100 célébrités
des Hautes-Pyrénées
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100 célébrités des Hautes-Pyrénées
Il y a 7 noms dans ce répertoire commençant par la lettre F.
FLEMATTI Robert (1942-XXXX)
Alpiniste et guide de haute montagne, compagnon de cordée de René Desmaison lors des grandes premières hivernales des années 60 à Chamonix : le Pilier du Frêney, le Linceul ou la face sud du Fou
Robert (Umberto) FLEMATTI, né en 1942 près du lac de Côme, en Italie, est un passionné de montagne et l’un des plus grands alpinistes français de sa génération. Il est connu pour avoir franchi la frontière franco-italienne clandestinement à l’âge de 6 ans, en réalisant plus de 300 km à pied, en tenant la main de sa mère, pour rejoindre son père qui travaillait sur les grands barrages pyrénéens. Ainsi en mars 1949, il deviendra un enfant d’Arrens, au fin fond du Val d’Azun. Passionné par le sport, le Balaïtous se révèle vite sa montagne fétiche, où il apprend à repérer isards et abris. À 15 ans, avec son copain Charles Poulot, il réussit une première par Las Néous, avec, à l’arrivée, fesses et doigts glacés. “Je m’étais frotté au risque et ça m’avait tellement plu que je n’attendais qu’une chose : recommencer.” Robert part travailler sur des chantiers, puis enchaîne deux années comme moniteur de ski à La Mongie. Mais ses payes fondent comme neige au soleil. Lucien Cantet, le président du club de ski de fond local, et le maire d’Arrens, le Dr Lebreton, l’inscrivent à un stage de l’École nationale d’alpinisme qui se déroule à Gavarnie, sous la férule d’Armand Charlet, le directeur technique. Retenu, Robert Flematti devient aspirant guide avant de revenir au pays, sur les sentiers qui mènent au… Balaïtous. Son but : réaliser des courses en temps record sur cette montagne hérissée d’à-pics, rude et austère. “Toujours avec Charlot, nous avons enchaîné l’arête du Castérioux et l’arête du Diable, où nous fûmes sur le point de prendre la foudre, après avoir entendu les abeilles.” Devenu guide à Chamonix en 1966, Flematti entre à l’École militaire de haute montagne (EMHM), en faisant partie d’une équipe de secours pour sauver deux alpinistes bloqués aux Drus. En septembre de cette année-là, avec le guide René Desmaison et un fidèle client, Lucien Carcassès, Flematti repart dans les Pyrénées enchaîner l’éperon nord de l’aiguille de Labassa et le Petit Balaïtous, où Carcassès se retrouve pendu la tête en bas, à quelques mètres du sol. Deux ans après, ils traversent les Pyrénées, ascensionnant tous les sommets principaux, de l’Ossau au Canigou. Mais il entre dans la légende avec son copain de cordée René Desmaison pour deux grandes tentatives de premières. Celle au pilier du Frêney, la voie la plus difficile du Mont Blanc, qui a déjà coûté la vie à quatre alpinistes. En janvier 1967, ils réussissent, gelés jusqu’aux os, sans nourriture depuis deux jours. Leur retour en héros à Chamonix sera son plus grand souvenir. Un an après, en 1968, ils récidivent avec l’ascension hivernale du Linceul dans la face nord des Grandes Jorasses, après avoir essuyé 13 jours de mauvais temps, “mais c’est sur l’expérience qu’on peut sauver sa vie par la vitesse de décision et d’action”. Robert raconte : « Après douze jours et douze nuits (si l’on veut bien appeler ça des nuits !), le ventre vide depuis deux ou trois jours, et où l’on se régale à croquer à pleines dents une plaquette de beurre gelée à – 30°, où la peur se colle à la peau et devient l’amie intime des grands moments, où l’on ne sait plus trop ni pourquoi ni comment, car les questions deviennent inutiles, et pourtant, chose étrange, il y a un peu de rêve encore. Pour moi, par exemple, je savais qu’il y avait énormément de choses à faire et à voir, et je me promettais, une fois dans la vallée, de me promener, de me promener. Puis il y avait quelques moments de grand vide … Ce fut long pour atteindre l’arête des hirondelles, nous arrivâmes à quelques mètres puis … ce vent violent, cette tornade, folie des éléments ; souffle et jambes coupées, accrochés à la paroi, telles deux petites mouches, nous ne savions comment faire pour nous abriter. Il fallait à tout prix installer la tente ; que de gestes et d’efforts en vain, cela était impossible et pourtant il le fallait. Toute ma vie, je me souviendrai de cet instant. Les cordes se soulevaient, tourbillonnaient, s’entremêlaient. La tempête se ruait sur nous dans toute sa violence. Il y avait quelque chose de l’enfer. Ce fut, je l’avoue sans honte aucune, le moment où ma peur fut la plus grande. Ce fut quelque chose que d’arriver dans des conditions inhumaines au bout de l’objectif, au prix d’efforts inouïs, avec la fatigue, la faim, le froid et cet espoir mêlé au désespoir, pour y trouver cette tempête qui voulait nous arracher notre chance de réussite et peut-être encore plus : notre vie. Mais le linceul ne nous a pas gardés … ». Par deux fois, il échappera à la mort dans les Alpes. Alpiniste, guide de haute montagne à Chamonix, il a gravi les plus hauts sommets du monde en compagnie de René Desmaison et réalisé plusieurs premières dans les années soixante (Pilier du Frêney, Linceul, face sud du Fou...). Plusieurs voies portent son nom, dont une dans le Rocher d'Archiane. En 2007, il fera partie de l’équipe qui monta la Coupe du Monde de Rugby, le si précieux trophée William Web Ellis, au sommet du Mont-Blanc, sur le toit de l’Europe. Retraité depuis 2002, après une brillante carrière à l’École nationale de ski et d’alpinisme de Chamonix, Robert Flematti est revenu hanter les voies du Balaïtous et vit actuellement dans les Pyrénées de sa jeunesse, précisément dans sa grange du Col du Soulor à Arrens-Marsous. Mais pour Robert (ou Umberto), celui qui lui tient à cœur et qui lui pèse le plus, c’est son fils Grégory, enseveli dans une avalanche le 20 octobre 2005 au pied des Annapurnas. Instructeur de générations d'alpinistes à l’École militaire de haute montagne, Flematti était partisan d'un alpinisme ludique motivé par la joie de grimper et le sens de l'amitié et bien loin de tout enjeu médiatique. Il est l’auteur du livre « Flemattissime – Des Pyrénées aux Alpes » paru en 2006, aux Éditions Guérin.
