Angleterre, l’Australie, le Japon… En Angleterre, elle joua à guichets fermés et quand elle revint à Bruxelles, quarante ans après son prix au Concours Reine-Elisabeth, la salle était pleine et le public, qui ne l’avait pas oubliée, était très enthousiaste. Elle se produit régulièrement aussi au festival de musique de Cannes. Lauréate du prix Marguerite-Long en 1953, avec ses jolis doigts et sa belle virtuosité, elle a bien mérité les prix qu'elle a récoltés dans le monde entier. Mais l'on se demande comment, sous ses doigts, des œuvres telles que le Concerto en sol, de Beethoven, ou le Concerto en fa mineur, de Chopin, peuvent apparaître aussi simplement agréables et anodines. Cécile Ousset, qui était l’une des solistes favorites de Simon Rattle au Royaume-Uni – leur discographie commune n’est pas mince – qui a enregistré avec Kurt Masur et pour Berlin Classics, n’a jamais quitté sa maison du Midi. Et elle ne s’explique pas non plus pourquoi elle avait joué si rarement dans son propre pays. Pianiste prodige, qui aura marqué l’Histoire de la musique classique, et dont l’immense carrière l'amena aux 4 coins du monde, de la Russie à l’Amérique du Sud, pour un nombre incalculable de concerts, elle est de fait une très grande fierté pour la Bigorre.
Cécile OUSSET, née à Tarbes le 23 janvier 1936, est une grande pianiste française. Dernière enfant d'une famille de sept filles, elle est originaire du village de Ferrère, en vallée de Barousse, dont son père, le colonel Alexandre Ousset, fut le maire dans les années 1950. Elle donne son premier récital à l'âge de cinq ans. Plus tard, elle étudie au Conservatoire de Paris avec Marcel Ciampi. À quatorze ans, elle obtient son premier prix de piano lors de la promotion 1950. Elle remporte de nombreux concours internationaux dont le Concours international Marguerite-Long-Jacques-Thibaud à Genève à l’âge de 17 ans, le Prix du Concours International de Genève à 18 ans, le Premier Grand Prix du Concours International Viotti à 19 ans; the Premier Prix du Concours International Busoni (Italie) à 23 ans, le Prix Van Cliburn (USA) à 26 ans, et le quatrième prix du Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique en 1956, où les autres primés sont Vladimir Ashkenazy (Premier prix), John Browning, Lazar Berman, Tamás Vásáry et Peter Frankl. Ce n’est qu’au début des années 80 que la carrière de Cécile Ousset prend son envol. Le tournant a été au Festival d'Edimbourg en 1980, où elle a remplacé une Martha Argerich indisposée. Après cela, Cécile Ousset était continuellement demandée. Cécile Ousset a fait ses débuts aux États-Unis avec les orchestres philharmoniques de Los Angeles et du Minnesota en 1984 et y est retournée chaque année pour des engagements, notamment des concerts avec le Boston Symphony Orchestra et le National Symphony (Washington), et en février 2000 son troisième retour dans l'Orchestre philharmonique de New York. Elle se produit dans le monde entier et enregistre un vaste répertoire allant des concertos pour piano de Brahms, Grieg, Liszt, Mendelssohn, Schumann, Tchaikovsky, Prokofiev, Rachmaninov, Saint-Saëns, Ravel et Poulenc. Mais elle a également joué Messiaen et Dutilleux, et plus tôt dans sa carrière Mozart et Beethoven. Elle aimait apprendre une nouvelle œuvre majeure chaque année et, ce faisant, se constituait un vaste répertoire. Elle est dirigée par les plus grands chefs d'orchestre, tels que Kurt Masur, Simon Rattle, Neville Marriner, Gunther Herbig... Elle a donc joué avec plusieurs des plus grands orchestres du monde en Europe, en Russie, en Amérique, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Hong Kong, au Japon et en Afrique du Sud. Elle a travaillé régulièrement avec le chef d'orchestre Kurt Masur et en Grande-Bretagne avec Simon Rattle. Elle remporte le très convoité Grand Prix du Disque de l'académie Charles-Cros pour son enregistrement du deuxième concerto pour piano de Brahms sous la direction de Kurt Masur. Cécile Ousset a toujours éprouvé un grand plaisir à l'enseignement et au suivi de jeunes talents. Elle aime siéger à des jurys de concours de piano dans le monde entier et donner des master-classes. Ainsi elle a participé à de nombreuses master-classes aux États-Unis, Canada, Europe, Australie et en Asie. Ses propres master-classes sont très courues. Elles sont organisées depuis 1981, dans le village médiéval de Puycelsi dans le Tarn, où elle séjourne les étés. Elle est fréquemment invitée comme jury dans de nombreux concours internationaux, comme le Van Cliburn, Anton Rubinstein, Reine Elisabeth de Belgique, Leeds, Marguerite Long-Jacques-Thibaud, etc… On l'apprécie dans ses enregistrements d'œuvres de Ravel, Chopin, Rachmaninov et Debussy. Dans les années 1980 et 1990, Cécile Ousset a travaillé sans relâche, en 1987 donnant cinq récitals de musique française au Barbican de Londres. En 2006, Cécile Ousset s'est retirée de la scène publique en raison de problèmes de dos. Il est surprenant de constater que Cécile Ousset, avec sa panoplie de prix de concours, n'a été approchée par une maison de disques qu'à l'âge de vingt-neuf ans. En 1971, Cécile Ousset commence à enregistrer pour Decca en France. La parution pour la première fois en CD du legs Decca France de la pianiste française Cécile Ousset est une magnifique opportunité pour les mélomanes. Ces gravures du début des années soixante-dix n’ont rien perdu de leur intérêt. On s’interroge sur l’oubli d’une artiste possédant un tempérament et une virtuosité aussi électrisante. L’édition de ce coffret de CD répare un oubli sérieux de la discographie et une injustice faite à une artiste méconnue dans son propre pays. Sa carrière s’est surtout développée hors de nos frontières. Boudée par les scènes françaises, Cécile Ousset fut acclamée par l’Angleterre, l’Australie, le Japon… En Angleterre, elle joua à guichets fermés et quand elle revint à Bruxelles, quarante ans après son prix au Concours Reine-Elisabeth, la salle était pleine et le public, qui ne l’avait pas oubliée, était très enthousiaste. Elle se produit régulièrement aussi au festival de musique de Cannes. Lauréate du prix Marguerite-Long en 1953, avec ses jolis doigts et sa belle virtuosité, elle a bien mérité les prix qu'elle a récoltés dans le monde entier. Mais l'on se demande comment, sous ses doigts, des œuvres telles que le Concerto en sol, de Beethoven, ou le Concerto en fa mineur, de Chopin, peuvent apparaître aussi simplement agréables et anodines. Cécile Ousset, qui était l’une des solistes favorites de Simon Rattle au Royaume-Uni – leur discographie commune n’est pas mince – qui a enregistré avec Kurt Masur et pour Berlin Classics, n’a jamais quitté sa maison du Midi. Et elle ne s’explique pas non plus pourquoi elle avait joué si rarement dans son propre pays. Pianiste prodige, qui aura marqué l’Histoire de la musique classique, et dont l’immense carrière l'amena aux 4 coins du monde, de la Russie à l’Amérique du Sud, pour un nombre incalculable de concerts, elle est de fait une très grande fierté pour la Bigorre.