Robert (Umberto) FLEMATTI, né en 1942 près du lac de Côme, en Italie, est un passionné de montagne et l’un des plus grands alpinistes français de sa génération. Il est connu pour avoir franchi la frontière franco-italienne clandestinement à l’âge de 6 ans, en réalisant plus de 300 km à pied, en tenant la main de sa mère, pour rejoindre son père qui travaillait sur les grands barrages pyrénéens. Ainsi en mars 1949, il deviendra un enfant d’Arrens, au fin fond du Val d’Azun. Passionné par le sport, le Balaïtous se révèle vite sa montagne fétiche, où il apprend à repérer isards et abris. À 15 ans, avec son copain Charles Poulot, il réussit une première par Las Néous, avec, à l’arrivée, fesses et doigts glacés. “Je m’étais frotté au risque et ça m’avait tellement plu que je n’attendais qu’une chose : recommencer.” Robert part travailler sur des chantiers, puis enchaîne deux années comme moniteur de ski à La Mongie. Mais ses payes fondent comme neige au soleil. Lucien Cantet, le président du club de ski de fond local, et le maire d’Arrens, le Dr Lebreton, l’inscrivent à un stage de l’École nationale d’alpinisme qui se déroule à Gavarnie, sous la férule d’Armand Charlet, le directeur technique. Retenu, Robert Flematti devient aspirant guide avant de revenir au pays, sur les sentiers qui mènent au… Balaïtous. Son but : réaliser des courses en temps record sur cette montagne hérissée d’à-pics, rude et austère. “Toujours avec Charlot, nous avons enchaîné l’arête du Castérioux et l’arête du Diable, où nous fûmes sur le point de prendre la foudre, après avoir entendu les abeilles.” Devenu guide à Chamonix en 1966, Flematti entre à l’École militaire de haute montagne (EMHM), en faisant partie d’une équipe de secours pour sauver deux alpinistes bloqués aux Drus. En septembre de cette année-là, avec le guide René Desmaison et un fidèle client, Lucien Carcassès, Flematti repart dans les Pyrénées enchaîner l’éperon nord de l’aiguille de Labassa et le Petit Balaïtous, où Carcassès se retrouve pendu la tête en bas, à quelques mètres du sol. Deux ans après, ils traversent les Pyrénées, ascensionnant tous les sommets principaux, de l’Ossau au Canigou. Mais il entre dans la légende avec son copain de cordée René Desmaison pour deux grandes tentatives de premières. Celle au pilier du Frêney, la voie la plus difficile du Mont Blanc, qui a déjà coûté la vie à quatre alpinistes. En janvier 1967, ils réussissent, gelés jusqu’aux os, sans nourriture depuis deux jours. Leur retour en héros à Chamonix sera son plus grand souvenir. Un an après, en 1968, ils récidivent avec l’ascension hivernale du Linceul dans la face nord des Grandes Jorasses, après avoir essuyé 13 jours de mauvais temps, “mais c’est sur l’expérience qu’on peut sauver sa vie par la vitesse de décision et d’action”. Robert raconte : « Après douze jours et douze nuits (si l’on veut bien appeler ça des nuits !), le ventre vide depuis deux ou trois jours, et où l’on se régale à croquer à pleines dents une plaquette de beurre gelée à – 30°, où la peur se colle à la peau et devient l’amie intime des grands moments, où l’on ne sait plus trop ni pourquoi ni comment, car les questions deviennent inutiles, et pourtant, chose étrange, il y a un peu de rêve encore. Pour moi, par exemple, je savais qu’il y avait énormément de choses à faire et à voir, et je me promettais, une fois dans la vallée, de me promener, de me promener. Puis il y avait quelques moments de grand vide … Ce fut long pour atteindre l’arête des hirondelles, nous arrivâmes à quelques mètres puis … ce vent violent, cette tornade, folie des éléments ; souffle et jambes coupées, accrochés à la paroi, telles deux petites mouches, nous ne savions comment faire pour nous abriter. Il fallait à tout prix installer la tente ; que de gestes et d’efforts en vain, cela était impossible et pourtant il le fallait. Toute ma vie, je me souviendrai de cet instant. Les cordes se soulevaient, tourbillonnaient, s’entremêlaient. La tempête se ruait sur nous dans toute sa violence. Il y avait quelque chose de l’enfer. Ce fut, je l’avoue sans honte aucune, le moment où ma peur fut la plus grande. Ce fut quelque chose que d’arriver dans des conditions inhumaines au bout de l’objectif, au prix d’efforts inouïs, avec la fatigue, la faim, le froid et cet espoir mêlé au désespoir, pour y trouver cette tempête qui voulait nous arracher notre chance de réussite et peut-être encore plus : notre vie. Mais le linceul ne nous a pas gardés … ». Par deux fois, il échappera à la mort dans les Alpes. Alpiniste, guide de haute montagne à Chamonix, il a gravi les plus hauts sommets du monde en compagnie de René Desmaison et réalisé plusieurs premières dans les années soixante (Pilier du Frêney, Linceul, face sud du Fou...). Plusieurs voies portent son nom, dont une dans le Rocher d'Archiane. En 2007, il fera partie de l’équipe qui monta la Coupe du Monde de Rugby, le si précieux trophée William Web Ellis, au sommet du Mont-Blanc, sur le toit de l’Europe. Retraité depuis 2002, après une brillante carrière à l’École nationale de ski et d’alpinisme de Chamonix, Robert Flematti est revenu hanter les voies du Balaïtous et vit actuellement dans les Pyrénées de sa jeunesse, précisément dans sa grange du Col du Soulor à Arrens-Marsous. Mais pour Robert (ou Umberto), celui qui lui tient à cœur et qui lui pèse le plus, c’est son fils Grégory, enseveli dans une avalanche le 20 octobre 2005 au pied des Annapurnas. Instructeur de générations d'alpinistes à l’École militaire de haute montagne, Flematti était partisan d'un alpinisme ludique motivé par la joie de grimper et le sens de l'amitié et bien loin de tout enjeu médiatique. Il est l’auteur du livre « Flemattissime – Des Pyrénées aux Alpes » paru en 2006, aux Éditions Guérin.
FOCH Ferdinand (1851-1929)
Maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, membre de l’Académie française et de l’Académie des sciences
Ferdinand FOCH, né le 2 octobre 1851 à Tarbes et mort le 20 mars 1929 à Paris, à l’âge de 77 ans, laisse le souvenir d’une reconnaissance mondiale. Généralissime des armées alliées pendant la Première Guerre mondiale, promu maréchal de France le 7 août 1918. Fils d’un fonctionnaire languedocien, il fit ses études, au gré des mutations de son père, d’abord à Tarbes et Rodez, puis à Saint-Étienne et à Metz. Quand éclata la guerre de 1870, il s’engagea au 4e Régiment d’infanterie. Ayant choisi de rester dans l’armée, il entra à l’École Polytechnique, d’où il sortit en 1873. Ses études terminées, il choisit l’Artillerie et fut affecté au 24e Régiment d’artillerie à Tarbes, avec le grade de lieutenant. En 1885, il entre à l’École supérieure de Guerre, d’où il sort dans les premiers. Il y est professeur de stratégie et de tactique de 1895 à 1901. De 1907 à 1911, il dirige l’École de Guerre, avec le grade de général (il gravit ainsi les échelons de la hiérarchie militaire : lieutenant-colonel en 1898, colonel en 1903, général de brigade en 1907, général de division en 1911, général de corps d’armée en 1913, à la tête du XXe corps d’armée à Nancy). De cet enseignement, sont nés deux ouvrages : « Des principes de la guerre » (1903) et « De la conduite de la guerre » (1904). Dès août 1914, placé à la tête du XXe corps d’armée, il contribua effectivement à enrayer la progression de l’armée allemande en Lorraine. Adjoint de Joffre, il coordonna les troupes alliées qui stoppèrent les Allemands dans leur « Course à la Mer » (septembre / novembre 1914). Nommé à la tête des armées du Nord, il dirigea en 1915 l’offensive d’Artois et, en 1916, la bataille de la Somme. À la fin de l’année 1916, il ne fut pas épargné par la disgrâce qui toucha Joffre. En 1917, rappelé, il fut nommé chef d’État-major général auprès du gouvernement et désigné comme Commandant en chef des Armées alliées en avril 1918. Il fut à l’origine de la contre-offensive qui aboutit à la victoire de la seconde bataille de la Marne, puis à la capitulation de l’armée allemande, concrétisée par l’armistice du 11 novembre 1918, qu’il signa à 5h15 dans un wagon dans la forêt de Compiègne à Rethondes. Le jour de la signature de l’armistice, à laquelle il présida, il fut reçu à l’Académie des sciences et, dix jours plus tard, le 21 novembre, à l’Académie française, à l’unanimité des vingt-trois votants, au fauteuil du marquis de Vogüé et, en 1919, il devient président du Conseil supérieur de la guerre. Lors du défilé de la Victoire le 14 juillet 1919 sur les Champs-Elysées, il défila à la tête des armées alliées. Il repose depuis 1937 sous le dôme des Invalides à Paris parmi les grands maréchaux de France qui ont servi la nation. Au cœur de la ville de Tarbes, dans le quartier historique, près de la cathédrale de la Sède, se trouve la Maison natale du Maréchal Foch. Classée Monument Historique en 1938, cette maison est devenue un musée en 1951, où sont présentés collections, souvenirs et documents lui ayant appartenu ou témoignant de la grande popularité de ce vainqueur de la Première Guerre mondiale. Le 1er mars 2008, elle a fait l’objet d’un transfert de propriété de l’État à la ville de Tarbes. Une statue équestre du Maréchal Foch en bronze des sculpteurs Robert Wlérick et Raymond Martin, est située sur la place du Trocadéro-et-du-11-Novembre dans le 16e arrondissement de Paris. À Tarbes, face à la caserne du 1er Régiment des Hussards Parachutistes, une statue du maréchal, représenté à cheval, trône dans une magistrale mise en scène au bout des allées Leclerc et la plus belle rue de cette ville porte son nom. Il restera dans les mémoires un des plus grands personnages de la Première Guerre mondiale, celui qui mena les Alliés à la victoire. Il est aussi le tarbais le plus célèbre du XXe siècle.
Ferdinand FOCH, né le 2 octobre 1851 à Tarbes et mort le 20 mars 1929 à Paris, à l’âge de 77 ans, laisse le souvenir d’une reconnaissance mondiale. Généralissime des armées alliées pendant la Première Guerre mondiale, promu maréchal de France le 7 août 1918. Fils d’un fonctionnaire languedocien, il fit ses études, au gré des mutations de son père, d’abord à Tarbes et Rodez, puis à Saint-Étienne et à Metz. Quand éclata la guerre de 1870, il s’engagea au 4e Régiment d’infanterie. Ayant choisi de rester dans l’armée, il entra à l’École Polytechnique, d’où il sortit en 1873. Ses études terminées, il choisit l’Artillerie et fut affecté au 24e Régiment d’artillerie à Tarbes, avec le grade de lieutenant. En 1885, il entre à l’École supérieure de Guerre, d’où il sort dans les premiers. Il y est professeur de stratégie et de tactique de 1895 à 1901. De 1907 à 1911, il dirige l’École de Guerre, avec le grade de général (il gravit ainsi les échelons de la hiérarchie militaire : lieutenant-colonel en 1898, colonel en 1903, général de brigade en 1907, général de division en 1911, général de corps d’armée en 1913, à la tête du XXe corps d’armée à Nancy). De cet enseignement, sont nés deux ouvrages : « Des principes de la guerre » (1903) et « De la conduite de la guerre » (1904). Dès août 1914, placé à la tête du XXe corps d’armée, il contribua effectivement à enrayer la progression de l’armée allemande en Lorraine. Adjoint de Joffre, il coordonna les troupes alliées qui stoppèrent les Allemands dans leur « Course à la Mer » (septembre / novembre 1914). Nommé à la tête des armées du Nord, il dirigea en 1915 l’offensive d’Artois et, en 1916, la bataille de la Somme. À la fin de l’année 1916, il ne fut pas épargné par la disgrâce qui toucha Joffre. En 1917, rappelé, il fut nommé chef d’État-major général auprès du gouvernement et désigné comme Commandant en chef des Armées alliées en avril 1918. Il fut à l’origine de la contre-offensive qui aboutit à la victoire de la seconde bataille de la Marne, puis à la capitulation de l’armée allemande, concrétisée par l’armistice du 11 novembre 1918, qu’il signa à 5h15 dans un wagon dans la forêt de Compiègne à Rethondes. Le jour de la signature de l’armistice, à laquelle il présida, il fut reçu à l’Académie des sciences et, dix jours plus tard, le 21 novembre, à l’Académie française, à l’unanimité des vingt-trois votants, au fauteuil du marquis de Vogüé et, en 1919, il devient président du Conseil supérieur de la guerre. Lors du défilé de la Victoire le 14 juillet 1919 sur les Champs-Elysées, il défila à la tête des armées alliées. Il repose depuis 1937 sous le dôme des Invalides à Paris parmi les grands maréchaux de France qui ont servi la nation. Au cœur de la ville de Tarbes, dans le quartier historique, près de la cathédrale de la Sède, se trouve la Maison natale du Maréchal Foch. Classée Monument Historique en 1938, cette maison est devenue un musée en 1951, où sont présentés collections, souvenirs et documents lui ayant appartenu ou témoignant de la grande popularité de ce vainqueur de la Première Guerre mondiale. Le 1er mars 2008, elle a fait l’objet d’un transfert de propriété de l’État à la ville de Tarbes. Une statue équestre du Maréchal Foch en bronze des sculpteurs Robert Wlérick et Raymond Martin, est située sur la place du Trocadéro-et-du-11-Novembre dans le 16e arrondissement de Paris. À Tarbes, face à la caserne du 1er Régiment des Hussards Parachutistes, une statue du maréchal, représenté à cheval, trône dans une magistrale mise en scène au bout des allées Leclerc et la plus belle rue de cette ville porte son nom. Il restera dans les mémoires un des plus grands personnages de la Première Guerre mondiale, celui qui mena les Alliés à la victoire. Il est aussi le tarbais le plus célèbre du XXe siècle.
FORGUES Wilfried (Sandra) (1969-XXXX)
Kayakiste champion olympique
Wilfried FORGUES, devenu Sandra, née le 22 décembre 1969 à Tarbes, prénommée jusqu'en 2016 Wilfrid Forgues, est une sportive française. Elle a remporté le titre de champion olympique masculin de canoë biplace en 1996 à Atlanta, avec son coéquipier Frank Adisson. Non content d'être un des meilleurs kayakistes du monde, Wilfrid Forgues parvient à décrocher un DEA d'informatique en 1994. Ce sera la porte de sa reconversion. Fille de professeurs, Sandra Forgues grandit à Gerde en tant que garçon prénommé Wilfrid, son enfance étant marquée par son désir d'être une fille. Elle se lance à corps perdu dans le sport et ses études, sa carrière de kayakiste se terminant aux Jeux olympiques de Sydney en 2000. Alors qu’elle mène une vie épanouie de père de famille marié avec deux enfants, directrice technique de Media Broadcast Technologies, présidente du Conseil d’administration du CREPS de Toulouse, elle a été présidente de l'ONG du Flocon à la Vague jusqu'en janvier 2019, Wilfrid, ancien champion mondial de canoë, décide de franchir le pas fin 2016, à l’aube de ses 50 ans, afin de devenir Sandra en révélant sa transidentité. Ce jour de novembre 2016, où Sandra s'est enfin décidée à franchir la frontière, qui séparait les deux personnes qui vivaient en elle, ce moment où elle s'est libérée de ce corps d'homme qui emprisonnait son cœur et son esprit de femme. Une transition vers une nouvelle vie, mais un vrai combat et une onde de choc, non sans conséquences sur l’équilibre familial. Car il (elle) partageait une vie harmonieuse avec Fabienne sa femme et leurs deux ados, un fils et une fille alors âgés de 16 et 20 ans. Et il aura fallu un long travail d'explication pour que son père aussi comprenne que ce n'était pas une lubie et qu'il fasse le deuil de son fils. Nul doute qu’il faudra encore du temps pour que l'acceptation soit totale. "Le lien très fort avec ma femme a permis à mes enfants de surmonter ce cataclysme." Et c’est également en 2016 aussi que Wilfried annonce à son partenaire de canoë Frank Adisson sa décision de changer de sexe. « Pendant que lui rêvait d'un corps de femme, moi je rêvais d'avoir son corps musclé », confiait, Frank Adisson, son ami champion olympique en 1996. Plus tard le 9 mars 2018, elle le révèlera au quotidien L’Équipe. Elle entreprend alors sa transition. Sandra Forgues a désormais changé d'identité officiellement et vit aujourd'hui en tant que femme. Elle travaille en tant que responsable du système d'information dans la société DSI entreprise adaptée et solidaire. Son palmarès : Trois fois champion de France ; Médaille de bronze en slalom C-2 aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone en Espagne ; Médaille d'or en slalom C-2 aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta aux États-Unis ; 7e en slalom C-2 aux Jeux olympiques de 2000 à Sydney ; Médaille d'or en individuel au championnat du monde à Spittal (Autriche - junior) en 1986 ; Médailles d'or aux championnats du monde de slalom à Tacen en Slovénie en 1991 et à Tres Coroas au Brésil en 1997 ; Médaille d'argent en individuel et par équipe au championnat du monde de slalom à Nottingham au Royaume-Uni en 1995 ; Médaille de bronze au championnat du monde à Mezzana en Italie en 1993. Tarnais depuis 1997, Wilfrid avait vécu 20 ans avec sa femme et ses 2 enfants à Saint-Sulpice. Devenu Sandra, elle a refusé de disparaître dans l'anonymat d'une grande ville. Bien au contraire, elle s'est installée, tout à côté, à Saint-Agnan, village de 300 habitants, bien intégrée dans un petit lotissement tout juste sorti de terre. « J'ai des voisins géniaux. Ma transition s'est passée dans de bonnes conditions. » Son seul regret c'est d'avoir perdu la femme de sa vie, Fabienne, cette femme chérie. Et pour ses enfants il (elle) restera toujours leur papa, et sa famille continuera d'exister. En 2019, la Bagnéraise Sandra Forgues a été candidate aux municipales de Toulouse sur la liste conduite par Nadia Pellefigue (PS), emboîtant ainsi le pas à son père, ancien membre du PS en Bigorre. Un engagement politique, où elle pourrait mettre à profit son expérience et ses compétences dans le domaine sportif, plus que pour des convictions politiques. "Sur le moment, on peut vivre de son sport, mais après, c'est autre chose". Diplômé en informatique en 1994 puis chargé de projet à France Télécom de 1995 à 2000, il bénéficiait d'un contrat aménagé afin de pouvoir continuer la compétition au plus haut niveau sans négliger sa carrière d'ingénieur. En 2000, sa carrière de sportif est sur le déclin. Il saisit alors sa chance quand France Télécom offrit à ses salariés un plan d'aide à la création d'entreprise pour les candidats volontaires au départ. "Ils me couvraient en cas d'échec dans un premier temps" confiera l'ancien champion olympique pour expliquer sa décision. "Mon frère m'a proposé de créer une filiale de son entreprise d'informatique ». Kelern, rebaptisée depuis, Media Broadcast Technology, naît en septembre 2000. Il propose des interfaces informatiques aux régies audiovisuelles. C'est alors une nouvelle aventure qui redémarre. Au quotidien, Wilfrid Forgues se comporte comme un athlète qui se donne un objectif et qui se remet en cause fréquemment. Le milieu des affaires en revanche est une découverte. « Dans le sport, il y a un règlement et c'est que le meilleur gagne. Dans l'entreprise, il y a moins de règles. Si dans le sport on respecte l'adversaire, dans le business, on rencontre des tueurs », témoigne le kayakiste. « Si j'avais une utopie sportive, je n'en ai aucune dans l'entreprise. » En revanche, il se sert peu de son carnet d'adresses. Mais s'il ne met pas en avant son palmarès dans ses relations d'affaires, il reconnait que ceux qui l'apprennent ou le savent peuvent considérer ces états de service comme un gage. « Ils se disent que c'est un gars qui ne lâche pas le morceau ». Aujourd'hui sa société réalise un bon chiffre d'affaires et compte parmi ses clients Canal+, Radio France, TF1 et France Télévision. Sandra a raconté récemment son parcours dans son livre paru le 16 juin 2018 : Un jour peut-être... (chez Outdoor- Éditions). Ce récit au parlé vrai, empreint d’émotion mais toujours ponctué d’humour, est un témoignage précieux qui contribuera sans aucun doute à mieux faire comprendre et mieux accepter la transidentité au sein de notre société française.
Wilfried FORGUES, devenu Sandra, née le 22 décembre 1969 à Tarbes, prénommée jusqu'en 2016 Wilfrid Forgues, est une sportive française. Elle a remporté le titre de champion olympique masculin de canoë biplace en 1996 à Atlanta, avec son coéquipier Frank Adisson. Non content d'être un des meilleurs kayakistes du monde, Wilfrid Forgues parvient à décrocher un DEA d'informatique en 1994. Ce sera la porte de sa reconversion. Fille de professeurs, Sandra Forgues grandit à Gerde en tant que garçon prénommé Wilfrid, son enfance étant marquée par son désir d'être une fille. Elle se lance à corps perdu dans le sport et ses études, sa carrière de kayakiste se terminant aux Jeux olympiques de Sydney en 2000. Alors qu’elle mène une vie épanouie de père de famille marié avec deux enfants, directrice technique de Media Broadcast Technologies, présidente du Conseil d’administration du CREPS de Toulouse, elle a été présidente de l'ONG du Flocon à la Vague jusqu'en janvier 2019, Wilfrid, ancien champion mondial de canoë, décide de franchir le pas fin 2016, à l’aube de ses 50 ans, afin de devenir Sandra en révélant sa transidentité. Ce jour de novembre 2016, où Sandra s'est enfin décidée à franchir la frontière, qui séparait les deux personnes qui vivaient en elle, ce moment où elle s'est libérée de ce corps d'homme qui emprisonnait son cœur et son esprit de femme. Une transition vers une nouvelle vie, mais un vrai combat et une onde de choc, non sans conséquences sur l’équilibre familial. Car il (elle) partageait une vie harmonieuse avec Fabienne sa femme et leurs deux ados, un fils et une fille alors âgés de 16 et 20 ans. Et il aura fallu un long travail d'explication pour que son père aussi comprenne que ce n'était pas une lubie et qu'il fasse le deuil de son fils. Nul doute qu’il faudra encore du temps pour que l'acceptation soit totale. "Le lien très fort avec ma femme a permis à mes enfants de surmonter ce cataclysme." Et c’est également en 2016 aussi que Wilfried annonce à son partenaire de canoë Frank Adisson sa décision de changer de sexe. « Pendant que lui rêvait d'un corps de femme, moi je rêvais d'avoir son corps musclé », confiait, Frank Adisson, son ami champion olympique en 1996. Plus tard le 9 mars 2018, elle le révèlera au quotidien L’Équipe. Elle entreprend alors sa transition. Sandra Forgues a désormais changé d'identité officiellement et vit aujourd'hui en tant que femme. Elle travaille en tant que responsable du système d'information dans la société DSI entreprise adaptée et solidaire. Son palmarès : Trois fois champion de France ; Médaille de bronze en slalom C-2 aux Jeux olympiques de 1992 à Barcelone en Espagne ; Médaille d'or en slalom C-2 aux Jeux olympiques de 1996 à Atlanta aux États-Unis ; 7e en slalom C-2 aux Jeux olympiques de 2000 à Sydney ; Médaille d'or en individuel au championnat du monde à Spittal (Autriche - junior) en 1986 ; Médailles d'or aux championnats du monde de slalom à Tacen en Slovénie en 1991 et à Tres Coroas au Brésil en 1997 ; Médaille d'argent en individuel et par équipe au championnat du monde de slalom à Nottingham au Royaume-Uni en 1995 ; Médaille de bronze au championnat du monde à Mezzana en Italie en 1993. Tarnais depuis 1997, Wilfrid avait vécu 20 ans avec sa femme et ses 2 enfants à Saint-Sulpice. Devenu Sandra, elle a refusé de disparaître dans l'anonymat d'une grande ville. Bien au contraire, elle s'est installée, tout à côté, à Saint-Agnan, village de 300 habitants, bien intégrée dans un petit lotissement tout juste sorti de terre. « J'ai des voisins géniaux. Ma transition s'est passée dans de bonnes conditions. » Son seul regret c'est d'avoir perdu la femme de sa vie, Fabienne, cette femme chérie. Et pour ses enfants il (elle) restera toujours leur papa, et sa famille continuera d'exister. En 2019, la Bagnéraise Sandra Forgues a été candidate aux municipales de Toulouse sur la liste conduite par Nadia Pellefigue (PS), emboîtant ainsi le pas à son père, ancien membre du PS en Bigorre. Un engagement politique, où elle pourrait mettre à profit son expérience et ses compétences dans le domaine sportif, plus que pour des convictions politiques. "Sur le moment, on peut vivre de son sport, mais après, c'est autre chose". Diplômé en informatique en 1994 puis chargé de projet à France Télécom de 1995 à 2000, il bénéficiait d'un contrat aménagé afin de pouvoir continuer la compétition au plus haut niveau sans négliger sa carrière d'ingénieur. En 2000, sa carrière de sportif est sur le déclin. Il saisit alors sa chance quand France Télécom offrit à ses salariés un plan d'aide à la création d'entreprise pour les candidats volontaires au départ. "Ils me couvraient en cas d'échec dans un premier temps" confiera l'ancien champion olympique pour expliquer sa décision. "Mon frère m'a proposé de créer une filiale de son entreprise d'informatique ». Kelern, rebaptisée depuis, Media Broadcast Technology, naît en septembre 2000. Il propose des interfaces informatiques aux régies audiovisuelles. C'est alors une nouvelle aventure qui redémarre. Au quotidien, Wilfrid Forgues se comporte comme un athlète qui se donne un objectif et qui se remet en cause fréquemment. Le milieu des affaires en revanche est une découverte. « Dans le sport, il y a un règlement et c'est que le meilleur gagne. Dans l'entreprise, il y a moins de règles. Si dans le sport on respecte l'adversaire, dans le business, on rencontre des tueurs », témoigne le kayakiste. « Si j'avais une utopie sportive, je n'en ai aucune dans l'entreprise. » En revanche, il se sert peu de son carnet d'adresses. Mais s'il ne met pas en avant son palmarès dans ses relations d'affaires, il reconnait que ceux qui l'apprennent ou le savent peuvent considérer ces états de service comme un gage. « Ils se disent que c'est un gars qui ne lâche pas le morceau ». Aujourd'hui sa société réalise un bon chiffre d'affaires et compte parmi ses clients Canal+, Radio France, TF1 et France Télévision. Sandra a raconté récemment son parcours dans son livre paru le 16 juin 2018 : Un jour peut-être... (chez Outdoor- Éditions). Ce récit au parlé vrai, empreint d’émotion mais toujours ponctué d’humour, est un témoignage précieux qui contribuera sans aucun doute à mieux faire comprendre et mieux accepter la transidentité au sein de notre société française.
FOURCADE Martin (1988-XXXX)
Biathlète quintuple champion olympique, Bigourdan par alliance
Martin FOURCADE, surnommé « l’Ogre catalan » est né le 14 septembre 1988 à Céret dans les Pyrénées-Orientales. C’est dans le village de La Llagonne où il a grandi que s’est forgée sa vocation sportive. Fils de Marcel Fourcade, accompagnateur en montagne et de Gisèle orthophoniste, il suit sa scolarité au lycée climatique de Font-Romeu. Il est un biathlète à la silhouette affûtée (1,84 m, 78 kg) qui collectionne les médailles depuis maintenant plus de 9 ans. La moisson a commencé lors des Mondiaux 2011 avec le titre en poursuite et la troisième place en relais mixte. Aussi précis au tir que rapide et endurant sur ses skis, ce champion pyrénéen s’est forgé au fil des ans un palmarès unique avec cinq médailles d’or, dont deux gagnées en 2014 aux JO de Sotchi en Russie et trois en 2018 aux JO de Pyeongchang en Corée du Sud, deux médailles d’argent obtenues aux JO de Vancouver en 2010 et de Sotchi en 2014, 11 fois champion du monde entre 2011 et 2017, dont 10 titres mondiaux individuels et un en relais mixte et 6 fois vainqueur du Gros Globe de cristal. Il est d’ailleurs le seul biathlète à avoir ainsi remporté sept fois d’affilée le classement général de la Coupe du monde en 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018. Il détient le record de victoires sur une saison (14 en 2016-2017 à égalité avec Magdalena Forsberg, auteure de cet exploit en 2000-2001), de Globes de cristal remportés (33), du nombre de points marqués sur un hiver (1322 en 2016-2017) et du nombre de podiums consécutifs en Coupe du monde (28 depuis 2017). Avec sept médailles olympiques il est le plus titré des sportifs français aux JO (été et hiver confondus). En 2016, aux championnats du monde, il dispute sa compétition la plus aboutie à Oslo-Holmenkollen, avec quatre médailles d’or et une en argent. En Coupe du monde, il réalise trois Grands Chelems dans les quatre spécialités (sprint, poursuite, individuel, mass start) en remportant tous les Globes de cristal mis en jeu lors des saisons 2012-2013, 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018. Il compte plus de 186 podiums dont 150 podiums individuels et quelque 83 premières places au total, ce qui fait de lui le meilleur biathlète français de l’histoire et un des meilleurs de tous les temps. Il est d’ores et déjà une légende mondiale du biathlon. Le 26 septembre 2017, il a été désigné porte-drapeau de l’équipe de France pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang 2018. Le 12 février 2018 il y est sacré une 3e fois lors de l’épreuve de poursuite. Et le 18 février il décroche le titre olympique sur la mass start au terme d’un sprint de folie face à Simon Schempp et dépasse le record de Jean-Claude Killy en s’adjugeant un quatrième titre olympique. Le 20 février il remporte avec Marie Dorin-Habert, Anaïs Bescond et Simon Desthieux, l’or du relais mixte. Une première dans l’histoire du ski français. Et il se rapproche un peu de la référence en la matière, le norvégien Ole-Einar Björndalen, considéré comme le plus grand biathlète de l’histoire avec 20 titres de champion du monde et 13 médailles olympiques dont huit en or, quatre en argent et une en bronze. Martin domine sa discipline, le biathlon, depuis 7 ans désormais et s’est forgé un palmarès sans égal. Cette régularité dans les résultats au plus haut niveau, son mental de fer, ses capacités physiques hors normes, son professionnalisme, sa façon de gérer les courses, son style et son exceptionnelle vitesse sur les skis font l’admiration de nombreux observateurs, mais c’est également la personnalité du champion qui séduit, au-delà des pistes et des champs de tir. Sportif discret mais engagé, il est aussi un homme épanoui, papa heureux et comblé de deux petites filles : Marion l’aînée née en septembre 2015 et Inès née en mars 2017. Un rôle de père qu’il prend très à cœur. Malgré un palmarès hors du commun, les titres et la gloire ne l’ont jamais éloigné de ses racines et de sa famille. S’il reste assez discret sur sa vie privée, on sait que depuis une dizaine d’années il partage sa vie avec Hélène Uzabiaga, originaire d’Argelès-Gazost. C’est lors d’un stage de biathlon dans les Alpes qu’il croise pour la première fois le regard d’Hélène, alors qu’ils étaient très jeunes. Si les amoureux se sont éloignés quelque temps, ils se sont retrouvés en 2008 pour ne plus jamais se quitter. Hélène a participé de son côté à des courses de ski de fond et particulièrement en Val d’Azun. Sa famille est établie à Argelès-Gazost mais aussi à Préchac. Titulaire d’un diplôme de professeur des écoles, Hélène travaille la journée auprès d’enfants déficients. Aujourd’hui, le couple est installé à Villard-de-Lans dans l’Isère. Une compagne qui accepte les sacrifices qu’impose la carrière exceptionnelle de Martin. Celui dont le cœur bat pour la vallée des Gaves vient régulièrement en Bigorre pour partager du temps en famille et s’entraîner avec des amis fondeurs lavedanais sur les pistes de Gavarnie, Cauterets et du Tourmalet. Il est engagé dans l’Armée de terre et fait partie de l’École militaire de haute montagne (EMHM) de Chamonix. Le 4 octobre 2017, il s’est vu remettre de nouveaux galons par le chef d’État-Major des Armées, et a eu l’honneur d’être promu au grade de sous-lieutenant. Il fait également partie de l’équipe de France militaire de ski depuis 2008. En dehors des pistes, il a récemment fait parler de lui en publiant son premier livre, un journal autobiographique : « Martin Fourcade: Mon rêve d’or et de neige », paru chez Hachette Marabout en novembre 2017. Il profite de ce livre pour évoquer sa relation avec son grand frère Simon né le 25 avril 1984, champion biathlète comme lui et qui fut sélectionné pour les JO d’hiver de 2006 à Turin, 2010 à Vancouver et 2014 à Sotchi. Depuis la saison 2011/2012, Martin possède une piste bleue à son nom sur le secteur de La Calme à Font-Romeu. En 2013, il devient le premier Français à recevoir la plus haute récompense norvégienne décernée aux skieurs, la médaille Holmenkollen. Et en 2014, il a été élevé au rang de chevalier de la Légion d’honneur et a fait son entrée dans le Petit Robert. En 2015 il avait été désigné vainqueur du Prix Olivier Schwarz, distinction qui entre dans le palmarès des RMC Sport Awards. En 2018, il est élevé au rang d’Officier de l'ordre de la Légion d'Honneur. Et la même année il rejoint le conseil d’administration des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si pour le gamin de Font-Romeu dans les Pyrénées, le premier défi était de ravir le leadership mondial aux Norvégiens, aujourd’hui à 31 ans, il a gagné sa place au panthéon des sportifs français qui ont brillé aux JO. A 31 ans passé, il signe son 11ème titre mondial individuel, le 19 février 2020 lors des championnats du monde d'Antholz-Anterselva en Italie pour égaler le total record de Ole Einar Bjørndalen. Quintuple champion olympique, il remporte sa 12e médaille d'or (11 individuelles et une par équipe) aux championnats du monde. Il remporte également le relais masculin avec Émilien Jacquelin, Simon Desthieux et Quentin Fillon Maillet. Ce samedi 22 février 2020, 19 ans après son dernier titre, la France a remporté le relais masculin des Mondiaux de biathlon devançant la Norvège et l’Allemagne, avec qui ils ont longtemps partagé la tête de course. En mars 2020, à l’âge de 31 ans, Martin Fourcade, le biathlète quintuple champion olympique a choisi de mettre un terme à son incroyable carrière et de tirer sa révérence. Il a raccroché les skis et la carabine après un ultime succès à Kontiolahti en Finlande, échouant de peu dans la quête d’un huitième Globe de cristal au profit de Johannes Boe. Il a remporté la dernière course de sa carrière le samedi 14 mars mais ne termine qu'à la deuxième place de la Coupe du monde, derrière le Norvégien Johannes Boe, lauréat du Gros Globe de cristal pour la deuxième année consécutive. Martin est passé tout près de l'exploit, échouant finalement à deux petites longueurs du Norvégien au classement final de la Coupe du monde. Avec pas moins de sept médailles olympiques, cinq en or et deux en argent, 28 médailles mondiales (13 en or dont 11 individuelles, 10 en argent et 5 en bronze) et sept Gros Globes de cristal de rang, il aura littéralement tout gagné. Depuis l’annonce de sa retraite il a reçu une pluie d’hommages, qui l’ont extrêmement touché. En 2019, il doutait de ses capacités et en 2020, il se demandait s’il réussirait à relever le défi de revenir au top. Martin Fourcade continuera de promouvoir le biathlon et sans doute passera-t-il beaucoup plus de temps à la maison avec ses proches, Hélène, Manon et Inès et dans les Hautes-Pyrénées, où il compte de nombreux d’amis.
Martin FOURCADE, surnommé « l’Ogre catalan » est né le 14 septembre 1988 à Céret dans les Pyrénées-Orientales. C’est dans le village de La Llagonne où il a grandi que s’est forgée sa vocation sportive. Fils de Marcel Fourcade, accompagnateur en montagne et de Gisèle orthophoniste, il suit sa scolarité au lycée climatique de Font-Romeu. Il est un biathlète à la silhouette affûtée (1,84 m, 78 kg) qui collectionne les médailles depuis maintenant plus de 9 ans. La moisson a commencé lors des Mondiaux 2011 avec le titre en poursuite et la troisième place en relais mixte. Aussi précis au tir que rapide et endurant sur ses skis, ce champion pyrénéen s’est forgé au fil des ans un palmarès unique avec cinq médailles d’or, dont deux gagnées en 2014 aux JO de Sotchi en Russie et trois en 2018 aux JO de Pyeongchang en Corée du Sud, deux médailles d’argent obtenues aux JO de Vancouver en 2010 et de Sotchi en 2014, 11 fois champion du monde entre 2011 et 2017, dont 10 titres mondiaux individuels et un en relais mixte et 6 fois vainqueur du Gros Globe de cristal. Il est d’ailleurs le seul biathlète à avoir ainsi remporté sept fois d’affilée le classement général de la Coupe du monde en 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018. Il détient le record de victoires sur une saison (14 en 2016-2017 à égalité avec Magdalena Forsberg, auteure de cet exploit en 2000-2001), de Globes de cristal remportés (33), du nombre de points marqués sur un hiver (1322 en 2016-2017) et du nombre de podiums consécutifs en Coupe du monde (28 depuis 2017). Avec sept médailles olympiques il est le plus titré des sportifs français aux JO (été et hiver confondus). En 2016, aux championnats du monde, il dispute sa compétition la plus aboutie à Oslo-Holmenkollen, avec quatre médailles d’or et une en argent. En Coupe du monde, il réalise trois Grands Chelems dans les quatre spécialités (sprint, poursuite, individuel, mass start) en remportant tous les Globes de cristal mis en jeu lors des saisons 2012-2013, 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018. Il compte plus de 186 podiums dont 150 podiums individuels et quelque 83 premières places au total, ce qui fait de lui le meilleur biathlète français de l’histoire et un des meilleurs de tous les temps. Il est d’ores et déjà une légende mondiale du biathlon. Le 26 septembre 2017, il a été désigné porte-drapeau de l’équipe de France pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang 2018. Le 12 février 2018 il y est sacré une 3e fois lors de l’épreuve de poursuite. Et le 18 février il décroche le titre olympique sur la mass start au terme d’un sprint de folie face à Simon Schempp et dépasse le record de Jean-Claude Killy en s’adjugeant un quatrième titre olympique. Le 20 février il remporte avec Marie Dorin-Habert, Anaïs Bescond et Simon Desthieux, l’or du relais mixte. Une première dans l’histoire du ski français. Et il se rapproche un peu de la référence en la matière, le norvégien Ole-Einar Björndalen, considéré comme le plus grand biathlète de l’histoire avec 20 titres de champion du monde et 13 médailles olympiques dont huit en or, quatre en argent et une en bronze. Martin domine sa discipline, le biathlon, depuis 7 ans désormais et s’est forgé un palmarès sans égal. Cette régularité dans les résultats au plus haut niveau, son mental de fer, ses capacités physiques hors normes, son professionnalisme, sa façon de gérer les courses, son style et son exceptionnelle vitesse sur les skis font l’admiration de nombreux observateurs, mais c’est également la personnalité du champion qui séduit, au-delà des pistes et des champs de tir. Sportif discret mais engagé, il est aussi un homme épanoui, papa heureux et comblé de deux petites filles : Marion l’aînée née en septembre 2015 et Inès née en mars 2017. Un rôle de père qu’il prend très à cœur. Malgré un palmarès hors du commun, les titres et la gloire ne l’ont jamais éloigné de ses racines et de sa famille. S’il reste assez discret sur sa vie privée, on sait que depuis une dizaine d’années il partage sa vie avec Hélène Uzabiaga, originaire d’Argelès-Gazost. C’est lors d’un stage de biathlon dans les Alpes qu’il croise pour la première fois le regard d’Hélène, alors qu’ils étaient très jeunes. Si les amoureux se sont éloignés quelque temps, ils se sont retrouvés en 2008 pour ne plus jamais se quitter. Hélène a participé de son côté à des courses de ski de fond et particulièrement en Val d’Azun. Sa famille est établie à Argelès-Gazost mais aussi à Préchac. Titulaire d’un diplôme de professeur des écoles, Hélène travaille la journée auprès d’enfants déficients. Aujourd’hui, le couple est installé à Villard-de-Lans dans l’Isère. Une compagne qui accepte les sacrifices qu’impose la carrière exceptionnelle de Martin. Celui dont le cœur bat pour la vallée des Gaves vient régulièrement en Bigorre pour partager du temps en famille et s’entraîner avec des amis fondeurs lavedanais sur les pistes de Gavarnie, Cauterets et du Tourmalet. Il est engagé dans l’Armée de terre et fait partie de l’École militaire de haute montagne (EMHM) de Chamonix. Le 4 octobre 2017, il s’est vu remettre de nouveaux galons par le chef d’État-Major des Armées, et a eu l’honneur d’être promu au grade de sous-lieutenant. Il fait également partie de l’équipe de France militaire de ski depuis 2008. En dehors des pistes, il a récemment fait parler de lui en publiant son premier livre, un journal autobiographique : « Martin Fourcade: Mon rêve d’or et de neige », paru chez Hachette Marabout en novembre 2017. Il profite de ce livre pour évoquer sa relation avec son grand frère Simon né le 25 avril 1984, champion biathlète comme lui et qui fut sélectionné pour les JO d’hiver de 2006 à Turin, 2010 à Vancouver et 2014 à Sotchi. Depuis la saison 2011/2012, Martin possède une piste bleue à son nom sur le secteur de La Calme à Font-Romeu. En 2013, il devient le premier Français à recevoir la plus haute récompense norvégienne décernée aux skieurs, la médaille Holmenkollen. Et en 2014, il a été élevé au rang de chevalier de la Légion d’honneur et a fait son entrée dans le Petit Robert. En 2015 il avait été désigné vainqueur du Prix Olivier Schwarz, distinction qui entre dans le palmarès des RMC Sport Awards. En 2018, il est élevé au rang d’Officier de l'ordre de la Légion d'Honneur. Et la même année il rejoint le conseil d’administration des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si pour le gamin de Font-Romeu dans les Pyrénées, le premier défi était de ravir le leadership mondial aux Norvégiens, aujourd’hui à 31 ans, il a gagné sa place au panthéon des sportifs français qui ont brillé aux JO. A 31 ans passé, il signe son 11ème titre mondial individuel, le 19 février 2020 lors des championnats du monde d'Antholz-Anterselva en Italie pour égaler le total record de Ole Einar Bjørndalen. Quintuple champion olympique, il remporte sa 12e médaille d'or (11 individuelles et une par équipe) aux championnats du monde. Il remporte également le relais masculin avec Émilien Jacquelin, Simon Desthieux et Quentin Fillon Maillet. Ce samedi 22 février 2020, 19 ans après son dernier titre, la France a remporté le relais masculin des Mondiaux de biathlon devançant la Norvège et l’Allemagne, avec qui ils ont longtemps partagé la tête de course. En mars 2020, à l’âge de 31 ans, Martin Fourcade, le biathlète quintuple champion olympique a choisi de mettre un terme à son incroyable carrière et de tirer sa révérence. Il a raccroché les skis et la carabine après un ultime succès à Kontiolahti en Finlande, échouant de peu dans la quête d’un huitième Globe de cristal au profit de Johannes Boe. Il a remporté la dernière course de sa carrière le samedi 14 mars mais ne termine qu'à la deuxième place de la Coupe du monde, derrière le Norvégien Johannes Boe, lauréat du Gros Globe de cristal pour la deuxième année consécutive. Martin est passé tout près de l'exploit, échouant finalement à deux petites longueurs du Norvégien au classement final de la Coupe du monde. Avec pas moins de sept médailles olympiques, cinq en or et deux en argent, 28 médailles mondiales (13 en or dont 11 individuelles, 10 en argent et 5 en bronze) et sept Gros Globes de cristal de rang, il aura littéralement tout gagné. Depuis l’annonce de sa retraite il a reçu une pluie d’hommages, qui l’ont extrêmement touché. En 2019, il doutait de ses capacités et en 2020, il se demandait s’il réussirait à relever le défi de revenir au top. Martin Fourcade continuera de promouvoir le biathlon et sans doute passera-t-il beaucoup plus de temps à la maison avec ses proches, Hélène, Manon et Inès et dans les Hautes-Pyrénées, où il compte de nombreux d’amis.
FOURISCOT Cédrik (1977-XXXX)
Consul général de France à New York
Cédrik FOURISCOT, né le 30 août 1977 à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées est diplomate de carrière et spécialiste des questions européennes. Dans sa jeunesse, il a pratiqué le football en club et aussi le tennis en compétition. Élève du lycée Théophile Gautier (1992-1995), il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Toulouse (promo 2000) et titulaire d’un master en négociations internationales à l’Université Paris-Saclay. Depuis le 24 juin 2024, il occupe le poste prestigieux de Consul général de France à New York (États-Unis). Il a débuté sa carrière professionnelle diplomatique à l’ambassade de France à Chypre en tant que chef de chancellerie et vice-consul (2007-2009). Il a ensuite travaillé sur les questions politiques du ministère des Affaires étrangères, à la direction de l’Union européenne, de 2009 à 2014, puis à nouveau entre 2019 et 2022, chargé notamment du suivi des relations extérieures de l’UE avec l’Amérique, la Russie et l’Asie – au moment de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne, de janvier à juin 2022. Entre ces deux périodes, de 2015 à 2019, il a intégré la Représentation permanente de la France auprès de l’UE, à Bruxelles (Belgique), en tant que conseiller-négociateur français pour les dossiers liés à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient ainsi que sur les questions de défense européenne et de sécurité. Par ailleurs en 2019-2020 il a effectué une mission en tant que conseiller du directeur politique du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), en passant ensuite par d’autres postes prestigieux, puisqu’il était jusqu’en janvier 2024 conseiller pour les Affaires européennes au cabinet de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et directeur de cabinet adjoint de la secrétaire d’État en charge de l’Europe, Laurence Boone. Pendant dix-huit mois, il a ainsi assuré la coordination politique de la gestion des affaires européennes au Quai d’Orsay. Sur un plan plus personnel, il voue un attachement profond à sa ville natale et il adore aussi le sport, passionné de football depuis ses débuts de footballeur au Tarbes Pyrénées Football (TPF) et qui a gardé de ces années dans le Sud-Ouest une certaine vision du travail en équipe.
Cédrik FOURISCOT, né le 30 août 1977 à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées est diplomate de carrière et spécialiste des questions européennes. Dans sa jeunesse, il a pratiqué le football en club et aussi le tennis en compétition. Élève du lycée Théophile Gautier (1992-1995), il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Toulouse (promo 2000) et titulaire d’un master en négociations internationales à l’Université Paris-Saclay. Depuis le 24 juin 2024, il occupe le poste prestigieux de Consul général de France à New York (États-Unis). Il a débuté sa carrière professionnelle diplomatique à l’ambassade de France à Chypre en tant que chef de chancellerie et vice-consul (2007-2009). Il a ensuite travaillé sur les questions politiques du ministère des Affaires étrangères, à la direction de l’Union européenne, de 2009 à 2014, puis à nouveau entre 2019 et 2022, chargé notamment du suivi des relations extérieures de l’UE avec l’Amérique, la Russie et l’Asie – au moment de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne, de janvier à juin 2022. Entre ces deux périodes, de 2015 à 2019, il a intégré la Représentation permanente de la France auprès de l’UE, à Bruxelles (Belgique), en tant que conseiller-négociateur français pour les dossiers liés à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient ainsi que sur les questions de défense européenne et de sécurité. Par ailleurs en 2019-2020 il a effectué une mission en tant que conseiller du directeur politique du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), en passant ensuite par d’autres postes prestigieux, puisqu’il était jusqu’en janvier 2024 conseiller pour les Affaires européennes au cabinet de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, et directeur de cabinet adjoint de la secrétaire d’État en charge de l’Europe, Laurence Boone. Pendant dix-huit mois, il a ainsi assuré la coordination politique de la gestion des affaires européennes au Quai d’Orsay. Sur un plan plus personnel, il voue un attachement profond à sa ville natale et il adore aussi le sport, passionné de football depuis ses débuts de footballeur au Tarbes Pyrénées Football (TPF) et qui a gardé de ces années dans le Sud-Ouest une certaine vision du travail en équipe.
FRAY David (1981-XXXX)
Grand pianiste de musique classique
David FRAY, né le 24 mai 1981 à Tarbes est pianiste. Il commence le piano à 4 ans, et dès son plus jeune âge baigne dans les arts et dans la culture allemande. Ses choix musicaux le portent vers le répertoire allemand, et tout spécialement vers le compositeur Jean-Sébastien Bach. À 14 ans, il est distingué par le Conservatoire de Tarbes, où il obtient trois médailles d’or : piano, musique de chambre et formation musicale. La même année il remporte le concours des jeunes talents d’Aix- en-Provence, ce qui lui permet de jouer l’année suivante le concerto de Grieg avec le Sinfonia de Manchester, dirigé par Michel Brandt. En 1999, à l’âge de 17 ans, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM) et de Danse de Paris dans la classe de Jacques Rouvier, où il obtient son diplôme de formation supérieure avec une mention très bien au récital du prix. En 2002, il est admis à l’unanimité en cycle de perfectionnement dans la classe de Jacques Rouvier et en formation supérieure de musique de chambre dans la classe de Christian Ivaldi. Il s’est produit, entre autres, à la Cité de la musique (2002), au Théâtre Mogador à Paris (2003), au Festival de La Roque-d'Anthéron (été 2004), au festival d’Entrecasteaux dans le Var, à la 15e édition de La Folle Journée de Nantes (2009), Place des Arts de Montréal et à l'Alti Hall de Kyoto (Japon). Il a collaboré avec des orchestres internationaux de renom comme l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de France, l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, l’Orchestre du Bayerische Rundfunk, l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal. En 2009, il a fait ses débuts aux États-Unis avec le Cleveland Orchestra, suivi par des concerts avec le Boston Symphony, le San Francisco Symphony, le New York Philharmonic, le Chicago Symphony et le Los Angeles Philharmonic. Il a donné des récitals en Espagne, en Angleterre, en Amérique du Sud, en Italie, en Allemagne, aux États-Unis, en Corée. Il a multiplié les récompenses et les distinctions. En 2004, après s’être vu attribuer le 2e Grand Prix au Concours international de musique de Montréal et le prix de la meilleure interprétation d'une œuvre canadienne, la maison de disques canadienne ATMA Classique signe avec lui un contrat et lui fait enregistrer son premier disque consacré à Schubert et Liszt. En 2006, Virgin Classics signe avec lui un contrat d’exclusivité. L’année suivante, un disque est publié — enregistrement qui met « en miroir » les œuvres de Bach avec celles de Pierre Boulez. En 2008, le second disque est consacré aux quatre concertos pour clavier et cordes de Bach, pour lesquels il est accompagné par l’Orchestre de Chambre de Brême. Il a reçu de nombreux prix, dont le prestigieux prix allemand Echo Klassik pour instrumentiste de l'année et le YoungTalent Award du Ruhr Piano Festival. En 2008, il a été nommé Newcomer of the Year par le BBC Music Magazine. Depuis 2008, il a enregistré des concertos de Bach, les Impromptus et Moments musicaux de Schubert, et les 22e et 25e concertos pour piano de Mozart. Son interprétation de la Wanderer-Fantaisie de Schubert, filmée par Bruno Monsaingeon à la Roque d'Anthéron en 2004, est également parue en DVD. En 2010, il a reçu le titre de "Soliste instrumental de l'année" lors des 17e Victoires de la musique classique. Dernière parution, les sonates pour violon et piano de JS Bach avec le violoniste Renaud Capuçon (mars 2019). Un disque dynamique, plein de lumière et de profonde gravité. Il est l’un des pianistes les plus doués de sa génération.
David FRAY, né le 24 mai 1981 à Tarbes est pianiste. Il commence le piano à 4 ans, et dès son plus jeune âge baigne dans les arts et dans la culture allemande. Ses choix musicaux le portent vers le répertoire allemand, et tout spécialement vers le compositeur Jean-Sébastien Bach. À 14 ans, il est distingué par le Conservatoire de Tarbes, où il obtient trois médailles d’or : piano, musique de chambre et formation musicale. La même année il remporte le concours des jeunes talents d’Aix- en-Provence, ce qui lui permet de jouer l’année suivante le concerto de Grieg avec le Sinfonia de Manchester, dirigé par Michel Brandt. En 1999, à l’âge de 17 ans, il entre au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM) et de Danse de Paris dans la classe de Jacques Rouvier, où il obtient son diplôme de formation supérieure avec une mention très bien au récital du prix. En 2002, il est admis à l’unanimité en cycle de perfectionnement dans la classe de Jacques Rouvier et en formation supérieure de musique de chambre dans la classe de Christian Ivaldi. Il s’est produit, entre autres, à la Cité de la musique (2002), au Théâtre Mogador à Paris (2003), au Festival de La Roque-d'Anthéron (été 2004), au festival d’Entrecasteaux dans le Var, à la 15e édition de La Folle Journée de Nantes (2009), Place des Arts de Montréal et à l'Alti Hall de Kyoto (Japon). Il a collaboré avec des orchestres internationaux de renom comme l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de France, l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, l’Orchestre du Bayerische Rundfunk, l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal. En 2009, il a fait ses débuts aux États-Unis avec le Cleveland Orchestra, suivi par des concerts avec le Boston Symphony, le San Francisco Symphony, le New York Philharmonic, le Chicago Symphony et le Los Angeles Philharmonic. Il a donné des récitals en Espagne, en Angleterre, en Amérique du Sud, en Italie, en Allemagne, aux États-Unis, en Corée. Il a multiplié les récompenses et les distinctions. En 2004, après s’être vu attribuer le 2e Grand Prix au Concours international de musique de Montréal et le prix de la meilleure interprétation d'une œuvre canadienne, la maison de disques canadienne ATMA Classique signe avec lui un contrat et lui fait enregistrer son premier disque consacré à Schubert et Liszt. En 2006, Virgin Classics signe avec lui un contrat d’exclusivité. L’année suivante, un disque est publié — enregistrement qui met « en miroir » les œuvres de Bach avec celles de Pierre Boulez. En 2008, le second disque est consacré aux quatre concertos pour clavier et cordes de Bach, pour lesquels il est accompagné par l’Orchestre de Chambre de Brême. Il a reçu de nombreux prix, dont le prestigieux prix allemand Echo Klassik pour instrumentiste de l'année et le YoungTalent Award du Ruhr Piano Festival. En 2008, il a été nommé Newcomer of the Year par le BBC Music Magazine. Depuis 2008, il a enregistré des concertos de Bach, les Impromptus et Moments musicaux de Schubert, et les 22e et 25e concertos pour piano de Mozart. Son interprétation de la Wanderer-Fantaisie de Schubert, filmée par Bruno Monsaingeon à la Roque d'Anthéron en 2004, est également parue en DVD. En 2010, il a reçu le titre de "Soliste instrumental de l'année" lors des 17e Victoires de la musique classique. Dernière parution, les sonates pour violon et piano de JS Bach avec le violoniste Renaud Capuçon (mars 2019). Un disque dynamique, plein de lumière et de profonde gravité. Il est l’un des pianistes les plus doués de sa génération.
FURCY Rodrigue (1981-XXXX)
Préfet des Hautes-Pyrénées, ancien chef de cabinet adjoint du Président de la République
Rodrigue FURCY, né en 1981 à Tourcoing, sans doute est-il le plus jeune préfet qu’a connu le département des Hautes-Pyrénées. Dans le cadre d'un important mouvement préfectoral, confirmé par Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 29 juillet 2020, Rodrigue Furcy, administrateur civil hors classe, a été nommé Préfet des Hautes-Pyrénées, à compter du 24 août. Rodrigue Furcy a grandi en banlieue parisienne. Entre 1999 et 2003, il fait ses études à l'Institut d’études politiques (IEP) de Rennes avant de revenir en région parisienne. De 2003 à 2007, il a travaillé comme chargé de mission à la mairie du 19ème arrondissement de Paris, où il s’est occupé de la politique de la ville et de l’urbanisme. Après avoir passé en interne le concours d’entrée à l’ENA, de janvier 2008 à mars 2010 il est élève de l’École nationale d’administration – promotion "Emile Zola". À sa sortie de l’ENA, en 2010, il choisit le corps préfectoral en étant sous-préfet et directeur de cabinet du préfet de la Loire, à Saint-Étienne. De décembre 2011 à août 2013, il a été secrétaire général de la préfecture des Alpes de Haute-Provence, à Digne-les-Bains, un département rural de montagne, ayant une certaine ressemblance avec les Hautes-Pyrénées. En 2014, il a fait la mobilité statutaire à l’ENA comme directeur adjoint des stages. En 2015, il rejoint le ministère de l’Intérieur, occupant le poste de chef du bureau de management du corps préfectoral, qui assure la fonction RH des sous-préfets. En mai 2017, il a été nommé à la présidence de la République comme chef de cabinet adjoint auprès du président de la République Emmanuel Macron, en charge de ses déplacements et de son agenda. Poste qu’il a occupé jusqu’au dimanche 23 août 2020. Les Hautes-Pyrénées, il les connaît un peu pour y être venu en vacances dans sa jeunesse, pour faire de la montagne mais pas pour skier. Rodrigue Furcy, un homme de grande qualité, en qui le président Macron ne peut qu'avoir pleinement confiance. Mais aussi un proche pour le président de la République, lui permettant d’avoir un œil bienveillant sur un département auquel il est attaché. Rodrigue Furcy a annoncé dans une première allocution publique, vouloir être un préfet de "terrain".
Rodrigue FURCY, né en 1981 à Tourcoing, sans doute est-il le plus jeune préfet qu’a connu le département des Hautes-Pyrénées. Dans le cadre d'un important mouvement préfectoral, confirmé par Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 29 juillet 2020, Rodrigue Furcy, administrateur civil hors classe, a été nommé Préfet des Hautes-Pyrénées, à compter du 24 août. Rodrigue Furcy a grandi en banlieue parisienne. Entre 1999 et 2003, il fait ses études à l'Institut d’études politiques (IEP) de Rennes avant de revenir en région parisienne. De 2003 à 2007, il a travaillé comme chargé de mission à la mairie du 19ème arrondissement de Paris, où il s’est occupé de la politique de la ville et de l’urbanisme. Après avoir passé en interne le concours d’entrée à l’ENA, de janvier 2008 à mars 2010 il est élève de l’École nationale d’administration – promotion "Emile Zola". À sa sortie de l’ENA, en 2010, il choisit le corps préfectoral en étant sous-préfet et directeur de cabinet du préfet de la Loire, à Saint-Étienne. De décembre 2011 à août 2013, il a été secrétaire général de la préfecture des Alpes de Haute-Provence, à Digne-les-Bains, un département rural de montagne, ayant une certaine ressemblance avec les Hautes-Pyrénées. En 2014, il a fait la mobilité statutaire à l’ENA comme directeur adjoint des stages. En 2015, il rejoint le ministère de l’Intérieur, occupant le poste de chef du bureau de management du corps préfectoral, qui assure la fonction RH des sous-préfets. En mai 2017, il a été nommé à la présidence de la République comme chef de cabinet adjoint auprès du président de la République Emmanuel Macron, en charge de ses déplacements et de son agenda. Poste qu’il a occupé jusqu’au dimanche 23 août 2020. Les Hautes-Pyrénées, il les connaît un peu pour y être venu en vacances dans sa jeunesse, pour faire de la montagne mais pas pour skier. Rodrigue Furcy, un homme de grande qualité, en qui le président Macron ne peut qu'avoir pleinement confiance. Mais aussi un proche pour le président de la République, lui permettant d’avoir un œil bienveillant sur un département auquel il est attaché. Rodrigue Furcy a annoncé dans une première allocution publique, vouloir être un préfet de "terrain".